La Cinématographie Française (1948)

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; ' x Trentième Année N° 1288 4 DÉCEMBRE 1948 Prix : 30 Francs cuve RAPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ REVUE HEBDOMADAIRE LA PROPAGANDE A L’ETRANGER DANS LE CADRE DE LA LOI Quand verra-t-on le décret d’application de la loi d’Aide à l’industrie? C’est la question que nous posent de nombreux lecteurs. Il semble enfin que le règlement d’administration sera rendu public avant le 15 décembre. Chacun déplore le temps ainsi perdu depuis l'adoption, le 23 septembre dernier, par l’Assemblée Nationale, de la loi instituant une aide temporaire. Pour notre part, nous nous efforçons, depuis deux mois, de lutter contre les bruits plus ou moins fantaisistes qui circulent et s’accréditent, n’étant pas démentis par les textes officiels. AIDE A L’EXPLOITATION Cette semaine encore, nous croyons pouvoir dire, notamment, que les commissions d’examen des dossiers présentés par les exploitants ayant un droit au bénéfice de l’Aide temporaire, tant régionales que nationales, ne sont pas encore constituées. DIFFUSION DE LA PRODUCTION FRANÇAISE A L’ETRANGER L’une des questions qui provoquent également beaucoup d’intérêt dans l’esprit des membres de TRANSFORMATION DU “ PALLADIUM 99 Fermé en 1940, le Palladium, 83, rue ChardonLagache, à Paris, vient, après complètes transformations intérieures, d’effectuer sa réouverture. Si les éléments essentiels de cette salle : entrée, murs, plafond, nombre de places, n’ont pas été modifiés, par contre de profonds aménagements ont été réalisés. Les fauteuils, au nombre de 1.100, ont été changés, les tapis et rideaux de scène remplacés, un nouvel éclairage, par appliques, a été installé. Le proscénium, de cette ancienne salle de théâtre, a été supprimé. Les anciens appareils de projection et de son ont cédé la place à un équipement complet de la « Micro technica ». Au point de vue sécurité, la salle n’avait à subir que peu d’améliorations. En effet, elle possédait déjà des dégagements rapides. Deux escaliers desservent le balcon, qui contient 500 places, et des sorties boulevard Exelmans permettent d’évacuer rapidement l'orchestre. Malgré tout, signalons le revêtement spécial en fasérite, matière ignifuge et le remplacement de l’installation électrique, maintenant entièrement sous tubes d’acier. Les directeurs de cette salle moderne, classée dans la catégorie C, sont MM. Gagnepain. Les travaux ont été réalisés sous la direction de M. Bourgeois, architecte, par les maisons suivantes : Fauteuils et rideau de scène : Quinette ; cabine : Microtechnica ; staffs : Bisceglia ; revêtement : Nourrissat ; éclairage : Lumilux ; électricité . G.E.N.E.L.E.C. ; tapis : Pinton. — J. H. s D’AIDE l’industrie, est la création d’un organisme de propagande de nos films à l’étranger. Le montant de la subvention, prélevée forfaitairement sur les ressources du fonds d’Aide, sera fixé par un arrêté des ministres de l’Industrie et du Commerce, des Finances et des Affaires économiques, et le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil chargé de l’Information. Cette subvention sera allouée à une organisation professionnelle, dont le Conseil d'administration sera contrôlé par trois représentants de l’Administration qui pourront exercer un droit de veto à l’égard des décisions prises par ce Conseil. On a parlé d’un budget annuel de 30 à 35 millions de francs. On parle actuellement d’un budget de 50 à 55 millions de francs. Il semble qu'il n'est pas possible de prévoir le montant de ce budget, puisque l’organisme, totalement inexistant présentement, devra d’abord établir un programme, évaluer ses frais. A première vue, les chiffres avancés sont ou trop élevés ou pas assez. Ils sont trop élevés si l’on se contente d’organiser quelques galas à travers le monde, ils sont trop bas si l’on veut affecter à chaque pays un délégué des producteurs français qui devra, sur place, diriger la propagande vers le grand public, organiser des services publicitaires, faire venir des vedettes françaises, etc., etc., les taux de changes de la plupart des devises étrangères nous étant par trop défavorables. De toutes façons, le problème de la diffusion des productions françaises à l’étranger est fort difficile à résoudre. L’organisme futur pourra en tous cas utiliser les relations déjà existantes et vraisemblablement s’appuyer sur les attachés commerciaux ou culturels auprès des consulats. — Laurent Ollivier. — f A BERLIN, LA I.F. A. PRÉSENTE 15 NOUVEAUX FILMS FRANÇAIS L’extension de la distribution des films français à la bizone a permis également aux Berlinois des secteurs anglais et américains de faire connaissance avec nos films depuis le 15 octobre dernier. C’est le film Messieurs Ludovic qui a inauguré le programme d’une série de 32 films, suivi peu après par Quai des Orfèvres , film attendu avec impatience par le public de l'ancienne capitale allemande. Il a été présenté au Marmorhaus, un des plus grands et des plus chics cinémas de Berlin, miraculeusement épargné par les bombardements. On annonce aussi la sortie de Battement de Cœur, L’Affaire du Collier de la Reine, Antoine et Antoinette, Adieu Chérie, Roger-la-Honte et La Revanche de Roger-la-Honte. Suivront : Les Misérables (2 époques), Le Grand Elan, Narcisse, La Fille aux Yeux Gris, Copie Conforme, Non Coupable, Pour une Nuit d’Amour et L’Inévitable Monsieur Dubois. — Philippe Martel. ■'XXXXXXXXXXXIXXYTTra Suzy Delair et Paul Bernard dans une scène de PATTES BLANCHES, de Jean Grémillon. (Cliché Majestic Film.) LA SEMAINE POUR ROUVRES EST REPORTÉE La Maison de Retraite du Cinéma ( Domaine de Rouvres) communique : Devant l'impossibilité d’obtenir auprès des imprimeurs la livraison d’un million de billets, destinés à la perception de 5 francs au bénéfice de la Maison de Retraite du Cinéma, il a été décidé que cette semaine de solidarité cinématographique serait reportée au début du mois de février 1949. Il est, en effet, obligatoire que cette perception de 5 francs soit seulement facultative et ne soit pas concrétisée par une majoration du prix des places. La Direction Générale des Impôts a fait connaître, il y a 48 heures seulement, que seule cette formule permet d'obtenir la franchise de toutes taxes, mais nécessite, par contre, l'obligation de délivrer à chaque cotisant bénévole un billet spécial pris sur un carnet à souche. Les imprimeurs ayant fait savoir que les délais demandés étaient trop courts, il a paru plus sage au Conseil d’administration de reporter cette mesure à une date ultérieure. ♦ DAVID O. SELZNICK précise Certains journaux ayant annoncé la fusion des deux firmes américaines : « Selznick Releasing Organisation » et « United Artists » (Les Artistes Associés), David O. Selznick a tenu à préciser qu’il n’a jamais été, et ne saurait jamais être question d'une telle fusion, que des accords très limités sont en négociation entre les deux sociétés pour la réorganisation d'une partie de leurs services de distribution dans certains secteurs difficiles des Etats-Unis et qu’ils ne touchent nullement la distribution à l’étranger.