La Cinématographie Française (1949)

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6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CUVE RAPHIE ISE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦« RENDEMENT DES SALLES D'EXCLUSIVITÉ A PARIS 1 Durée FILMS de OBSERVA ET DISTRIBUTEURS l’exclu RECETTES ENTREES TIONS sivité SALLES Nombre de places Nbre de séanc. Semaine du 4 au 10 Février BIARRITZ CESAR ELDORADO ELYSEES-CINEMA GAITE-CLICHY GAUMONT PALACE . IMPERIAL LYNX MAX-LINDER MOULIN-ROUGE NAPOLEON NORMANDIE . . . PARAMOUNT PAKISTAN A LES PORTIQUES REX RITZ TRIOMPHE 585 284 1.500 330 980 4.670 450 1.100 758 1.800 900 1.832 1.903 1.000 500 3.292 500 525 15 22 35 31 31 21 27 31 33 22 32 31 29 33 Hamlet (Victory Films) Laurel et Hardy Conscrits (Artistes Associés) L’Homme aux Abois (Paramount) L’Homme aux Abois (Paramount) Laurel et Hardy Conscrits (Artistes Associés) Capitaine de Castille (Fox) La Piste de Santa-Fé (Warner Bros.) ... Le Signal Rouge (Films G. Muller). Demain viendra toujours (Astoria) . . . Demain viendra toujours (Astoria) ... Les Folles Héritières (Warner Bros). Demain viendra toujours (Astoria) ... L’Homme aux Abois (Paramount) La Piste de Santa-Fé (Warner Bros.)... Le Signal Rouge (Georges Muller).. Le Capitaine de Castille (Fox) L’Homme aux Abois (Paramount) La Piste de Santa-Fé (Warner Bros.) 2.313.885 6.208 443.729 3.652 1.707.000 17.800 1.159.000 8.000 254.150 3.130 4.443.582 39.437 404.600 3.410 1.240.705 10.679 927.821 8.698 946.581 9.054 771.200 6.190 2.675.119 19.100 2.972.000 N. C. 794.700 6.840 828.270 6.000 4.652.005 39.647 769.000 8.250 814.200 5.750 seulement 5 jours Réponse de M. Acoulon à "Extraits de la Presse Américaine" charges ont été augmentées par les mesures gouvernementales prises au mois de septembre qui ont obligé à revaloriser les salaires de tqutes les catégories de personnel. Le Syndicat des Producteurs a repris avec le Syndicat des Techniciens les conversations en vue de la signature d'une convention collective. Ces conversations n’ont pas encore abouti mais une compréhension mutuelle les fera aboutir. En résumé, la réduction du coût des films doit pouvoir être, obtenue par une meilleure préparation et surtout par une réduction du temps de tournage. C’est sur ce point que le Syndicat concentrera tous ses efforts futurs. En période normale, l’augmentation des recettes s’obtient par une majoration du prix des places. Pour des raisons multiples, cette opération est impossible à réaliser. La Confédération, appuyée par l’unanimité de la profession, a, malgré tout, cherché à obtenir la mise en liberté du prix des places qui permettrait, dès à présent, non pas une majoration générale des prix, mais des aménagements dans bon nombre de cas. Il faut continuer l’action entreprise et y concentrer ses efforts. D’autre part, il est bien certain que, malgré les allègements déjà obtenus, les taxes qui grèvent l'industrie sont encore trop élevées. Un travail considérable a été entrepris, mais il faut poursuivre la campagne. Autre point sur lequel le Syndicat veut axer ses efforts est le contrôle des recettes. Dès à présent, l’efficacité de ce contrôle s’est nettement accrue, grâce à deux mesures : 1) La composition de la Commission des fraudes du C.N :C. a été modifiée afin d’y inclure deux représentants des Contributions indirectes ; 2) L’accord intervenu entre le C.N.C. et la Fédération des Distributeurs qui a permis à celle-ci d’engager des inspecteurs assermentés qui travaillent en liaison avec les inspecteurs du Centre. Une des sources principales de revenus pour les films français devrait être constituée par l’exportation. La fermeture de certains marchés, nous oblige à redoubler d’efforts pour accroître le prestige de nos productions sur ceux qui restent ouverts. Le rapport moral rappelle ensuite tous les efforts faits pour amener à une révision des accords Blum-Byrnes et à l’établissement de la loi d’aide temporaire « qui constitue en réalité un supplément de recettes destiné à remplacer partiellement l’augmentation du prix des places, impossible à obtenir actuellement ». En résumé, le Syndicat des Producteurs voit les résultats obtenus insuffisants pour redonner à la profession toute sa vitalité. Us ne constituent qu’un début. Il appartient maintenant de faire un effort constructif en vue d’améliorer j et de rationaliser les méthodes de travail. Il I faut également chercher à organiser le crédit j afin qu’il soit distribué aux producteurs plus rationnellement. Enfin l’Assemblée générale a décidé de créer le Conseil de l’Ordre des Producteurs. Cet organisme, qui sera vraisemblablement composé de cinq membres élus par leurs collègues, ne peut avoir d’efficacité que si le Syndicat luimême est puissant et bien organisé. La force ne peut venir que -de la cohésion. * DISTRIBUTION EN SARRE La Société de Distribution en Sarre, Saarlandische Film Vertriebs g.m.b.h. de Sarrebrück, vient de signer un accord par lequel elle nomme son représentant exclusif à Paris, la Société Export-Film-Association, 91, Champs-Elysées, téléphone ELYsées 88-66, dont les gérants sont MM. Adolphe Osso et Félix de Vidas. Toute maison qui serait intéressée à voir distribuer ses films par la Saarlandische Film Vertriebs g.m.b.h. est priée de se mettre en rapport avec la Société Export-Film-Association. N. B. — La Société Saarlandische Films Vertriebs G.M.B H. est la seule société de distribution de films autorisée sur tout le territoire de la Sarre, avec la Saar Film Verleih (ex -LF. A.). M. Philippe Acoulon, mis en cause par de récentes déclarations de M. Siritzky, parues dans l’hebdomadaire américain « Variety » et reprises dans nos colonnes sous le titre « Extraits de la Presse Américaine », nous prie d’insérer : Ce n’est pas sans surprise que l’on relève dans les déclarations de M. Léon Siritzky des propos de pure fantaisie qu’il suffit d’énoncer : A) La vente Siritzky -Dairaines n’a jamais porté sur 32 salles. B) M. Dairaines n’a jamais été capitaine de l’armée française. C) Le prix de 20.000.000 de francs payé en 1940 et que seuls les Allemands pouvaient offrir était nettement supérieur à la valeur de ces établissements, évalués à l’époque à une somme bien inférieure, compte tenu que M. Léon Siritzky n’a jamais été propriétaire des établissements qu’il exploitait et ne pouvait que dans très peu de cas en revendiquer la propriété commerciale. D) L’affirmation de M. Léon Siritzky portant sur la valeur actuelle de son circuit, chiffré un milliard de francs, fera sourire, malgré la dépréciation monétaire, les professionnels. Mais les propos de M. Léon Siritzky deviennent scandaleux lorsqu’il déclare sans rougir « que le Gouvernement trouva des juges pour obéir à ses ordres et le condamner ». Il est choquant de lire ces lignes lors qu'oi sait que Léon Siritzky et sa famille, arrivé sans rien en France, y furent recueillis, y vé curent de longues années sous la protection d nos lois et s’y enrichirent; la reconnaissance d Siritzky n’allât même pas jusqu’au simpl geste d’une demande de naturalisation et en core moins à un engagement volontaire lorsqu la France, qui les avait nourris, fut menacée ei septembre 1939. Bien plus, M. Siritzky, contrairement à ce qu’i fit en France demanda sa naturalisation amé ricaine, après avoir probablement affirmé qu’i n’avait jamais fait de commerce avec l’ennem commun. Et aujourd’hui il se permet, bien que citoye de la libre Amérique, de tenir sur la justice d notre pays des propos qui n’auraient pas ét démentis ailleurs dans le monde... Un autre procès plus important et moins sor dide que le sien a largement démontré récem ment l’indépendance de la magistrature fran çaise. Et ceux qui, fin 1940, étaient encore à l’hôpi tal lorsque M. Siritzky vendait aux allemand voudraient qu’il s’en souvienne. Signé : Philippe Acoulon.