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LA PRODUCTION
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FRANÇAISE
YVONNE PRINTEMPS el PIERRE FRESNAY
tournent dans
« LA VALSE DE PARIS »
sous la direction de Marcel ACHARD
21 FILMS EN COURS
3= SEMAINE
LA CAILLE (environs Compiègne). j Prod. : Cons. Prod. Films-CinéReportages.
Réal. : J. Stelli.
ORPHEE (Paris et environs).
Prod. : Discina-A. Paulvé.
Réal. : J. Cocteau.
MON AMI SAINFOIN (ext. Italie). Prod. : Ariane-Sirius.
Réal. : M.-G. Sauvajon.
LES NOUVEAUX MAITRES (Vallée de Chevreuse).
Prod. : Artisans du Film.
Réal. : P. Nivoix.
4” SEMAINE
MIQUETTE ET SA MERE (Joinville).
Prod. : Alcina.
Réal. : H. -G. Clouzot. VERONIQUE (Buttes-Chaumont). Prod. : Latino-Consortium-Cinéma-Jason.
Réal. : R. Vernay.
UN TROU DANS LE MUR (Studio Côte d’ Argent)..
Prod. : Burgus Films.
Réal. : E. Couzinet.
5e SEMAINE
LES CONQUERANTS SOLITAIRES (Cotonou, Congo).
Prod. : A.F.C.
Réal. : Cl. Vermorel.
6e SEMAINE
L’AUBERGE DU PECHE (ButtesChaumont).
Prod. : Simoun-Films-Pathé.
Réal. : J. de Marguenat.
LA RONDE DES HEURES (Billancourt).
Prod. : Radius-Films.
Réal. : A. Ryder.
ADEMAI AU POTEAU FRONTIERE (Ext. Satory).
Prod. : Eole Films. ”
Réal. : P. Colline assisté de R. 1 Chartier.
NOUS IRONS A PARIS (Saint | Maurice) (ex-L’ Avenir est à nous).
Prod. : Hoche Prod.
Réal. : J. Boyer.
7= SEMAINE
LA MARIE DU PORT (St-Maurice).
Prod. : S. Gordine.
Réal. : M. Carné.
8» SEMAINE
LA VALSE DE PARIS (Boulogne). Prod. : Lux Film.
Réal. : M. Achard.
VOYAGE A TROIS (Côte d'Azur) Prod. : Francinalp.
Réal : J.-P. Paulin.
9» SEMAINE
MILLIONNAIRE D’UN JOUR (Francœur).
Prod. : P.A.C.
Réal. : A. Hunebelle.
PREMIERES ARMES (ext. Lyon). Prod. : Cady Films.
Réal. : R. Wheeler.
ROBERTO (ex-Symph^nie Passionnée) (Ext. Versailles).
Prod. : Miramar.
Réal. : Georges Lacombe.
LE 84 PREND DES VACANCES (Epinay).
Prod. : E.G.E.
Réal. : L. Joannon.
10= SEMAINE
LA BEAUTE DU DIABLE (Rome). Prod. : Universalia-Prod.-Franco-London-Film.
Réal. : René Clair.
14= SEMAINE
AU REVOIR M. GROCK (Fin du tournage vers le 25-9-49).
Prod. : Le Trident.
Réal. : P. Billon.
Après le succès de son premier film en tant que réalisateur (Jean de la Lune), il était certain que nous reverrions bientôt Marcel Achard à ce poste de commandement. Production Lux, La Valse de Paris lui en donne l’occasion. Ce sujet dont il est entièrement l’auteur, du scénario aux dialogues, marque ainsi la victoire complète et méritée de l’auteur de films que fut si longtemps Marcel Achard.
On sait que le sujet lui a été inspiré par Ofïenbach, le célèbre com
Pierre Fresnay et Jacques Charon dans LA VALSE DE PARIS.
(Cliché Lux FRm.)
positeur d’« Orphée aux Enfers », et Hortense Schneider, la non moins célèbre cantatrice. Une question donc s’imposait déjà.
— Dans ce film consacré à Offen
4 FILMS COMMENCÉS
LA SOIF DES HOMMES (26-949) (env. Oran).
Prod. : L.P.C.
Réal. : S. de Poligny.
LE JUGEMENT DE DIEU (209-49) (ext. Rhin-Allemagne). Prod. : B.U.P.-Française-E. Tucherer.
Réal. : R. Bernard.
LA PATRONNE (19-9-49) (La Victorine).
Prod. : Fidès-Films-U.G C.
Réal. : H. Diamant-Berger. JULIE DE CARNE ILHAN (15-9-49) (ext. Paris).
Prod. : Sirius-Ariane.
Réal. : J. Manuel.
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bach et Hortense Schneider, avezvous pris quelques libertés avec la vérité historique ?
Marcel Achard feint aussitôt l’indignation :
« Etant donné qu’il n’y a pas un mot d’exact dans ce que je raconte, on ne pourra m’accuser d’avoir déformé la réalité. Si l’on en excepte le nom de mes héros, le fait qu’Offenbach était myope, qu’il fumait le cigare et qu’Hortense avait une très jolie voix, je ne crois pas qu’il y ait d’autres points communs avec les personnages historiques.
« La raison de cette petite supercherie ? La vertu qui, quoi qu’on en dise, n’est pas toujours récompensée. Ofïenbach fut bon père, bon époux, travailleur acharné, toutes qualités dans lesquelles le cinéma n’eut pas trouvé son compte. Il en est de même d’Hortense Schneider
« Bien entendu, ajoute Marcel Achard, je devais une explication au public et une excuse à Ofïenbach. Je les ferais toutes deux au début du film par le truchement de dessins animés qui seront réalisés par Arcady.
« D’un autre côté, l’intérêt que présente ce récit construit autour de deux célébrités du Second Empire est indiscutable. Il y a d’abord les décors réalisés par Robert Clavel dans le style baroque de l’époque ; les costumes et surtout les robes signées Christian Dior ; les personnages historiques et pittoresques : Napoléon III (Lucien Nat), l’Impératrice (Raymonde Allain), Meilhac (André Roussin), Halévy (Alexandre Astruc), le duc de Morny (Jacques Castelot).
Et il ne faut pas oublier la musique entraînante d’Ofïenbach, base de tout le film, et qui permettra d’entendre la ravissante voix d’Yvonne Printemps.
Sur le plateau des studios de Boulogne, transformé en jardin du Palais-Royal, Pierre Fresnay qui, vêtu d’un élégant habit noir et... de superbes favoris, est devenu Ofïenbach, parle à travers les grilles à Yvonne Printemps-Hortense.
Christian Matras, qui surveille les éclairages, fait modifier l’intensité d’un spot ou accentuer la brume. Celle-ci consiste tout simplement en fins et vaporeux nuages de talc qui s’accrochent de-ci, de-là aux arbres fictifs du décor.
Parmi les acteurs que nous n’avons pas mentionnés, citons Jacques Charon (dans le rôle de Berthelier), Robert Manuel (le comédien Dupuis), Noëlle Norman (Marie, rivale d’Hortense), Pierre Dux (un général russe). Le tableau de travail, qui orne la régie où règne le souriant M. Thérond, nous en révèle un autre : le chien. Celui-ci, qui a plusieurs jours de tournage, est un ravissant et précieux bichon de Malte qui, adulte, ne dépasse pas la taille d’un chat. Il complète parfaitement le tableau d’une époque brillante, facile, un peu maniérée mais frivole et gaie et dont on retrouvera la légèreté et l’insouciance dans cette production Lux que dirige M. Julien Rivière — Jean Houssaye.
FICHE TECHNIQUE
LA VALSE DE PARIS
Titre : LA VALSE DE PARIS.
Prod. : LUX FILMS.
Dist. : LUX FILMS.
Réal. : Marcel Achard. Assistants-Réal. : Paul Feyder, André Vétusto.
Auteur : Scén. orig., adapt. et dial, de M. Achard.
Chef-Opérateur : Christian Matras. Opérateur : Alain Douarinou. . Deuxièmes Opérateurs : Ernest Bourreau, Paul Launay.
Musique : Ofïenbach. Arrangements de Louis Beydts.,
Décors : Robert Clavel. Assistant-Décorateur : Bakst.
Dir. de Prod. : Julien Rivière. Montage : Yvonne Martin. Photographe : Forster.
Script-Girl : Suzanne Bon.
Régie générale : Louis Théron.
Régie adjoint : André Baud.
Régie ensembliers : Charles Mérangel. Accessoiristes : Raymond Lemoigne et Albert Arnou.
Secrétaire de Prod. : Andrée Bizot. Costumes : Maquettes de Christian Dior.
Chef Costumière : Georgette Fillion. Maquilleur : Carmen Brel.
Coiffeuse : Mme Lalaurette. Ha.billeuses : Germaine Scaiola, Suzanne Revillard, Henriette Mabilleau.
Tapissier : André Guenier. Chef-Opérateur du Son : J. de Bretagne.
Assistant du Son : Louis Haller. Enregistrement : Optiphone.
Studios : Boulogne.
Extérieurs : Fontainebleau.
Commencé le : 9 août 1949. Interprètes: Yvonne Printemps, Pierre Fresnay, Jacques Charon, Noëlle Norman, Robert Manuel, Claude Sainval, Jacques Castelot, Pierre Dux, André Roussin, Alexandre Astru.c, Denise Provence, Raymonde Allain, Lucien Nat, Bernard Farrel, Andrée Wasselay, Jean Hébey. Jacques Dynam, Léa Grey, Robert Lombard, Favier, Jo Davrey, Jean Silver, Max Dalban. Jean Barrère, Georges Pally, Bernard Imbaud, Pierre Juvenet. Paul Villé.
Sujet (genre) : Comédie musicale. Cadre-Epoque : 1860.
Résumé du scénario. — Ofïenbach (P. Fresnay), déjà célèbre, fait la connaissance d’Hortense Schneider (Y. Printemps), inconnue et pauvre. Il fera d’elle une artiste, Dix ans après, il la retrouve fêtée, adulée, courtisée et en tombe amoureux. Mais il comprendra que ce qu’il aime en elle, c’est l’interprète de sa musique, de même qu’elle a surtout aimé les airs qu’il lui composait.
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PRÉCISION
4* A la suite d’informations publiées par la presse annonçant comme imminente la réalisation de Kœnigsmark par notre ami André Berthomieu, celui-ci nous fait savoir que ce projet est reporté à une date ultérieure et qu’auparavant, il mettra en scène, vers le début 1950, un scénario ori.ginal, dont il est l’auteur. J’ai triché avec la Vie.
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