La Cinématographie Française (1948)

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rTXXXTTXXXXXXXXXXXTIXXn cilMÉ SERGE REGGIANI ET HfLÈNE PERDRIÈRE sont les nouveaux interprètes du Jt RAPÜIE E 19 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ HENRI DECOIN, HENRI JEANSON ET LOUIS JOUVET se retrouvent dans MYSTERE DE LA Le Cinéma français revient à sa source — ou presque. Il semble depuis deux ans, avec quelques films comme Fantômas, Rocambole et Rouletabille, qu’il veuille (ou plus exactement que certains producteurs veuillent) retrouver ces grands succès qui firent la joie du public d’il y a trente ans. Ils sont loin d’avoir tort, car ce genre d’action mystérieuse, aventureuse, angoissante, e encore ses amateurs, avec cette différence toutefois qu'à l’époque, les spectateurs s’attachaient au sujet alors qu’au jourd’hui leurs successeurs — ou les mêmes parfois — trépignent de contentement et s’exclament aux « effets », aux situations, qui les distraient plus qu’ils ne les émeuvent. Il suffit aux metteurs en scène de faire en sorte que leurs films ne puissent être pris au sérieux. C’est dans cet esprit qu’Henri Aisner réalise son premier grand film, Le Mystère de la Chambre Jaune, où les aventures de Rouletabille sont adaptées et mises au goût du jour. FICHE TECHNIQUE LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE Titre : LE MYSTERE DE LA CHAMBRE JAUNE. Prod. : ALCINA. Dist. : CORONA. Réal. : Henri Aisner. Assistants-Réal. : Stellio Lorenzi, Josette Lebrun. Auteurs : Adapt. et dial, de Wladimir Pozner, d’après le roman de Gaston Leroux. Chef-Opérateur : André Bac. Opérateur : Jacques Natteau. Deuxièmes Opérateurs : Roland Paillas, Daniel Diot. Décors : Max Douy. Assistants-Décorateurs : Jean André, Georges Lévy. Dir. de Prod. : Paul Joly. Montage : Claude Nicole, assistée de Denise Baby. Photographe : Henri Thibault. Script-Girl : Colette Crochot. Régie générale : Fernand Chaix. Régie adjoint : André Chabrol. Régie extérieurs : Basile Zriatchikoff, Jean Alexandre. Accessoiristes : Marcel Protat, René Albouze. Maquilleur : Louis Cari, assisté de G. Jacquin. Habilleuse : Fréda Debacker. Chef-Opérateur du Son : Fernand Janisse. Assistants du Son : Jacques Legras, Edmond Barthélemy. Enregistrement : Western Electric. Studios : Boulogne. Extérieurs : Versailles. Commencé le : 22 novembre 1948. Interprètes : Serge Reggiani. Hélène Perdrière, Marcel Herrand, Pierre Renoir, Lucien Nat, Janine Darcey, Gaston Modot, Fabien Loris, Arthur Devère. Sujet (genre) . Film policier d'aventures. Cadre-époque : Moderne. Résumé du scénario. — Mathilde (H. Perdrière), fille de l’illustre professeur Stangerson (P. Renoir), est assaillie dans la chambre jaune où travaille son père. Le capitaine Larsan (M. Herrand) enquête. Un journaliste, Rouletabille (S. Reggiani) fait de même. Après de nombreuses aventures, ce dernier parvient à démasquer le coupable. CHAMBRE JAUNE par Wladimir Pozner, d’après le célèbre roman de Gaston Leroux. A vrai dire, ce film n’est pas le premier que tourne Aisner. En 1939, après avoir été assistant de Max Ophüls et de Pierre Billon, Aisner avait commencé un film que la guerre laissa inachevé. Puis il partit pour Hollywood où il devint assistant-monteur, puis monteur, puis réalisateur LE MYSTERE DE LA CHAMBRE JAUNE, avec Serge Reggiani et Gaston Modot. (Cliché Alcina.) « d’effets spéciaux » dont ceux de Docteur Jekyll et Mr. Hyde, enfin, directeur de production, scénariste ou metteur en scène de films policiers et d’aventures. On peut en tous cas considérer Le Mystère de la Chambre Jaune comme sa première œuvre d’importance. Le cadre de l'action est un château, un triste château, d’aspect bourgeois, un peu abandonné, avec ses pièces et ses couloirs, nombreux et sombres, avec la chambre jaune et un parc. Le domaine de la Table, près de Rambouillet, accueillera bientôt les cinéastes qui y tourneront les raccords d’extérieurs. Mais les principales scènes sont et seront tournées au studio de Boulogne, soit au groupe Clément, soit au nouveau groupe Bellevue encore en construction dont les plateaux, bien qu'ayant déjà abrité quelques films, n’avaient jamais été utilisés sur toute leur surface ; c’est l’excellent décorateur Max Douy qui eut ce privilège pour les besoins de ce film. Il a construit ou plus exactement aménagé là un angle de parc, avec ses touffes d’herbe, disséminées sur le sol ensablé, avec ses murs de clôtures, ses arbres, son fouillis artistique. Samedi dernier, on tournait dans ce décor la scène finale du film, celle où l’assaillant de la charmante Mathilde (Hélène Perdrière), pourchassé, sera pris dans les faisceaux d’un phare d’auto manœuvré par Rouletabille (Serge Reggiani). André Bac, le nouveau chef-opérateur qui fit ses premières armes — dans ce nouvel emploi — avec Daquin pour Le Point du Jour manœuvre un puissant projecteur d’arc, tandis que le premier assistant, Stellio Lorenzi, actionne calmement un colt frontière 45 dont le bruit formidable n’impressionne personne sur le plateau, pas même la script-girl Colette Crochot. Après Le Mystère de la Chambre Jaune, la Société Alcina produira Le Parfum de la Dame en Noir, sorte de suite au précédent film que réalisera la même équipe, mais alors sous la direction de Louis Daquin. — P. R. ENTRE II h. Le metteur en scène, la vedette et le dialoguiste de Les Amoureux sont seuls au Monde — Henri Decoin, Louis Jouvet et Henri Jeanson — se retrouvent dans un film que Ton tourne actuellement aux Studios de Billancourt. ENTRE 11 HEURES ET MINUIT, interprété par Louis Jouvet et Léo Lapara. (Cliché J. Roitfeld-Francinex.) Ce film, primitivement intitulé Odéon 36-72, puis Une Drôle d’Histoire, s’appellera Entre 11 heures et Minuit. L’explication de ces différents titres est fort simple. Le scénario, adapté par Henri Decoin et Marcel Rivet, d’après un roman de Claude Luxel, raconte l’histoire, di'ôle, d’un inspecteur de la Police Judiciaire (tél. Odéon 36-72) qui, chargé de l’enquête afférente à un crime commis entre onze heures et minuit, tombe amoureux de l’assassin, la propre maîtresse du mort. « Je cherche à réaliser un film gai, nous dit Henri Decoin. Le scénario est un peu faible, les dialogues abondants, mais il y a place, quand même, pour quelques situations qui, j’espère, porteront. » Le décor où nous sommes est la classique pièce des « aveux spontanés », tel qu’il en existe Quai des Orfèvres, assez « crasseuse » et en fouillis. Louis Jouvet incarne à nouveau un inspecteur de la P. J., mais contrairement à celui du film de H. -G. Clouzot : « ...Celui-là, nous dit-il, est un inspecteur mondain; il aime la vie et le whisky... il est bien habillé. Je suis monté en grade... mais le boulot est le même. » Le fait est... Nous sommes dans le grand monde, ou presque et les nécessités d’économie ou l’exiguité du plateau F font qu’une simple porte sépare le triste décor de la P. J. d’un luxueux complexe d’appartement de Passy, celui de la meurtrière, Madeleine Robinson, directrice d’une maison de couture. « Ce qui m’intéresse dans ce film, nous confie Nicolas Hayer, le directeur de la photographie, c’est justement ces oppositions : éclairages tantôt violents, réalistes, tantôt adoucis et enveloppants, pour les défilés de mannequins, par exemple. » Car la haute couture, au cinéma, sous-entend mannequins et robes, et celles-ci, bien souvent dans les films français, viennent de chez Jacques Fath; c’est le cas ici. Hayer ne crée pas seulement à la P. J. ses éclairages réalistes. Il a dû, auparavant, les improviser dans un souterrain, près de la place des Ter ET MINUIT nés, pendant cinq nuits consécutives, celles au cours desquelles sévit l’épais brouillard. Joie sans mélange. Mais il est sorti vainqueur de la lutte contre l’obscurité et les intempéries. Heureusement, la température et les éléments furent plus cléments la nuit où l’on tourna à la station de métro Passy. Souhaitons qu’il en soit de même p.our les prises de vues à venir, sur un quai de la gare de Lyon. Ce sera tout pour les extérieurs. Ensuite, on terminera le film dans les décors d’Alex, au studio : les salons de la maison de couture et un bistro. Dans chadun d’eux évolueront les personnages qu'ils nécessitent, naturellement : Léo Lapara, inspecteur en second, Robert Arnoux, gangster, et; Robert Vattier. Puis le tournage sera terminé et Anik Millet assistée de Paulette Robert, pourra parachever le montage. P. Robin. FICHE TECHNIQUE [ ENTRE ONZE HEURES ET MINUIT (Ex-Odéon 36-72-Une Drôle d’Histoire) Titre : ENTRE ONZE HEURES ET MINUIT. Prod. : J. ROITFELD-FRANCINEX. Dist. ; FRANCINEX. Réal. : Henri Decoin. Assistants-Réal. : Wladimir Roitfeld et Jacques Collin. Auteurs : Scén. et adapt. de Marcel Rivet et Henri Decoin, d’après le roman de Claude Luxel. Chef-Opérateur : Nicolas Hayer. Opérateur : Noël Martin. Deuxièmes Opérateurs : Paul Souvestre et Pierre Charvan. Musique : Henri Sauguet. Décors : Emile Alex. Assistant-Décorateur : Marin. Dessinateur : Camille Demangeot. Dir. de Prod. : Constantin Geftman. Montage : Annik Millet, assistée de Paulette Robert. Photographe : Raymond Bécué, Script-Girl : Nicole Bénard. Régie générale : André Guillot. Régie adjoint : Alexandre Laurier. Régie extérieurs : Maurice Jumeau. Accessoiristes : Roger Jumeau et René Villecoq. Maquilleur : Serge Gléboff. Habilleuse : Marie-Yvonne Le Dantec. Tapissier : Thiébault. Chef-Opérateur du Son : William Sivel. Assistant du Son : Laroche. Enregistrement : Western Electric. Studios : Billancourt. Extérieurs : Paris. Commencé le : 6 novembre 1948. Interprètes : Louis Jouvet, Madeleine Robinson, Robert Arnoux, Jean Meyer, Léo Lapara, Yvette Etiévant, Marianne Hardy, Gisèle François, Jacqueline Mansard, Paul Barge. Sujet (genre) : Comédie policière. Cadre-Epoque : Moderne. Résumé du scénario. — Un crime a été commis entre 11 heures et minuit. L'inspecteur Perpignan (L. Lapara), chargé de l’enquête, est frappé de la ressemblance qui existe entre la victime et son supérieur, l’inspecteur principal Carrel (L. Jouvet). Cette ressemblance facilite la tâche de l’inspecteur et lui permet de découvrir l’assassin, qui n’est autre que l’ex-maîtresse du mort, la grande couturière Lucienne (M. Robinson). Eperdûment amoureux d’elle, Carrel fera tout pour adoucir sa peine.