La Cinématographie Française (1948)

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20 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ # ANALYSE CRITIQUE ; * ' DES FILMS # PSEfSE A HOMMES (A.) Drame policier <85 min.) FILMS FERNAND HIVERS Origine : Française. Prod. : Codo-Cinéma, 1948. Réal. : Jean Loubignac. Auteurs : Scén. orig. de Jaffé, adapt. de J. Loubignac, dial. d’André Haguet. Chef-Opérateur : Lucas. Musique : Vincent Scotto. Décors : R. Druard. Dir. de Prod. : Cl. Dolbert. Montage : Delannoy. Chef-Opérateur du Son : Frankiel. Interprètes : Albert Préjean, Micheline Francey, Junie Astor, Luce Feyrer, Georges Vitray, Abel Jacquin, Jean Didier, René Hell, J. Debrey. Présentation corporative (Paris) : 14 décembre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film policier classique, avec rebondissement final, produit par Claude Dolbert. Scènes d’actions, ambiance du « milieu », inspecteurs-gangsters, Albert Préjean, Micheline Francey et Junie Astor sont les éléments d’exploitation de ce film pour public populaire. SCENARIO. — Le gangster Paul Kraemer (J. Didier) s’évade pendant son transfert de Lyon à Paris. Le commissaire Chevrel (A. Jacquin) se lance sur sa piste. Jo-laPincette (R. Hell), ancien complice de Kraemer, aide de Bobby (A. Préjean) et Bastien (G. Vitray) commettent de nombreux méfaits sous le nom de Kraemer. Ce dernier et sa maîtresse Fernande (L. Feyrer), retirés à la campagne sont déroutés ainsi que la police. Enfin, après une idylle sentimentale venue se greffer sur ce drame, le film se termine par un coup de théâtre. REALISATION. — Le thème du sujet est intéressant, mais les développements du scénario sont monotones, classiques, poncifs. La mise en scène est très simple, appuyée sur d’abondants dialogues. Assez belles photographies. INTERPRETATION. — Albert Préjean est semblable à lui-même. Micheline Francey, jolie, manque de direction. Junie Astor, charmante, interprète sobrement un rôle assez faible. Abel Jacquin joue au policier. SPORT ET PARAPLUIE Documentaire (17 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : Les Films du Griffon, 1947. Réal. : André Michel. Auteurs : Scén. et commentaires d’André Netter et A. Michel. Musique : Barbaud. André Michel (auteur de La Rose et le Réséda, Grand Prix du Documentaire à Venise 1947) vient de présenter Sport et Parapluie, aperçu sur le problème de l’éducation sportive. C’est une critique parfois très mordante et spirituelle de la façon toute « administrative » dont les services officiels comprennent et « encouragent » le sport... Après de très beaux discours, trop souvent on rogne les maigres crédits et l’on détruit des stades, tout en préparant d’autres discours... Le problème, cependant, est absolument capital et la sauvegarde de la nation est après tout, celle des Français eux-mêmes. Le mouvement est animé et rapide. Les images, souvent très belles. Le commentaire amusant. AU CARREFOUR DU SIECLE (G.) (Beginning or the End) Documentaire romancé (113 min.) (V.O.) M.G.M. Origine : Américaine, 1947. Prod. : M.G.M. , Réal. : Norman Taurog. Auteurs : Scén. orig. de Robert Considine, dial, de Frank Wead. Chef-Opérateur : Ray June. Effets spéciaux : W. Newcombe, A. Arnold Gillespie. Musique : Daniele Amfitheatrof. Dir. artistiques : Cedric Gibbons, Hans Peters. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Samuel Marx. Conseillers techniques scientifiques : Dr. Edward R. Tompkins, Dr. David Hawkins et W. Bradford Shank. Conseillers techniques militaires : William A. Consoline Col. A.U.S., Charles W. Sweeney, Lt. Col. A.C. Chef-Opérateur du Son : D. Shearer. Interprètes : Brian Donlevy, Robert Walker, Tom Drake, Beverly Tyler, Audrey Totter, Hume Cronyn, H. Hatfield, J. Calleia, G. Tearle, V. Francen, R. Haydn, J. Haie, J. Litel, H. O’Neill, W. Anderson, B. Nelson, A. Baker, L. Stossel, J. Hamilton, F. Fergusson. Première représentation (Paris) : 10 décembre 1948, « Normandie ». EXPLOITATION. — • Documentaire romancé sur la fabrication de la première bombe atomique. Ce film est tourné dans un style réaliste et comprend de « reels » d'actualités tirés des archives secrètes américaines. Cette tentative de vulgarisation prend un très grand intérêt. Agrémentée de vues particulièrement poignantes sur le bombardement d’Hiroshima et d’une intrigue amoureuse, elle intéressera le public surtout évolué. SCENARIO. — Dans un laboratoire de Chicago le savant italien Enrico Fermi (Joseph Calleia) arrive à provoquer la fission de l’atome d’uranium. Le président Roosevelt (Godfery Tearle) , après bien des hésitations, décide de faire construire une bombe atomique. Les travaux sont surveillés par le général Groves (Brian Donlevy) et le colonel Nixon (Robert Walker). Tout d’abord une pile est essayée, puis la première bombe est expérimentée dans le désert du Nouveau Mexique. Le président Truman donne l’ordre de l’employer contre le Japon... L’ère atomique commence. REALISATION. — La mise en scène de Norman Taurog a un style très direct, rappelant celui des reportages. Laboratoires scientifiques, pile atomique, usines de l’atome, fournissent des cadres très particuliers à une action pourvue de dialogues abondants et souvent moralisateurs. Les scènes d’explosion atomique, le montage de la bombe en vue des côtes japonaises et le bombardement d’Hiroshima forment des séquences inoubliables. INTERPRETATION. — La principale interprète n’a pas à être jugée ici, c'est la « bombe atomique ». Brian Donlevy, Robert Walker, Tom Drake et Victor Francen jouent avec conscience et naturel dans un style vériste. +■ J. L. MICHELINE PRESLE TOURNERA POUR LA 20th CENTURY FOX C’est maintenant officiel. Micheline Presle, la grande vedette française qui vient de recevoir la « Victoire » du Cinéma français pour sa création du Diable au Corps, a été engagée par la 20th Century Fox. Elle est partie jeudi matin pour Hollywood. L’HOMME D’OCTOBRE (A.) (The october Man) Drame psychologique et d’atmosphère ( 95 min. ) (V.O.-D.) PATHE-CONSORTIUM-CINEMA Origine : Britannique, 1947. Prod. : Eric Abler-J. Arthur Rank. Prod. associé : Phil C. Samuel. Réal. : Roy Baker. Auteur : Scén. d’Eric Abler. Chef-Opérateur : Erwin Hillier. Musique : William Alwayn, exécutée par le London Symphony Orchestra, sous la direction de Muir Mathieson. Décors : Vetchnsky. Dir. de Prod. : Filippo del Giudice. Montage : Allan L. Jaggs. Interprètes : John Mills, Joan Greenwood, Edward Chapman, Kay Walsh, Joyce Carey, Katherine Lacey, Frederick Piper, Félix Aylmer, Adriann Allen. Présentation corporative (Paris) : 9 décembre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film britannique de bonne qualité, au caractère de drame psychologique, baignant dans une atmosphère policière prenante. L’excellent acteur John Mills est en vedette. SCENARIO. — Jim Ackland (John Mills) est blessé dans un accident d’autobus, qui cause la mort d’une petite fille qu’il avait à charge ce jour-là. Conduit dans un hôpital, il en sort un an après, et pense au suicide. Il loue une chambre et fait la connaissance de Molly, déjà courtisée par un homme d’allure étrange, M. Peachey, locataire de l’hôtel. Un soir, on trouve Molly assassinée ayant à ses côtés un chèque signé Ackland. Les soupçons de la police se portent sur Jim. Seule Jenny, jeune fille dont il est amoureux, croit en son innocence. Elle l’aidera à démasquer le vrai coupable et le fera triompher de son complexe du suicide. REALISATION. — Le scénario, un peu confus et conventionnel dans son déroulement, est d’une conception assez littéraire. Certaines scènes pourtant ne manquent pas d’attraits. La technique est simple mais juste, les cadrages sont choisis. Belles photographie. INTERPRETATION. — Homogène. John Mills, excellent acteur souvent apprécié, joue avec intelligence et sobriété. Ses partenaires, peu connus ou inconnus, tiennent leur rôle avec conviction. Mais tous les interprètes de ce film sont trahis par le doublage. « P. R. UN JOUR D’ETE EN LAPONIE (G.) Documentaire ( 17 min. ) FRANFILMDIS Origine : Française. Prod. : Franfilmdis, 1948. Réal. : E. Logereau. Chef-Opérateur : Roger Moride. Musique : Marius-François Gaillard. Montage : M. Logereau. Présentation (Paris) : 29 septembre 1948, « Marbeuf ». Cinq jeunes techniciens ont rapporté d’un voyage en Laponie une intéressante étude sur la vie et les mœurs des Lapons. Ils montrent les difficultés auxquelles ces peuplades nomades ont à faire face pour assurer leur subsistance. Le renne est la richesse principale du pays, utilisé comme bête de somme de son vivant, sa chair nourrira ensuite les Lapons, tandis que sa peau servira à faire des vêtements, des tentes et des chaussures. On assiste à la difficile capture d'un renne dans la Tundra désertique. — G. T. OYAPOC (G.) Reportage (25 min.) FRANFILMDIS Origine : Française. Prod. : Franfilmdis, 1948. Réal. : Jean Hurault. Chef-Opérateur : Jean Hurault. Musique : Marius-François Gaillard. Montage : Alfred Chaumel. Présentation (Paris) : 30 septembre 1948, « Marbeuf ». Pour la première fois ont été filmées les rives de l’Oyapoc, fleuve qui sépare la Guyane française du Brésil. Les cinéastes ont remonté le fleuve, et ont visité les tribus d’indiens Oyampis, vivant à l’état sauvage en pleine forêt vierge. Certains indigènes s’épuisent en une peu fructueuse recherche de l’or; ils souffrent des fièvres et leur vie est misérable. Ils reçoivent les Français avec joie et les accompagnent dans leur expédition. La réalisation du film est très réussie malgré les immenses difficultés qu’eurent à surmonter les techniciens. — G. T. ■î» M. André Morice, secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique, à la Jeunesse et aux Sports, a organisé, le 14 décembre 1948, à 20 h. 45, à la Maison de la Chimie, un gala cinématographique « Jeunesse et Sports ». Au cours de ce Gala ont été notamment présentés pour la première fois les films Entrez dans la Danse, réalisé par Roger Leenhardt ; M. Durand revient au Sport, réalisé par Albert Mahuzier, ainsi que Le Reportage en Itouxcolor de la réception des athlètes olympiques par M. le Président de la République. ♦ RD.PERRY REPRÉSENTANT POUR LA DIFFUSION COMMERCIALE DES FhMS DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE * COURTS MÉTRAGES 35 eM6 mm. * DOCUMENTAIRES MAGAZINES * 27, rue DE la roche foucauld PARIS (9e) TÊL TRINITÉ 50-81