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RÉFORME DE LA STRUCTURE DU CINEMA BRITANNIQUE POUR REMÉDIER A LA CRISE ?
1 Londres. — Jeudi soir 10 février, devant la Chambre des Communes, répondant à la question d’un député qui lui demandait quelles mesures il comptait prendre pour sauvegarder le cinéma britannique, M. Harold Wilson, ministre du Commerce, a déclaré que l’un des premiers points envisagés et le plus urgent, était d'opérer lune nouvelle répartition des recettes des films.
M. Wilson reconnût que l’industrie cinématographique britannique traversait actuellement une crise très grave mais que celle-ci avait déjà surmonté des crises financières aussi aiguës, bien que moins fréquentes.
« La meilleure chose que le cinéma anglais puisse faire pour sortir de cette situation est de ramener les cqûts de production à un niveau raisonnable et surtout de distribuer de façon diL férente les recettes des salles entre producteurs d’un côté, distributeurs et exploitants de l’autre. »
Une commission de onze membres a été bhargée par M. Wilson d’enquêter sur les prix |de revient des films. Présidée par Sir George Gâter, elle est composée de quatre représentants des producteurs de films, de quatre délégués des syndicats (techniciens, employés, machinistes, électriciens) et de deux personnalités prises en dehors de l’industrie.
! On parle d’adjoindre un douzième membre qui représenterait les acteurs.
Les budgets détaillés de 40 films récents tournés par les membres de la B.F.P.A. (Association des Producteurs britanniques de films) et de 10 films tournés par les membres de l’Association des Producteurs Indépendants de films ont été transmis à la Commission.
Les Actualités et la Publicité
Nous lisons dans l’Echo de la Presse et de la Publicité, l’article suivant :
A l’occasion des fêtes de Noël, de gros efforts ie publicité ont été faits par toutes les maisons rendant des cadeaux. La presse a été abondamment utilisée. Certaines maisons ont fait appel iu cinér.ia en passant dans les actualités une publicité « rédactionnelle » à peine dissimulée.
On se trouve donc au cinéma dans la même ituation que dans la presse concernant la publicité amouflée. Au cinéma, la publicité passant dans les actualités a en plus l’avantage de ne pas payer a taxe d’écran payée par les films publicitaires d’enr’acte. Elle a enfin l’avantage d’être projetée en :alle ( obscure et de tromper un public non averti.
Nous savons bien que les journaux d’actualité ilmée ont de très grosses difficultés financières et esayent de se créer des recettes supplémentaires >ar la publicité, mais ne pourrait-on pas trouver m moyen pour éviter de tromper les spectateurs ?
J y a aussi un autre problème qui se pose, c’est jue les bandes d’actualités sont payées par les exploitants des salles de cinéma alors que les films jublicitaires d’entr’acte payent l’exploitant, ce qui devient alors absolument anormal.
Souhaitons que les groupements intéressés trouvent une solution qui permette au spectateur de distinguer au cinéma ce qui est publicitaire de ce qui ne l’est pas.
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« Hamlet » remporte à Nice un succès très vif
Projeté en version originale au cinéma des Variétés le très beau film anglais Hamlet y a remporté un succès sans précédent pour cette salle. La première semaine fut établi le record des recettes avec 1.408.380 fr. et 10.877 entrées. iËn seconde semaine, le film a fait 843.705 fr. et 6.641 entrées. Pour la première fois depuis son ouverture, cette salle garde un film à l’affiche jpour une troisième semaine. — P. -A. Buisine.
M. Wilson a ajouté que la réduction du prix des productions était une question essentiellement intérieure que l’industrie devrait résoudre elle-même.
Le fait qui a attiré particulièrement l’attention des membres de la Chambre des Communes est cette fâcheuse discordance financière qui existe entre la production et L'exploitation distribution. Les députés comprennent difficilement que la vente du film soit prospère tandis que l’élément fabrication est en déficit permanent et croissant.
Dans la répartition actuelle du produit des recettes des salles, c’est d’ailleurs le Trésor qui, avec les taxes, se taille la part du lion. Le projet de « redistribution » des recettes prévoit un aménagement des taxes sur les prix d’entrée dans les cinémas ; une partie de leur montant servirait à alimenter les fonds de la « National Finance Corporation » qui, comme nous l’avons dit ici précédemment, va être appelée à amorcer le financement de la production.
Les deux associations de producteurs (Association des Producteurs Indépendants et celle des Producteurs de films spécialisés) ont demandé que chaque film soit désormais l’objet d’un contrat de location séparé entre le distributeur et l’exploitant et que le « Board of Trade » prenne des dispositions légales pour que le total des recettes, à l’exception des frais de distribution, soit d’abord payé au producteur jusqu’à ce que son film soit amorti.
Ted Porter.
L’AIDE A L’EXPLOITATION
La Fédération Nationale des Cinémas Français communique :
Directeurs, attention!
— Si vous avez exécuté des travaux dans vos salles entre le 1er janvier 1948 et le 23 septembre 1948;
— Si vous êtes dans les conditions requises pour bénéficier de la loi d’aide temporaire au Cinéma,
N’oubliez pas que :
VOS DOSSIERS DOIVENT ETRE PRESENTES AVANT LE 6 MARS 1949 PAR L’INTERMEDIAIRE DE VOTRE SYNDICAT OU DIRECTEMENT AU CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE.
Aucun dossier ne sera plus reçu passé cette date.
RÉOUVERTURE DE L’APOLLO A PARIS
C’est le 11 que LApollo, rue de Clichy, a effectué sa réouverture. Son nouveau directeur, M. P. Andrieu, après y avoir fait quelques aménagements, porte ses efforts pour redonner à cette belle salle sa place dans l’exclusivité parisienne. D’une part, il consacrera ses séances à de bons films, en version originale pour les production étrangères, d’autre part ces projections seront accompagnées d’attractions qui, espérons-le, sauront par leur variété plaire au public et faire bénéficier le cinéma d’un nombre toujours accru de spectateurs.
C’est ainsi que les quatre premières journées d’exploitation du film Warner Bros. Le Trésor de la Sierra Madré ont donné les résultats suivants : le 11 février (gala d’inauguration), 82.855 francs avec 675 entrées; le 12, 225.250 fr. avec 1.814 entrées; le 13, 378.805 fr. avec 3.051 entrées, et le 14, 149.310 fr. avec 1.155 entrées.
Johnny Weissmuller et firenda Joyce dans une scène du film RKO, TARZAN ET LES AMAZONES, qui sortira le 2 mars en double exclusivité, à l’« Empire » en v. f. et au « Caméo » en v. o.
Diminution
de la taxe communale sur les spectacles en Algérie
Arrêté du 1er février 1949 portant modification à l’arrêté du 31 décembre 1946, fixant les conditions d’application de la taxe communale sur les spectacles :
TARIFS APPLICABLES
N» 1
N° 2
N° 3
Par palier de recettes brutes hebdomadaires (semaine de programmation) :
Jusqu’à 10.000 fr
4 %
6 %
8 %
De 10.001 à 35.000 fr..
6 %
9 %
12 %
De 35.001 à 100.000 fr..
9 %
13 %
18 %
De 100.001 à 150.000 fr..
12 %
18 %
24 %
Au-dessus de 150.000 fr.
+
14 %
21 %
28 %
LES BORDEREAUX OFFICIELS SONT OBLIGATOIRES
Le Centre National de la Cinématographie, Sous-Direction de la Distribution et de l’Exploitation, communique :
Il est rappelé à MM. les Exploitants, conformément aux prescriptions de l’article 13 de la décision n° 2 du Centre National de la Cinématographie, qu’à compter du 30 juin 1948, date de la mise en vigueur du registre manifold officiel, les formules de bordereaux fournis par le Centre National de la Cinématographie, doivent seules être utilisées à l’exclusion de tous autres formulaires.
Ces bordereaux établis après consultation de la profession simplifient le travail des exploitants et rationalisent leurs déclarations aux divers intéressés.
LA MATERNELLE BAT LES RECORDS A REIMS
Sous le patronage de nos confrères L’Union de Reims, et Votre Cinéma, la première du film produit et distribué par « Astoria-Films », La Maternelle, a eu lieu à Reims au bénéfice du petit village de la Radio, Epron. M. Serge Bauby remplaçant son frère malade, M. Lebreton, de la Société Paramount, Marie Déa, vedette du film, M. Diamant-Berger, réalisateur, Pierre Larquey et quatre des quatre-vingts gosses que l’on voit dans le film, assistaient à cette première qui obtint un éclatant succès. D’ailleurs, La Maternelle bat tous les records de recettes de la ville de Reims. En effet, le film a réalisé 908.819 francs de recettes en une semaine avec 14 séances seulement. Le précédent record avait été établi par La Dernière Etape, l’excellent film distribué par Filmsonor.