La Cinématographie Française (1948)

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rrYYTTXYXXXXXXXXXXXXXXa CUVE RAPH1E ISE LA PRODUCTION FRANÇAISE rTTWTTTfWrmWMM—'.ÏT I I^M ^ Jean-Paul PAULIN réalise L'INCONNUE N° 13 avec René DARY et Marcelle DERRIEN SUR LA COTE D’AZUR La première partie du plan de production des Studios de La Victorine est maintenant établie, sauf modifications ultérieures. De janvier à juin, trois films au moins seront réalisés. Tout d’abord, un film de Léon Mathot pour la Société Africaine Cinématographique, La Danseuse de Marrakech, d’après une nouvelle de Léopold Gomez qui en a fait l’adaptation. Le directeur de production est M. Florat. La construction des décors commencera le 15 janvier, et les prises de vues vers le 7 février. Ensuite, ce sera au mois d'avril une production Spéva Films distribuée par Discina, Le Roi, mise en scène probable de Pierre Billon, directeur de production M. Baum. La vedette de cette importante production due à l’initiative de M. Safra, sera le grand fantaisiste Maurice Chevalier. Le troisième film sera une production André Hugon, d’après une nouvelle de Philippe Oppenheim, Peter Crabb. Cette réalisation sera mise en chantier fort vraisemblablement en mars. Plusieurs autres films sont également prévus pour le premier semes tre de 1949, tant aux Studios de La Victorine qu’en extérieurs mais comme il n’y a encore rien de définitif à leur sujet, il est quelque peu prématuré d’en parler. C’est définitivement le 17 janvier que sera donné le premier tour de manivelle de la Production Océan Films-Paris-Nice Productions, Les Comédiens Errants, que mettra en scène C.-F. Tavano et dont la vedette sera Françoise Rosay, d’après un scénario original de MM. L. Vittet et M. Hillero, arrangements de Jean Pariny, adaptation de Jean Faurez, dialogue de M. Clavel. •î» Pour ce qui est des Studios de Marseille, il est fortement question d’une reprise de ceux-ci par un groupe comprenant, outre des producteurs et distributeurs, une vedette fort connue et un metteur en scène y ayant fort souvent travaillé. La réalisation rapide de ce projet donnerait du travail au personnel actuellement en chômage. — P.-A. Buisine. Avec son dernier film, La Voix du Rêve, J. -P. Paulin avait tenté une expérience, celle de le réaliser uniquement en décors naturels. Cette expérience ayant parfaitement réussie, il reprend la même formule pour celui qu’il tourne actuellement, L’Inconnue n» 13. Cette production Francinalp, qui sera distribuée par Ciné-Sélection, est bâtie autour d’un scénario original du regretté Jean Choux. J. -P. Paulin et Albert Husson en ont écrit l’adaptation et le dernier nommé les dialogues. Paris, ses rues, les quais de la Seine, les Halles, les fêtes foraines sont largement mis à contribution. On tournera également à l’intérieur de certains immeubles de la capitale comme : maisons de couture, asile d'aliénés, bureau de journal, etc. Le film y trouvera une vie, une authenticité, une atmosphère que ne peuvent toujours donner des reconstitutions. C’est près du Châtelet, à l’angle du quai de la Mégisserie et de la rue Edouard-Colonne que J.-P. Paulin et son équipe se sont installés. Près de la caméra qui vient d’être placée, suivant les indications du chef-opérateur Marcel Grignon, un clochard parle au metteur en scène. Malgré sa barbe de huit jours, son chapeau informe, son pardessus plus qu’usagé, serré à la taille par un morceau de ficelle, les spectateurs qui se sont groupés rapidement autour des cinéastes ont reconnu René Dary. Le spectacle est d’ailleurs aussi bien derrière la caméra que devant. Les badauds s’interrogent sans se connaître, demandent même des précisions à J.-P. Paulin qui répond simplement, s’amusant beaucoup de l’intérêt qu’il suscite en ayant placé sa caméra dans la rue. Il y a les spectateurs qui sont au courant et qui renseignent béné René Dary, clochard, pour L’INCONNUE N» 13. (Cliché Ciné-Sélection.) volement les ignorants. Il y a les abonnés, ceux qui ont vu tourner la veille et qui sont revenus aujourd’hui. Mais la demande la plus sympathique est sans doute celle-ci que nous avons entendue : « Comment s’appelle le film? Et quand est-ce qu’on le verra? » Car on peut être sûr que tous ceux qui ont vu tourner ces scènes auront à cœur de voir le film dès sa sortie et d’y emmener parents et amis, par curiosité certes, mais aussi pour avoir la fierté de dire, en reconnaissant tel passage à l’écran: « J’y étais !» Les apparences sont trompeuses : René Dary, qui est si parfaitement grimé, ne joue pas le rôle d’un clochard dans l’histoire, mais celui d’un journaliste qui, pour les besoins d’une enquête, a pris ce déguisement. Au cours de ce reportage, il rencontre un enfant, rôle tenu par le petit Guy Fournier, dont l’allure l’intrigue. Avec Pierre Louis, qui est son pho > tographe, il trouvera la mère de l’enfant, personnage interprété par Janine Miller et l’amour sous les traits de Marcelle Derrien. Cependant, si l’enquête de ce journaliste le mène du monde des clochards à l’hôpital Sainte-Anne, elle le conduit aussi dans des maisons de couture et ces oppositions si diverses produiront certainement un curieux et agréable contraste. Qui, ajouté à la qualité du film et à la popularité des interprètes, provoquera sans aucun doute le même intérêt que soulève déjà sa réalisation. Jean Houssaye. « ^EN-FILMS va tourner •J» On demande un Assassin, un scénario sur une pièce policière gaie d’Ernest Neubach, sera réalisé en 1949 par l’auteur pour Pen-Films. Ce film sera vraisemblablement le premier d’une série de trois productions qui comprend également Les Violons du Ciel et Le Miracle. FICHE TECHNIQUE L.’lACOAAUI£ A" 13 Titre : L’INCONNUE N» 13. Prod. : FRANCINALP. Dist. : CINE-SELECTION. Réal. : Jean-Paul Paulin. Assistants-Réal. : F. Gir et P. Biro. Auteurs : Scén. de Jean Choux, adapt, d’A. Husson et J.-P. Paulin, dial. d’Albert Husson. Chef-Opérateur : Marcel Grignon. Opérateur : Emile Villerbue. Musique : Georges Van Parys. Dir. de Prod. : Hervé Missir. Montage : Renée Guérin. Photographe : Raymond Heil. Script-Girl : Andrée Rusé. Régie générale : J. Leriche. Régie adjoint : Robert Guilbert. Régie extérieurs : Robert Christidès. Accessoiriste : Jean Catala. Maquilleur : Arakélian. Habilleuse : Paulette Bi-yau. Chef-Opérateur du Son : René Louge. Assistant du Son : Marcel Corvaisier. Enregistrement : F.I. F.. Système Picot. Studios : Tourné en décors naturels. Extérieurs : Paris, Garches. Commencé le : 2 décembre 1948. Interprètes : René Dary, Marcelle Derrien, Pierre Louis, Marc Lussac, Mady Berry, Janine Miller. Sujet (genre) : Film réaliste. Cadre-époque : Paris et les environs. Moderne. Résumé du scénario. — Au cours d’une enquête, un journaliste (R. Dary) rencontre un enfant qui, seul, s’est lancé à la recherche de sa mère. L’enquête les conduit dans divers milieux et finalement dans un asile d’aliénés. Là, une jeune femme, qui a failli perdre la raison à la suite d’un accident, pourrait être la maman du bambin. Les dernières heures de son passé, avant l’accident, sont projetées devant la malade. Celle-ci retrouve brusquement la mémoire. L’enfant connaîtra enfin la douceur d’un foyer et le journaliste peutêtre l’amour d’une charmante interne (M. Derrien). Juliette Fabert et Ardisson dans L’ECOLE BUISSONNIERE. (Cliché Coopérative Générale du Cinéma Français.) 'Idée amusante, publicité originale que cet envoi de cartes-lettres qui. à première vue, ressemblent à des quelconques missives écrites hâtivement. Elles vantent en réalité la drôlerie de Métier de Fous et rappellent que le film passe actuellement au « Cinécran-Caumartin ». Une scène de PATTES BLANCHES interprétée par Fernand Ledoux et Michel Bouquet et réalisée par Jean Grémillon. (Production Majesttc-Film. Distribution Discina.)