La Cinématographie Française (1948)

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18 ijxjjulzxxxxxxxxzzxzxxjjd cime RAPH1£ ISE ■ r ' y ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (Pasguf20) # Une scène du film LES DIEUX DU DIMANCHE, avec Marc Cassot. (Cliché Films F. Hivers.) LES DIEUX DU DIMANCHE Comédie dramatique (95 min.) FILMS FERNAND RIVERS Origine : Française. Prod. : Bervia-Films, 1948. Réal. : René Lucot. Auteurs : Scén. orig. de Pierre Jarry et R. Lucot, adapt. et dial, de P. Jarry. Chef-Opérateur ; René Gaveau. Musique : Jean Yatove. Décors : Robert Hubert. Dir. de Prod : Lucien Viard. Montage : Germaine Artus. Chef-Opérateur du Son : R. Rampillon. Interprètes : Claire Mafféi, Marc Cassot, Alexandre Rignault, René Génin, Chamarat, de la Comédie-Française, G. Deibat, O. Hussenot, J. Daurand, Y. Robert, M. Retaux, E. Genevoix, J. Carry. Présentation corporative (Paris) : 17 décembre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — Les d;eux du dimanche sont les vedettes du sport. Cependant, ce film n’est pas essentiellement « sportif », car son scénario raconte une histoire huma’ne, populaire, prenante. Mais celle-ci a pour causes et pour cadre, le foot-ball et son milieu. Rentrée à l’écran de Claire Mafféi (Antoinette) et révélation de Marc Cassot, jeune acteur de talent. SCENARIO.— Martin (Marc Cassot) a commencé dans sa ville natale, à disputer des match es de foot-ball. Il devient joueur professionnel. La guerre le surprend en pleine gloire. Il est blessé à la jambe et fait prisonnier. Après la Libération, il veut reprendre sa place au stade. Hélas, au cours d’un match au Parc des Princes, il tombe et ne peut plus se relever. L’amour de Jeanne (Claire Mafféi), sa jeune femme, aura raison de son désespoir. REALISATION. — René Lucot, qui s’est fait connaître et apprécier par des documentaires, a réalisé là son premier grand film, où il affirme ses qualités de techniciens L’action, pourtant, manque un peu de nervosité, mais certaines scènes, prenantes, sont bien menées. Belles photos de Gaveau. INTERPRETATION. — Claire Mafféi réapparaît avec son charmant visage et son talent certain, tous deux déjà appréciés dans Antoine et Antoinette, mais ici son jeu semble moins « dirigé » que dans son premier film. Marc Cassot, entrevu dans Les Amants du Pont Saint-Jean, révèle dans ce nouveau film, de sûrs talents de comédien qui s’affirmeront certainement dans de prochains rôles. Alexandre Rignault est excellent, comme toujours. — P. R. LES SURPRISES DU WAGON-LIT (A.) (Le Sorprese del Vagone Letto) Comédie (80 min.) (V.O.-D.) TRANSUNIVERS FILMS Origine : Italienne. Prod. : Néo Films, 1939. Réal. : G. P. Rosmino. Auteurs : Scén. de C. Moratti et M. Costa. Chef-Opérateur : Renato del Frate. Musique : Ezio Carabella. Décors : P. Maioletti. Dir. de Prod. : Torello Lenzi. Interprètes : Clara Calamai, Henrico Viarisio, Luigui Almirante, Paolo Stoppa. Présentation corporative (Paris) : 16 décembre 1948, « Colisée ». EXPLOITATION. — Ce titre prometteur attirera une certaine catégorie du public popu'aire aimant les situations de vaudeville qui appellent les rires faciles. SCENARIO. — Le marquis Anselmi présente sa maîtresse, Tilly Roger, à son ami l’avocat Marini, en la faisant passer pour sa cousine, la comtesse Anna. La véritable Anna, comme par hasard, se trouve dans le même train, rencontre Marini et en tombe amoureuse. Mais lui s’éprend de Tilly. A l’arrivée, son ami Ferrero provoque une série de quiproquos qui se doublent du fait qu’Anna ressemble à Tilly. Bref, à la fin, Marini deviendra l’amant de Tilly et Anselmi épousera Anna. REALISATION. — Le scénario se passe de tous commentaires. C’est un vaudeville d’esprit classique réalisé dans un style classique. Situations et dialogues sont souvent d'un comique qui fait rire sans arrière-pensée. INTERPRETATION. — Clara Calamaï, au physique de vamp, est plus convaincante dans le rôle de Tilly que dans celui d’Anna, où la différence d'âge entre l'actrice et le personnage qu'elle est sensée interpréter est un peu visible. — P. R. Un court métrage a été réalisé par les Actualités Cinématographiques Hongroises, au cours du récent concours international de musique moderne Bêla Bartok. MERS BOREALES (G.) Reportage (17 min.) FRANFILMDIS Origine : Française. Prod. : Franfilmdis, 1948. Réal. : E. Logereau. Chef-Opérateur : Roger Moride. Musique : Marius-François Gaillard. Montage : M. Logereau. Présentation (Paris) : 30 septembre 1948, « Marbeuf ». Présenté à la Biennale de Venise 1948. Ce film, qui a été primé à la Biennale de Venise 1948, est réalisé avec un sens artistique qui en fait la valeur. Les photos en demi-teinte, dans une lumière brumeuse sont belles et contribuent à faire saisir la désolation et la tristesse des îles Lofoten .situées à l'extrême Nord de la Norvège. Un commentaire d’une recherche poétique étudiée et une partition originale très moderne de Marius-François Gaillard complètent ce joli travail très soigné. — G. T. GRENIERS DES NEIGES (G.) Documentaire (12 min.) FRANFILMDIS Origine : Suisse. Sélection : Franfilmdis, 1948. Réal. : Edouard Probst. Chef-Opérateur : L. Wullimann. Musique : E. Flament. Montage : Alfred Chaumel. Présentation (Paris) : 30 septembre 1948, « Marbeuf ». En Suisse, dans le plus haut village d'Europe habité en hiver. Avers Cresta, les habitants restent isolés du monde tout l’hiver. Le bois est rare et le fumier séché sert de combustible. Mais la grosse difficulté consiste à amener sur des traîneaux le foin conservé dans des greniers situés au-dessus du village. Les montagnards, partis sur leurs skis, se livrent, sur des traîneaux lourdement chargés, à des descentes vertigineuses G. T. ■î» Où vont les Trains, premier film allemand tourné en zone française, se termine à Fribourg. Réalisé par Baleslaw Barlog, d’après un scénario de Walter Ulbrich. Il est interprété par Karl Raddatz, Heidemarie Hatheyer et Hanna Rucker. FANTOMAS CONTRE FANTOMAS Comédie dramatique d'aventures (95 min.) PATHE-CONSORTIUM-CINEMA Origine : Française. Prod. : Latino-Consortium-Cinéma. 1948. Réal. : Robert Vernay. Auteurs : Scén. orig. de S. Térac et R. Vernay, dial, de P. Laroche, d’après les œuvres de M. Allain. Chef-Opérateur : Barry. Musique : Hajos. Décors : R. Gabutti. Dir. de Prod. : D. Drouin. Montage : M. Poncin. Chef-Opérateur du Son : Legrand. Interprètes : Maurice Teynac, Marcelle Chantal, Aimé Clariond, Alexandre Rignault, Yves Furet, N. Coste, Y. Deniaud, R. Arnoux, B. Bovy, Balpêtré, Sinoël, Temerson, Azaïs, Seldow, M. Siame, M. Pérès, J. Tarride, O. Versois, J. Charrier, Pasquali, H. Coutet, A. Engelmann. Présentation corporative (Paris) : 20 décembre 1948, « Marignan ». EXPLOITATION. — L’immortel héros de Marcel Allain a toujours enthousiasmé les foules populaires. Le titre de ce film suffirait seul à lui faire son succès, mais les qualités de l’œuvre contribueront également à lui assurer un très bon accueil auprès de tous les publics. SCENARIO. — Dans Paris, assassinats et enlèvements se multiplient. Les meurtriers sont arrêtés, mais incapables d’expliquer leurs actes, sont déclarés irresponsables. L’inspecteur Juve (A. Rignault) délivre le journaliste Fandor (Y. Furet), qui allait être opéré et serait devenu incapable de volonté. Le chirurgien n’est cependant pas Fantômas, mais De Bréval, un docteur que l’on croyait mort depuis longtemps. De Bréval disparaît et devient le collaborateur involontaire de Fantômas, dont il avait usurpé le nom. Mme de Charras (M. Chantal), que Bréval aime, est tuée par Fantômas. On retrouvera un cadavre dans une cuve d’acide sulfurique. Mais est-ce bien Fantômas ? REALISATION. — Bonne utilisation des ressources d'un bon scénario, aux dialogues agréables et bien dosés. Action assez rapide, soutenue par de belles images. Extérieurs nombreux, très jolis décors, très bonne technique. On regrette, un peu, la scène du corbillard qui, bien qu'amusante, rappelle trop Entr’acte de René Clair. INTERPRETATION. — Tous les rôles grands et petits ont été confiés à d’excellents comédiens et chacun a'eux a su conférer à son personnage une part importante de sa personnalité sans que l’homogénéité de l’interprétation en souffre. — P. R. Après avoir passé trois jours à Monte-Carlo, Carv Grant est reparti, par la route, enchanté de son séjour sur la Côte d’Azur, où il a réussi à maintenir le plus strict incognito. 4» International Alliance Films Company nous informe que Rapsodie de Saturne, dessin animé de Jean Image, a été vendu pour les Etats-Unis. •f» Deux personnalités britanniques, Ronald Neame, réalisateur, et le D1 Alexander Galperson, producteur, sont à Paris, où ils préparent, pou’’ l'Organisation Rank, une co-production franco-anglaise. •Ji M. Saltiel, directeur général de Warner Bros., est actuellement en Afrique du Nord, accompagné de M. Bernard Kopel, inspecteur divisionnaire, et de M. Baranes, directeur des agences nord-africaines. Les fous échappés de leurs cellules vont se précipiter sur Fantômas (Maurice Teynac) tandis que le chirurgien de Bréval (Aimé Clariond), devenu fou lui-même, démolit à coups de hache toute une machine infernale. Photo extraite de FANTOMAS CONTRE FANTOMAS Production Latino Consortium Cinéma-Fog.