La Cinématographie Française (1948)

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I ! ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ PREMIERE MONDIALE AU de Strasbourg du film de la «LECLERC» "VOX" 2e D.B. LA PRIME DE TRANSPORT La Fédération Syndicaliste des Spectacles (F. O.) proteste énergiquement contre les instructions données aux exploitants par le Syndicat Français des Directeurs de Théâtres cinématographiques et le conseil donné par son Président, lors de l’assemblée de cette organisation, le 18 novembre courant. Elle attire l'attention de MM. les Exploitants de la région parisienne sur les sanctions qui peuvent leur être applicables en cas de non application de l’arrêté du 28 septembre 1948. Elle indique que conformément à l’article 2 de l’arrêté précité, cette prime doit être payée à l’ensemble du personnel, y compris celui rémunéré au pourboire, qu’il emploie ou non un moyen de transport. Elle regrette que la position prise par le Syndicat patronal l’oblige à demander l’application de l’article 7 de l’arrêté prévoyant des sanctions à l’égard des contrevenants (articles 100 et suivants du Livre premier du Code du Travail) . * “Maintenant on peut le dire” à Bordeaux Ce film assure des recettes record aux salles qui l’ont programmé. En première semaine, au tandem CapitoleMarivaux : 900.000 fr. En deuxième semaine au Marivaux seulement : 254.893 fr. Le Capitole a fait l’une des meilleures recettes depuis des années. Le Marivaux a battu de 130.000 francs le record de ses recettes. ♦ M. de Vidas , exportateur de films français Récemment, M. Félix de Vidas a fondé sa propre société d’exportation et de diffusion de films français à l’étranger. Nous avons pu, au cours d’un entretien fort sympathique, nous entretenir avec des personnalités de la distribution et de l’exploitation en' Suisse française : MM. Henri Albert, président du groupement des exploitants de Genève, directeur du Mondez, Wiswald, directeur du Mollard et du Studio-10, de Genève, et qui ouvre une nouvelle salle à Lausanne, A l’occasion de la commémoration de la délivrance de Strasbourg par le général Leclerc et les troupes de la deuxième division blindée, M. Thiébault, directeur de Filmât, éditeur du film, a présenté au Vox, de Strasbourg, le film de la 2e D. B. Leclerc. Conçu et commenté par le général lui-même, qui voulait retracer, à l’honneur et au bénéfice de ses anciens compagnons d’armes, l'épopée de la 2e D. B., le film est authentique. Le.clerc et de hautes personnalités politiques se sont prêtés aux reconstitutions qui s’avéraient nécessaires. Il n’eh reste pas moins que ce film, qui n’a pas de générique, tous les collaborateurs de ce montage d’une heure trente ayant voulu demeurer anonymes, est un document historique qui retrace en une longue fresque les victoires de la 2e D. B. et de son chef. Mme Leclerc de Hautelocque, qui s’était rendue à Strasbourg pour assister aux journées de la libération (célébrées très intimement d’ailleurs), honorait de sa présence la première projection publique du film à la gloire du héros qui a conduit victorieusement ses compagnons d’armes du Tchad à Berchtesgaden, en passant par la campagne de Normandie, Alençon et Paris. Il faut signaler que, grâce à M. Thiébault, le film Leclerc, qui constitue un programme de long métrage d'un extrême intérêt et que tous les Français devront voir, la première représentation de gala, au Vox, de Strasbourg, mise sur pied par Mme Goetz à la demande de la 2e D. B., était donnée au bénéfice exclusif des œuvres de la glorieuse division. — L. O. Le programme de Mondia Films A l’occasion d’un cocktail, qui réunissait quelques amis de Mondia Films Distribution, journalistes spécialisés et de quotidiens du soir, M. Barrière a fait part des différents projets de cette nouvelle société. Tout d’abord, un film américain, Changeons de Sexe, qui va sortir pour Noël au Broadway, et au New York. Mondia Films Distribution s’est assurée, en outre, la distribution d’un film anglais de classe internationale. Appelez le Docteur Marscham, avec James Mason, Margaret Lockwood, qui sortira prochainement en exclusivité. Le film suisse de Ford Surville, Manouche, sortira au début de l’année sur les boulevards et complétera la première tranche 1948-49. Un projet de film français est à l’étude et sera réalisé dans le courant de l’année prochaine. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SYNDICAT FRANÇAIS DES DISTRIBUTEURS DE FILMS Au cours de la dernière assemblée du Syndicat des Distributeurs, le président, M. Jif, a fait un exposé de la situation créée par les accords franco-américains, les décisions 15 et 16 du C.N.C. et la rédaction du projet de décret d’application de la loi d’Aide temporaire. M. Jif a informé l’assemblée de l’accord passé entre la Fédération Nationale et le C.N.C. , au sujet du contrôle des recettes, afin de poursuivre l’assainissement du marché. Enfin, le Syndicat a décidé de créer un service contentieux destiné à régler les cas d’exploitants ayant négligé d’envoyer leurs bordereaux de recettes. MM. de Vidas. Henri Albert, Wiswald et Dubois, entourés de M. Raguis et des représentants de la presse corporative. Le Plastic, et Roger Dubois, directeur du Comptoir Cinématographique S. A., de Genève, qui distribue uniquement des films français. D’importants accords ont été passés entre ces personnalités suisses et M. de Vidas et un nouvel et très réel effort est commencé pour développer l’exploitation de nos productions sur ce marché devenu difficile. Nous reviendrons sur les possibilités de pénétration de nos films en Suisse alémanique, possibilités que nous devons développer. — L. O.