La Cinématographie Française (1949)

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TTTTTTÏÏÏÏ T IIIIIIITXÏIIITIIIIIlilimU CUVE RAPHIE rrTYYxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxj 1 S e aménagées de façon à se rapprocher des conditions normales de projection ; cependant, bien des servitudes empêchaient encore d'opérer de façon parfaite : l’architecture navale est bien complexe et se plaît à occuper l'axe des paquebots avec des cheminées et des escaliers qui obligent souvent à projeter en oblique : les nécessités de la décoration sont souvent contraires aux lois les plus élémentaires de l’acoustique : enfin, il fallait bien se résoudre à ce que la salle de projection jouât pendant toute la journée le rôle d’un salon où ne devait apparaître aucun indice de son utilisation nocturne. Ces graves inconvénients sur le plan technique se doublaient du fait que les passagers réclamaient de plus en plus que le spectacle cinématographique devînt une distraction d’un caractère plus permanent, offerte en matinée comme en soirée e’t réservant aussi quelques spectacles aux enfants. Seule la solution de la salle spécialisée, distincte d’un local utilisé comme salon pouvait résoudre le problème : elle fut adoptée pour la première fois sur le prestigieux « Normandie » : encore présentaitelle quelques erreurs, parmi lesquelles un défaut technique par suite de la nécessité de la projection arrière par transparence, et un défaut d’exploitation du fait que cette salle de cinéma n'était accessible qu’aux seuls passagers de première classe. Le sort voulut que j’eus l’occasion d’être un des spectateurs de ses dernières séances, avant que « Normandie » ne se trouvât immobilisé à New York par la guerre : et c’est une traversée bien angoissée que nous connûmes à bord d’« Ile-de-France », du 25 au 31 août 1939, pendant laquelle les projections de cinéma effectuées devant quelques rares passagers, ne parvenaient pas à effacer les soucis des sombres jours à venir. 1940-1944 : « Ile-de-France », transformé en transport de troupes, ralliait à Singapour les Forces Françaises Libres et devait assurer pendant toute la guerre son service aux côtés des Alliés. Pendant ce temps, la Compagnie Générale Transatlantique, réduite à une activité platonique, préparait les lendemains de la paix : sur le plan du cinéma, l’expérience acquise durant cinq années d’exploitation « à bord », ne permettait d’établir les conditions les plus favorables pour l’organisation du spectacle cinématographique sur les paquebots et de dresser les conclusions concernant les caractéristiques d’utilisation des équipements. Sur le plan « salle », il était évident que, seule, une salle de spectacle installée avec son traitement acoustique spécial, sa scène et sa cabine de projection, pouvait constituer une solution logique ; encore fallait-il que l’implantation de cette salle permît d’y faire accéder les passagers des diverses classes du paquebot, par des accès directs et distincts. Sur le plan « équipement », il se révélait que le matériel avait à supporter en mer des conditions de service infiniment plus dures qu’à terre : Plan de la salle de cinéma à bord de l’« Ile-de-France AGENCEMENT GENERAL DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA Société de Représentation de l'Industrie Moderne R. GALLAY R. C. Seine 256.863 B vibrations affectant le mécanisme, oxydation attaquant les pièces polies, humidité provoquant des pannes incessantes dans le système sonore... Je ne cite que les plus caractéristiques parmi toutes celles auxquelles durent remédier les opérateurs des bords et l’ingénieur d’entretien du Havre, M. Savoye, qui eut à effectuer bien des tours de force pour remettre en état le matériel durant le trop court séjour de chaque paquebot au port. 21 juillet 1949... Dix ans, à un mois près, après son dernier voyage d’avant guerre, « Ile-de-France » reprend son service : il a sa salle de cinéma, que rien ne vient distinguer d’une des plus belles salles installées à terre : 350 fauteuils disposés face à l’écran de 4 mètres de largeur, décoration moderne, traitement acoustique par staff en claustrat et tissu de verre, climatisation, plancher incliné, éclairage mixte incandes GËRANT 22 bis, rue Latitiez, Paris (17*) Téléphone : MARcadet 49-40 FAUTEUILS, STRAPONTINS, CHAISES DE LOGE, RIDEAUX, TRANSFORMATIONS RÉPARATIONS ENTRETIEN DE SALLES de la salle aux passagers de la classe « touriste pour lesquels il a fallu prévoir une seconde installation cinématographique agencée — aussi bien que possible — dans un entrepont à hauteur bien minime. Ainsi le Cinéma français aura-t-il son ambassadeur sur mer, et il peut s’en montrer fier : il ne lui reste plus qu’à lui donner les moyens de jouer son rôle, c’est-à-dire à l’approvisionner en bons films et à lui réserver — comme les producteurs en avaient pris l’habitude avantguerre pour « Normandie », les premières mondiales des meilleures réalisations françaises. Jean Vivié. UN JEUNE PREMIER SYMPATHIQUE MICHEL ROUX dans INTERDIT AU PUBLIC TECHNIQUE & MATÉRIEL HKiSS