We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
çjCfXXXXXIX 1Z11.1XÏXXXXÏXÎ CIME
4t ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (
Suite page 12
)
LE CRIME ETAIT PRESQUE PARFAIT (A.)
(The Unsuspected)
Drame psychologique (104 min.) (V.O.-D.)
WARNER BROS
Origine : Américaine.
Prod. : Michael Curtiz-Charles Hoffman, 1947.
Réal. : Michael Curtiz.
Auteurs : Scén. de Ronald Mac Dou i gall, adapt. de Bess Meredyth, d’après le roman de Charlotte Armstrong, dial, de Jack Meredyth Lucas.
Chef-Opérateur : Woody Bredell.
Composition photographique : Frederick Richards.
Effets spéciaux : David C. Kertesz, Harry Barndollar et Robert Burks.
Musique : Franz Waxman.
liir. artistique : Anton Grot.
Décors : Howard Winterbottom.
Interprètes : Claude Rains, Joan Caulfield, Audrey Totter, Michael North, Constance Bennett. Hurd Hatfield,
F. Clark, H. Lewis, J. Lambert, R. Walker, N. Bryant.
Première représentation (Paris) : 1"' décembre 1948, « Le Triomphe ».
EXPLOITATION. — Un fdm américain de la série « crime parfait ».
Le « presque » restrictif du titre s’applique sans doute au scénario, dont le conventionnel n’a pourtant pas empêché le célèbre metteur en scène Michael Curtiz (Robin des Bois, Les Conquérants I , de réaliser quelques belles scènes. Les poursuites d’automobiles, principalement, sont fort prenantes. Pour publics moyens.
SCENARIO. — Victor Grandison (Claude Rains), célèbre romancier, gère la fortune de sa pupille, Mathilda Frazier (Joan Caulfield).
La secrétaire de « Grandi », Roslyn, se suicide dans des conditions mystérieuses. Son fiancé, Steven Howard (Michael North) s’introduit chez le romancier en prétendant être le mari de Mathilda, que l’on croit à ce moment noyée dans un naufrage, afin d’élucider le mystère de la mort de Roslyn. Mais Mathilda a été sauvée et survient. Elle brouille un peu les cartes en ne sachant pas très bien si elle a été mariée à Steven, Lui, en tout cas, a découvert la culpabilité de Victor qui, en plus du crime de sa secrétaire, tue sa nièce Althea en faisant croire que son mari l’a tuée et s’arrange pour provoquer la mort de ce dernier dans un accident de voiture. Il prépare ensuite « un suicide » de Mathilda et fait enlever Steven, Mais celui-ci a prévenu la police qui arrive à temps pour sauver la vie des deux jeunes gens et pour arrêter Victor.
REALISATION. — Robert Florey dit qu’il ne faut pas toujours « tirer » sur le metteur en scène, lequel est souvent victime des scénarios faibles ou stupides imposés à lui par les producteurs Ici, metteur en scène et producteur ne font qu’un ; ce qui ne change rien quant au scénario. Pourtant, la technique est parfaite, mais le conventionnel et la puérilité du sujet et des caractères font souvent sourire.
INTERPRETATION.— Claude Rains, grand acteur comme toujours parvient à sauver un personnage sans ! psychologie profonde. Joan Caufield i est une adorable pin-up. Audrey Tôt [ ter (Althea) confirme son talent mal | gré la faiblesse de son rôle. Michael ! North est sympathique mais un peu | mou. Constance Bennett tient le rôle d’une jeune femme fantaisiste. On regrette de la voir si peu. — P. R. i
SLACK GOLD (G.)
(Le Gagnant du Kentucky)
Comédie dramatique (90 min.) Cinécolor (V.O.-D.)
A. I. C.
Origine : Américaine, 1947.
Prod. : Jeffrye Bernard-Allied Artists.
Réal. : Phil Karlson.
Auteurs : Caryl Coleman, scén. d’Agnes Christine Johnston.
Chef-Opérateur : Harry Neumann.
Musique : Edward J. Kay.
üir. artistique : E. R. Hickson.
Montage : Ortho Lovering et Roy Livington.
Interprètes : Anthony Quinn, Katherine de Mille, Elyse Knox, Ducky Louie. Kane Richmond, Moroni Olsen, R. Hatton, Th. Hall, Ch. Strowbridge, D. Hickman.
Présentation corporative (Paris) : 30 novembre 1948, « Le Paris ».
EXPLOITATION. — Film d’aventures, en couleurs, dont l’action, située au Kentucky, a permis la réalisation de belles images d’extérieurs, parmi lesquelles une course de chevaux. Pour public populaire.
SCENARIO. — L’Indien Charley Eagle (Anthony Quinn) et sa femme Sarah (Katherine de Mille) recueillent Davey (Ducky Louie). Pour se procurer l’argent nécessaire pour faire couvrir « Black Hope », sa jument, Charley loue sa terre à une compagnie pétrolifère. Le jour où la première fontaine jaillit du sol, un poulain tout noir naît. Il est pour cette raison nommé « Black Gold ». Davey et Charley entraînent la bête pour le Derby. Mais l'Indien, blessé dans un accident, meurt. Davey monte le cheval et lui fait gagner la célèbre i course. Fière de son fils adoptif, ! Sarah reçoit, au nom de Charley, les trophées de la victoire.
REALISATION. — Quelques scènes d'aspect comique, d'autres cherchant à exprimer l’attendrissement, de beaux extérieurs, une course de chevaux, sont les éléments de ce film en couleurs (procédé Cinécolor).
INTERPRETATION. — Anthony Quinn, que l’on n’avait pas vu depuis longtemps, réapparaît sous les traits d'un Indien évolué. Katherine de Mille a du caractère. Ducky Louie monte bien à cheval. — P. R.
C'est le 3 décembre qu'est sorti au « Paris », en v.o., le film RKO en technicolor, La Fée Blanche (It’s a pleasure). La vedette en est Sonja Henie. entourée de Michael O'Shea et Marie McDonald.
LE JUSTICIER DE LA SIERRA (G.) (Panhandle)
Drame d'aventures (88 min.) (V.O.-D.)
A. I. C.
Origine : Américaine.
Prod. : John C. Champion-Allied Artists, 1948.
Réal. : Lesley Selander.
Auteur : Scén. de Blake Edwards. Chef-Opérateur : Harry Neumann. Musique : Rex Dunn.
Dir. artistique : Ray Boltz.
Montage : Ortho Lovering. Interprètes : Rod Cameron, Cathy Downs, Reed Hatley, Ann Gwynne, Dick Rock.
Présentation corporative (Paris) : 7 décembre 1948, « Le Paris ».
EXPLOITATION. — Un titre qui « accroche », des affiches et des photographies représentant un cow-boy revolvers aux poings et des chevaux en pleins efforts, favorisera l’accès des salles populaires à ce film émaillé de bagarres bien réglées.
SCENARIO. — John Sands (Rod Cameron), ancien shérif, apprend que son frère Billy a été « descendu ». Malgré la mise à prix de sa tête, il se rend dans la ville où eut lieu le crime, et ses soupçons se portent sur un certain Matt Garson (Reed Hadley), chef de bande. Ses soupçons se trouvent confirmés par l'attitude étrange de Matt, qui envoie à sa poursuite l’un de ses meilleurs tireurs. John obtient la preuve de la culpabilité de Garson, et réussit à tuer l’assassin. Il part ensuite se constituer prisonnier pour être plus vite libéré, afin d’épouser la ravissante J une (Anne Gwynne), ex-secrétaire de Matt.
REALISATION. — Bonne technique, dans le style du genre. Une belle chevauchée, une jolie et violente bagarre, des scènes qui se veulent angoissantes, tels sont les éléments de l'action. Le sépiacolor donne d’assez belles images avec une impression de relief, mais il assombrit les éclairages.
INTERPRETATION. — Rod Cameron, spécialiste de westerns, se trouve très à l'aise dans son rôle. Sa force et ses réflexes prompts soutiennent l’action. Cathy Downs et Anne Gwynne sont fort jolies. — P. R.
♦ Un film sur l’épopée de Stalingrad sera réalisé prochainement; Teherkasolf y tiendra le rôle du Président Roosevelt. Le metteur en scène Michaël Romm recevrait la tâche de terminer la 21' partie de Ivan le Terrible, commencé par l’illustre cinéaste Poudovkine, avant qu’il ne soit interdit.
CINÉ-SIÈGES
Vous offro toute
une gamme de
Fauteuils
&
Strapontins
45, rue Henri-Barbusse, AUBERVILLIERS
FLANDRE 01-08
SANG ET VOLUPTE (A.)
(Santa)
Drame (102 min.)
(V.O.-D.)
FILMS ARC DE TRIOMPHE
Origine : Mexicaine.
Prod. : Minerva, 1946.
Réal. : Norman Foster.
Auteurs : Adapt. de Francisco de P. Cabrera, d'après le roman de Don Federico Gamboa « Santa ».
Chef-Opérateur : Agustin Martinez Solares.
Dir. musical : Gonzales Curiel.
Musique ; Agustin Lara. Pomar, Cazvan, Garcia de Aralano, Maria Luis Suarez.
Décors : Elvira Olvera.
Dir. de Prod. : Enrique Morfin.
Montage : Charles Luis Kemball.
Interprètes : Ricardo Montalban, Esther Fernandez, José Cibrian, Victor Mendoza, Stella Inda, Fanny Schiller, Emma Roldan, Manuel Arvide.
Première représentation (Paris) : 24 novembre 1948, « Palace»; (Nice) : 24 novembre 1948, « Variétés ».
EXPLOITATION. — Le titre qui attire, le milieu où se déroule l’action, l’ambiance colorée, sont des éléments permettant d’assurer à ce film un succès auprès du public populaire. L’action dramatique et sentimentale agira sur la sensibilité du public féminin, tandis que la superbe course de taureaux plaira aux « afficionados ».
SCENARIO. — Vers 1850 au Mexique, Santa (Esther Fernandez) séduite, chassée de sa famille, se réfugie à Mexico et échoue dans une maison close dont elle ne tarde pas à devenir la vedette. Le pianiste aveugle. Hippolyto (José Cibrian) en devient follement amoui eux. Santa, devenue la maîtresse du matador Jaramedo (Ricardo Montalban), est victime d’une machination de Rubio (Victor Mendoza) qu’elle a abandonné pour Joramedo. Elle s’enfuit et c’est la déchéance. Hippolyto la retrouve dans les bas-fonds. Il la recueille mais Santa meurt après lui avoir dit son amour.
REALISATION. — C'est le metteur en scène américain Norman Foster qui a réalisé ce film lui donnant un équilibre et un rythme assez vivant. Les bas-fonds et lieux de plaisir de Mexico sont fort réalistes. La course de taureaux est une des plus intéressantes présentées à ce jour. Les photographies d’extérieurs sont par moment d'une rare beauté.
INTERPRETATION. — Esther Fernandez, d'une beauté typiquement espagnole, est fort émouvante. Elle joue avec sensibilité et finesse. Ricardo Montalban, jeune premier sympathique et fougueux, est un matador absolument dans la note. José Cibrian, en musicien aveugle, donne à son personnage une haute dignité. Bonne interprétation des très nombreux autres rôles. — P. -A. B.
•fr La Légion de la Décence américaine vient de placer le film français Martin Roumagnac (The Room upstairs) dans la catégorie C. Elle condamne le film parce que, dit-elle, il justifie une conduite immorale et contient des séquences suggestives et un suicide comme conclusion. Le film anglais Blanche Fury a été placé dans la catégorie B, c’est-à-dire à déconseiller, également pour « séquences suggestives ».