La Cinématographie Française (1949)

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4 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXITXUXTl LE FESTIVAL D IXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT E CANNES Louis de Rochemont sur le problème des rapports des blancs et des noirs aux U. S. A. ; ce film forme un saisissant pendant au Mur Invisible qui, lui, traitait du problème israélite. Les Aventures de Antar et Abla, long métrage égyptien à grande mise en scène, relatant dans un style simple et sincère les aventures d’un héros légendaire dignes d’une chanson de geste (95 min.). JEUDI 15 SEPTEMBRE Présentation, à 10 h. 30, sous l’égide de La Cinématographie Française, du dernier film de Pierre Fresnay, Barry, ainsi que deux courts métrages : Pacific 231, de Jean Mitry, et Le Sang des Bêtes, de M. Franju. A midi, dans les salons du Carlton, conférence de presse de Carol Reed, réalisateur de The Third Man. A 10 heures, au Palais des Festivals, le Club « Cendrillon », sous l’égide de sa directricefondatrice Mme Sonika-Bô, donne sa seconde séance de films pour enfants. A 18 heures, dans la petite salle, présentation de Islam, film réalisé par Georges Régnier, présenté par le Gouvernement Général de l’Algérie. A 15 heures, a eu lieu dans la petite salle une démonstration par Sonoréal-Bilingue d’un procédé permettant de remplacer les sous-titres et le doublage, qu’accompagne la présentation de la version ainsi réalisée pour l’exploitation aux Etats-Unis du film français Quai des Orfèvres. Toujours dans la petite salle, M. Langlois poursuit la présentation des chefs-d’œuvre de la Cinémathèque Française avec la projection, à 10 heures, de Le Trésor d’Arne, de Mauritz Stiller, La Kermesse Héroïque, de Jacques Feider, et, à 17 h. 30, de Les Quatre Saisons, de Henri Storck. Ne passons pas sous silence la réception (privée) des journalistes parisiens organisée par eux-mêmes dans un esprit de bonne humeur et de franche camaraderie, à partir de 18 heures, au bar de « La Croisière ». A 15 heures, au Palais des Festivals : Maître Renard, un court métrage danois réalisé avec soin (12 min.). Sertao, un moyen métrage brésilien réalisé dans les régions les moins connues, d’un caractère d’études ethniques fort poussé. Son intérêt en fait un document de premier ordre sur la vie d’indigènes de civilisation primitive. Obsession, un long métrage britannique d'une forte intensité dramatique, relatant un crime presque parfait que fait échouer un infime détail. L’interprétation de Robert Newton, la réalisation d’Edward Dmytryk, en sont les principaux éléments favorables, malgré une action trop lente (98 min.) . A 21 h. 30, au Palais des Festivals : Barrières, un court métrage français en Agfacolor réalisé par Christian-Jaque, sur une notre humoristique (10 min.). Seal Island, un moyen métrage américain en Technicolor, une production Walt Disney réalisée par James Algar, sur la vie des éléphants de mer, leurs mœurs, leurs coutumes, leurs amours. Narrée avec verve et réalisée avec soin, cette production possède une indiscutable originalité à tous les points de vue (26 min.). The set up. Ce long métrage américain est une œuvre violente et dure, se déroulant autour d’un match de boxe. Rarement un combat aussi réaliste et brutal a été montré à l’écran (95 minutes) . Au cours d’une réunion groupant les principaux producteurs étrangers et français actuellement à Cannes, les bases d'une Association Internationale ont été jetées. Pour le moment, seuls les producteurs des divers pays européens se grouperont, avec la ferme intention d’élargir cette première entente dans les plus brefs délais. Un bureau provisoire comprenant MM. Frogerais, Delac, Dufï-Cooper a été constitué, avec pour mission de préparer le Congrès inter curopéen qui se tiendra à Paris, en janvier 1950. A minuit, dans le cadre luxueux du Paradise Club du Palm Beach, M. Nicola de Pirro, directeur général du Spectacle, direction de la Cinématographie italienne, offrit à la presse et aux invités du Festival un souper-dansant. VENDREDI 16 SEPTEMBRE Voici venu le dernier jour des projections officielles du Festival 1949, journée chargée avant la proclamation des prix qui, demain, clôturera cette manifestation internationale. Dans la petite salle du Palais des Festivals, à 18 heures, la Cinémathèque française présente The Quiet One, primé au Festival de Venise 1949. Dans le courant de la journée, diverses projections se succéderont sur cet écran. A 10 h. 45, au cinéma Majestic, présentation corporative du film d’Henri Calef Les Eaux Troubles et d 'Epargnez la France, production Doc-Film. A 11 h. 30, au Grand Hôtel, séance du bureau de la Fipresci, en vue de la réunion demain des journalistes membres des Associations de Critique, pour l’attribution du Grand Prix de la Critique Internationale, décerné cette année pour la quatrième fois. A midi, au « Drap d'Or », Marcel Pagliéro offre un « pastis » aux représentants de la presse accrédités au Festival, à l’occasion de la première mondiale de Un Homme marche dans la Ville. A 15 heures, au Palais des Festivals : Ecoles de Rééducation, un court métrage grec sur les efforts faits en faveur des enfants vic times des guerres qui ravagent ce pays (14 minutes). The Fatal Signboard, ce court sujet hollandais sur la fièvr# aphteuse, les méthodes de prophylaxie, les moyens mis en œuvre tant pour les recherches que pour une lutte scientifique contre ce fléau (16 min.). Fuseo, court métrage suisse à scénario sur les habitants d’un village de haute montagne contre un des leurs ayant commis une faute (18 min.). Twilight, long métrage américain traitant sur le plan psychologique, des conséquences de l’erreur d’une femme entraînée par l’amour. Ce film demeure fort conformiste et se termine sur une fin « heureuse » (70 min.). Hors Festival, à 18 heures, dans la petite salle : Les Frères Dynamite, dessins animés italiens en Technicolor, d’une animation originale (24 minutes) . The Quiet One, long métrage américain de grande classe, sur le problème de l’enfance attardée. D’un réalisme et d’une grande vérité, cette œuvre se classe parmi les plus originales de ces dernières années (70 min.). A 21 heures, au Palais des Festivals : Pâturages, un court métrage yougoslave d’une haute tenue artistique, dont la photographie est par moment d’une rare qualité. Le sujet traite de la transhumance (20 min.). Alphabetzazion. Ce court métrage mexicain montre les efforts déployés par le Gouvernement pour réduire au maximum le nombre des illettrés, tant sur le plan de la propagande officielle que celui de l’éducation (14 min.). Rhapsodie Vénitienne. Court métrage suisse montre Venise sous ses aspects les plus artistiques, à travers les siècles et son histoire (14 minutes) . Rendez-vous de Juillet, long métrage français réalisé par Jacques Becker, peinture de certains milieux ou évolue la jeunesse moderne. Une très bonne interprétation réunissant principalement des jeunes talents, anime cette œuvre dont le développement est, par ailleurs assez lent (121 min.). SAMEDI 17 SEPTEMBRE C’est aujourd’hui qu’après la distribution des récompenses, M. Jules Jullien déclarera clos le IIP Festival International du Film de Cannes. A 10 heures, au Palais des Festivals, la Cinémathèque Française présente Les Burlesques et Monsieur Verdoux, tandis que dans la grande salle l’on projette le film mexicain Maclovia. A 12 heures, dans les salons du Carlton, conférence de presse de Jacques Becker, qui eut à répondre à de nombreuses questions. Au même moment, au Grand Hôtel, la F.I.P. R.E.S.C.I. tenait son Congrès annuel. L’approbation du procès-verbal du dernier Congrès de Bruxelles en 1948, Mrs. Powell (Angleterre) fut élue Présidente, tandis que M. Dehaat, Président sortant, était élu Président honoraire, et M. Châtaignier, Président-Fondateur. Onze nations étaient représentées : Autriche, Suisse, Grèce, France, Italie, Pologne, Belgique, Grande-Bretagne, Danemark, Tchéco-Slovaquie et l’Union Internationale de la Presse filmée. L’attribution du Prix de la Critique Internationale fut l’objet de plusieurs tours de scrutin. C’est la production américaine The Set Up (.Nous avons gagné ce soir), de la RKO, qui enlève la récompense avec sept voix. Après une longue délibération, le jury du Festival International du Film, que préside M. Huismans, fait connaître à 13 h. 40, par la voix de son Président, les noms des lauréats. Mais ce n’est qu’à 17 heures, dans la grande salle du Palais des Festivals, que sont officiellement annoncés les résultats. Les prix des tableaux de Dignimont, Brienchon, Warauquier sont remis aux vainqueurs. A 17 h. 40, M. Jules Julien déclare officiellement clos le Festival. A 18 h. 30, au Palm Beach, le Président et les membres du indications de service*, tSo/ 1 3 ... <*>, Ci, 1 ,< + ■ vmr ** ro:» *é’èûtG*hf<tv« Itoi dv> 29 4 VîONicCARLG 525 2£/24 6 MENTIONS Ol SÇRVtCfc I = y | V c FEtlCiîAïiQNb P G U R V G L t U R U BICYCLETTE v,., FILM SPLcNBî DE VENANT Et R c A l i S £ R EN UNE S t J L £ -,-v R £ ? R t 5 £ N U fl 0 N 1 2 6 i 0 Û G A K i T i £ S t A S T R l C CINEMA £ [ £ üOlHEGARlQ — — — VOLEUR DE BICYCLETTE et LES CHAUSSONS ROUGES continuent à triompher à Paris et en Province. Ainsi que le mentionne ce télégramme, VOLEUR DE BICYCLETTE a connu un grand succès et a réalisé une recette record à Monte-Carlo. (Cliché Pathé-Consortium-Cinéma.)