La Cinématographie Française (1948)

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25 1 CUVE RAPHIE ISE HANS LE MARIN a fait escale à Saint-Maurice SIMONE RENANT et PIERRE BLANCHAR sont dirigés par Marc-Gilbert SAUVAJON dans BAL CUPIDON Marc-Gilbert Sauvajon, dans un lécent article, se posait vainemenr cette question : « Comment diable l'idée m’est-elle venue de faire d<. la mise en scène? » fl n'en sait rien, dit-il. C'est la destinée qui l’a poussé là, à s’asseoir dans le traditionnel fauteuil en toile, pour y diriger des jeux de scène et de cambra. Le nom de M.-G. Sauvajon pourtant est loin d'être inconnu. Auteur dramatique, mis en vue par le succès de L’Amant de Paille, il obtint très rapidement une brillante réussite au cinéma pour lequel il écrivit de nombreux scénarii et dialogues : Au Petit Bonheur, La Tentation de Baibizon, La Grande Maguet, Tierce FICHE TECHNIQUE BAC CUPIDON Titre : BAL CUPIDON. Prod. : ARIANE-SIRIUS. Dist. : SIRIUS. Réal. : Mar-Gilbert Sauvajon. Collaboration technique : Hervé Bromberger. Assistant-Réal. : Claude Pinoteau. Auteur : Scén., adapt. et dial, de M.-G. Sauvajon. Chef-Opérateur : René Gaveau. Opérateur : René Ribault. Deuxième Opérateur : J. Ledoux. Musique : Jean Marion. Décors : Eugène Delfau. Assistant-Décorateur : Cl. Fouché. Montage : Raymond Leboursier, assisté de Janine Boisselier. Photographe : Roger Poutrel. Script-Girl : Claude Vériat. Régie générale : Maurice Hartwig. Régie ensemblier : Pierre Charron. Régie adjoint : Harry Cello. Accessoiristes : Henri Berger et Raymond Lemarchand. Maquilleur : Alex Marcus, assisté de Pierre Gauthier. Chef-Opérateur du Son : Lucien Lacharmoise. Assistant du Son : Pierre-Henry Goumy. Habilleuses : Irène Pawloff et Germaine Lebrun. Coiffeur : Alex Archimbault. Tapissier : Thiébault. Enregistrement : Discofilm. Studios : Photosonor. Extérieurs : Rueil-Malmaison et Dreux. Commencé le : 20 septembre 1948. Terminé le : 18 novembre 1948. Interprètes. — Pierre Blanchar, Yves Vincent, René Blancard, François Joux, Henri Crémieux, André Bervil, Henri Bosc, Pierre Juvenet, Simone Renant, Maria Mauban, Suzanne Dantès, Germaine Michel. Marcelle Praince, Marion Tourrès, Christiane Direz, Tania Soucault. Sujet (genre) : Comédie policière. Cadre-époque : Contemporaine. Résumé du scénario. — Le plus célèbre des reporters criminels, Dominique-Philippe Arnaud, dit « Flip » (P. Blanchar), se trouve, mêlé à la vie tranquille de Cheranzy. A la suite de l’assassinat d'un vieux citoyen de la ville, sa jeune femme, Anne-Marie CM. Mauban) est gravement compromise. La brillante avocate M'' Isabelle Plessis (S. Renant) fait l’impossible pour la sauver. Flip provoque un coup de théâtre et l’assassin est démasqué. Isabelle abandonne le barreau pour se consacrer à la vie conjugale de ce redoutable fantaisiste qu'est Flip. à Cœur, Non Coupable, Femme sans passé, etc. Aujourd’hui, le voici devenu réalisateur. Il porte à l’écran un sujet, dont il est l'auteur bien entendu, qui s intitule Bal Cupidon. C'est une comé Simone Renant et Pierre Blanchar, principaux interprètes de BAL CUPIDON, aux côtés de Marc-Gilbert Sauvajon, leur metteur en scène. (Cliché Ariane-Sirius.) die policière, humoristique et spirituelle. « Ce métier est merveilleux, passionnant, dit-il avec son calme coutumier. On se heurte à des difficultés, certes, mais on parvient toujours à les surmonter, d’autant plus que certaines d'entre elles qui. d’ordinaire, naissent entre le scénariste et le metteur en scène, se trouvent ici automatiquement résolues. Ces heurts amicaux d’ailleurs, je les comp.end et les admet parfaitement maintenant. Ma conception du cinéma? Pour moi, la caméra est un stylo que l’on utilise comme tel. Il est des images « pleins » et des images « déliés », exactement comme en écriture. J’agis donc au studio en appliquant ce principe. Le scénario de Bal Cupidon repose sur des situations ; chacune d'elle est mise en valeur suivant son importance. L’action sera mouvemen tée certes, mais l’appareil ne « bougera » qu’avec raison, c’est-à-dire pour soutenir les évolutions des acteurs. Voyez, on inctalle 'en ce moment le nouvel « auto-travelling » permettant de fane circuler un chariot dans deux directions perpendiculaires, grâce à un ingénieux système d’aiguillage. Il sera utilisé dans un but bien défini. Nous sommes actuellement, vous le constatez vousmême, dans une boîte de nuit, le Bal Cupidon. Mes deux interprètes, Pierre Blanchar et Simone Renant, entreront par la porte située sur cette petite estrade. Ils traverseront la salle, passeront devant la petite scène où, aux sons d’un orchestre de jazz, dansera une jolie fille en tenue légère et iront s’asseoir, là-bas, à la table placée dans l’angle opposé. La caméra les suivra donc et pour donner au décor de Delfau toute son importance, le filmera sous différents points de vue. Par la suite, les deux protagonistes converseront et l'appareil alors, demeurera fixe. C’est clas Après de nombreux extérieurs à Marseille, qui composeront la plus grande partie du film, l’équipe d’Hans le Marin est venue s'installer dans les studios de Saint-Maurice, où sont réalisés les intérieurs. Sur le plateau, on tourne, dans un décor de bar-dancing, qui restitue HANS LE MARIN, avec Lili Palmer et Jean-Pierre Aumont. (Cliché S.A.F.I.A.) l’atmosphère des « boîtes » enfumées et pittoresques des ports. Nous pouvons apprécier le travail du décorateur d’Eaubonne, non seulement dans la réalisation de l’intérieur du bar mais aussi pour la découverte, Ctril K KtMSfS Toujours les prix les plus bas LIVRAISON UL1 RARAPIDE COPY-BOURSE 130, rue Montmartre, PARIS (2e) Tel. GUT. 15-11 Service Urgence : MONtmartre 75-73 sique peut-être, mais c'est logique. » M.-G. Sauvajon utilisera donc toutes les ressources d’un métier qu’il connaît bien. René Gaveau aussi d’ailleurs, mais lui n’effectue pas ses débuts ; il poursuit sa brillante carrière, en dirigeant pour l’instant la lumière des projecteurs afin d’en régler l'intensité, tandis qu'Hervé Bromberger, le collaborateur technique du metteur en scène s’approche de lui pour mettre définitivement au point le plan à tourner. De son côté, le cameraman René Ribaut étudie des angles et transmet ses indications à la charmante script-girl Claude Vériat. Derrière un portant, masquée par deux habilleuses, une ravissante jeune femme, que l’on identifierait à Eve, essaye de bien placer un « bikini » et André Bervil, interprète du film, qui passe par là, fait semblant de détourner les yeux Yves Vincent bavarde à la régie avec le directeur de production F. Cosne et le régisseur Hartwig. Sa partenaire Maria Mauban, n'est pas là aujourd’hui. P. Robin. très réussie, qui le précède et qui représente, à l’aide de maisons miniature en trompe-l’œil et de petites grues, une partie de Marseille. Sous la supervision de Marcel Cravenne, François Villiers poursuit ainsi a réalisation de son premier film de long métrage. Il a 'pour interprètes an-Pierre Aumont, Maria Montez. Lili Palmer, Roger Blin qui, tous, parlent anglais et français, ce qui est nécessaire, puisque le film est joué dans les deux versions par les mêmes acteurs. Le plan que l’on tourne est interprété par Dalio et Lita Reccio, qui sont respectivement le patron et la caissière du bar. La scène est d’abord jouée en anglais et nous pouvons constater que cette complication semble gêner fort peu les deux acteurs. Pendant la courte pause qui suivra, Dalio nous dira, et nous le croyons sans peine, combien est fatigant ce doublage inhabituel d'un acteur par lui-même, surtout en des langues si différentes matériellement et psychologiquement. Il est certain, cependant, que la formule est excellente puisque ce film, en partie français (co-production Caravelle-Safia-Christina), réalisé par des techniciens et avec des acteurs français, d’après un auteur français (Edouard Peisson), s’ouvrira les portes d.e la grande exploitation aux US A. Grâce à ses acteurs, à son cadre, grâce aussi au fait qu'il parle aussi bien anglais que français « de naissance », c’est-à-dire sans le secours toujours discuté et .discutable de la post-synchronisation. — J. Hcussaye. ♦ LA PRODUCTION DANS LE SUD-EST ^•Profitant du très beau temps qui règne en ce moment sur la Côte d’Azur, les extérieurs des divers films en cours de réalisation se poursuivent ou s’achèvent. A Nice, Jean Boyer a tourné de nombreuses scènes en plein centre de la ville pour Tous les Chemins mènent à Rome, ainsi que dans les' décors qui ont été édifiés sur les terrains des studios de La Victorine. •$■ Au village du Castelet, près de Toulon, les prises de vues du Sorcier du Ciel se poursuivent avec rapidité, sous la direction de Marcel Blistène. •î* A Marseille, Jacques Daroy a tourné de nombreux extérieurs à Aix-enProvence, ainsi qu’aux environs de Marseille pour La Passagère, dont les vedettes sont Georges Marchai et Dany Robin. •i» Bill Marshall a terminé les prises de vues de son court métrage sur le débarquement d’Anzio et la guerre en Italie. Le chef-opérateur en est Marcel Lucien. Les dernières séquences furent tournées au fond d’une tombe, dans le décor d’un cimetière militaire .reconstitué aux studios de La Victorine. — Paul-A. Buisine. •§• Après s'être appelé Le Greluchon Sentimental, puis Le Séducteur Ingénu, le film réalisé par Jean de Marguenat et dont Charles de Grenier est l’adaptateur, aura définitivement pour titre : Tonte la Famille était là!. Charles de Grenier prépare actuellement L’Auberge du Péché, nouvelle production qu’il compte tourner cet hiver. Ce nouveau scénario est tiré du roman à succès de Georges André-Cuel, Café Noir ». t