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La Cinématographie Française (1948)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ xxxxxm «ne». RAPHIE ISE ITYTTYTXXYXXTrKXYYYYirrn Les deux plus importantes salles de Paris, le Gaumont-Palace et le Rex, viennent de signer avec RKO le grand film en Technicolor, de Walt Disney, LES TROIS CABALLEROS, où le célèbre réalisateur a mêlé, sur l’écran, personnages vivants et dessins animés et qui a connu dans le monde entier un succès sans égal. Ci-contre, Donald Duck prend des leçons de samba avec la ballerine mexicaine Carmen Molina. phique de la S.N.C.F., sous la supervision de M. O. Leduc, ingénieur en chef de la reconstruction S.N.C.F., présente un intérêt particulièrement prenant. Presque toutes les scènes sont des documents authentiques et quand il fallut reconstituer quelques séquences, les scènes furent tournées sur l’emplacement de l’action et avec leurs protagonistes. Ce film, commenté par Claude Dauphin, constitue une suite à La Bataille du Rail. Elle est ainsi susceptible de remporter un accueil chaleureux dans les salles commerciales. — J. L. « D’HOMME A HOMMES » débute bleu aisx U.S„A0 Le journal coopératif du Cinéma américain « Variety », dans son dernier numéro, laisse pressentir que D’Homme à Hommes va connaître un très grand succès aux U. S. A. Il écrit en effet : « La France peut être fière de ce film. D’Homme à Hommes est offert pour l’exportation aux IJ.S. A. et doit bien marcher comme film étranger, car c'est un des plus beaux efforts des Français. M. Albert, qui a produit La Grande Illusion , s’est entouré des meilleurs talents français et les résultats sont très appréciables. « Bien que ce film soit à la gloire de Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge Internationale, il est aussi à la gloire de l’acteur JeanLouis Barrault. « Le jeu de Barrault dans ce film est de loin supérieur à n’importe quel autre acteur français. Cette année, Bernard Blier, l'ami de Dunant, montre une grande capacité pour un grand rôle... » L’objectivité et parfois même la dureté des critiques de notre confrère américain donnent à ces lignes une valeur particulière. LES CONDITIONS D'EXPLOITATION DE “ LA BELLE MEUNIÈRE" SONT FIXÉES On sait que l’exploitation de La Belle Meunière, tourné en Rouxcolor, nécessite la pose d'un objectif spécial sur les appareils de projection. Les conditions de fourniture de cet objectif aux directeurs déterminent, on s’en rend facilement compte, les possibilités et les modalités d’exploitation du film de Marcel Pagnol et par conséquent de tous les autres films tournés en Rouxcolor. A la suite de pourparlers engagés entre, d’une part, M. Barrière, président du Syndicat Français et, d’autre part, la société Gaumont, distributrice de La Belle Meunière, et les frères Roux, inventeurs du procédé, les conditions de location des objectifs ont été déterminées comme suit : 10.000 francs par semaine de projection pour les salles passant les actualités en première semaine. 5.000 francs par semaine pour les salles passant les actualités à partir de la deuxième semaine. Par contre, les frais de déplacement et de séjour de l’ingénieur chargé de la mise au point des appareils de la salle sont fixés forfaitairement, quel que soit le temps passé, à 10.000 fr. D’autre part, la Direction des Prix a donné l’autorisation d’augmenter le prix des places dam une limite n’excédant pas 100 %. La majoration du prix des places est laissé au libre-arbitre des directeurs, avec, toutefois, un minimum de 10 francs par place et un maximum de 100 %. Le montant de cette majoration fera l’objet, aptes déduction des taxes, d’une compte spécial. Le directeur déduira, par priorité, les frais de location et d’installation des objectifs, ainsi qu’il est dit plus haut. Trois cas peuvent, par conséquent, se présenter : A. — Le montant de la majoration, après déduction des taxes, couvre exactement les frais de location et d’installation de l’objectif exposés ci-dessus : l’intégralité de cette somme sera versée par le directeur au distributeur et transmise par ses soins à la société Rouxcolor. B. — Le montant de cette majoration, après I déduction des taxes, est plus élevé que les frais précisés ci-dessus : 1° Le total des frais sera versé par le direc J teur au distributeur et transmis par ses soins j à la Sté Rouxcolor. 2° L’excédent sera décompté entre le directeur et le distributeur au même pourcentage \ que le bon de commande. C. — Le montant de cette majoration, après déduction des taxes, ne couvre que partiellement les frais indiqués ci-dessus : Dans ce cas, MM. Roux, inventeurs du procédé Rouxcolor, sont d'accord pour supporter seuls la perte occasionnée par cette insuffisance du montant de la majoration. Le distributeur ne leur transmettra donc que le montant encaissé par le directeur au titre de la majoration du prix des places. Cette question étant réglée à la satisfaction des intéressés, reste à équiper les salles de cinéma en objectifs spéciaux. M. Lucien Roux, lors d’une présentation de deux courts métrages en Rouxcolor, nous a déclaré pouvoir équiper 8 salles par mois, de janvier 1949 à mai, et 80 à partir de ce mois. De son côté, M. Saiard, directeur général de la S.N.E.G., lors d’une émission de la « Tribune de Paris », à la radio, a déclaré, la semaine dernière, envisager l’équipement de 600 salles. Jacques Lamasse. « La Renaissance <âu Rmï » en Cala ®aïi@ Pieyeî Mercredi dernier, sous la présidence de M. Queuille, président du Conseil, assisté de nombreux ministres de son cabinet, a été projeté en grand gala le film, La Renaissance du Rail, produit par la S.N.C.F. Cette réalisation de Georges Chaperot, utilisant des documents de la Section cinématogra I Le pont d'Orléans avant et après sa reconstruction par la S.N.C.F.