La Cinématographie Française (1949)

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16 CXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX: xxxxxxxzxxxxxxxxxxxgxxxzxxxxxxzxxxxxra # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS USls) * LA FERME DES SEPT PECHES (A.) Drame psychologique, historique et policier (100 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : Neptune, 1948. Réal. : Jean Devaivre. Auteurs : Scén. et dial, de R. Méjean, adapt. de J. Devaivre. Chef-Opérateur : Lucien Joulin. Musique : Joseph Kosma. Décors : M. Hubert. Montage : M. Hubert. Chef-Opérateur du Son : P. Calvet. Interprètes : Jacques Dumesnil, Pierre Renoir, Claude Génia, Alfred Adam, Georges Grey, A. Clariond, J. Dufilho, Palau, A. Devère. Première représentation (Paris) : 16 septembre 1949, « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — C’est l’histoire de Paul-Louis Courier, pamphlétaire républicain célèbre sous la Restauration, dont la fin fut tragique. Traité avec intelligence sous la forme concrète d'une énigme policière, ce film de Jean Devaivre (La Dame d'Onze Heures), primé au récent Festival de Lccarno, drame âpre, prenant, par fois empreint de poésie, doit satisfaire tous les publics. SCENARIO. — Le 10 avril 1825. Paul-Louis Courier (J. Dumesnil) , le pamphlétaire paysan, républicain fervent , ennemi acharné de la Restauration, est assassiné. Cet ennemi des monarques est lui-même détesté des « petits », de certains d’entre eux, du moins ; des domestiques de sa ferme en particulier. Tour à tour, la Michel (Héléna Manson), la fermière, son mari Frémont (Bever), le marquis de Siblas (A. Clariond) , l’ami du défunt, Pierre Dubois (G. Grey), domestique renvoyé pour avoir trompé son maître avec la femme de celui-ci, Herminie (Cl. Génia) , Symphorien le journalier (A. Adam), l’Innocent (Jacques Dufilho), etc., tous ceux qui l’ont approché racontent au Procureur du Roi (P. Renoir) et au juge (Palau) les circonstances de la vie de Courier auxquelles ils ont assisté. Qui est l’assassin ? REALISATION. — Jean Devaivre qui s’était révélé avec La Dame d’Onze Heures, une comédie fort bien réalisée, prouve avec ce nouveau film qu'il peut également traiter un drame avec un talent égal. La construction du scénario est remarquable, car elle permet de faire revivre en quelques séquences les faits importants de la vie de Courier, sans s'évader de l’enquête policière qui les lie en les provoquant. L’atmosphère est très prenante. INTERPRETATION. — Jacques Dumesnil fait là une remarquable création digne de son grand talent ; Claude Génia, Alfred Adam, Georges Grey, Pierre Renoir, etc., sont semblables à eux-mêmes; Jacques Dufilho, dans le rôle de l’Innocent, fait une création pleine d’intérêt. — P. R. L’ILE AUX SERPENTS (G.) (Adventure Island) Aventures exotiques (66 min.) Cinécolor (V.O.) PARAltfOUNT Origine : Américaine. Prod. : William H. Pine et William C. Thomas-Paramount, 1947. Réal. : Peter Stewart. Auteurs : Scén. de Maxwell Shane. d’après « Ebb-Tide » de Robert Louis Stevenson et Lloyd Osbourne. Chef-Opérateur : Jack Greenhalgh. Couleurs : Arthur Phelps. Musique : Darrell Calker. Dir. artistique : F. Paul Sylos. Décors : Elias H. Reif. Montage : Howard Smith. Chef-Opérat. du Son ; L. John Myers. Interprètes : Rory Calhoun, Rhonda Fleming, Paul Kelly, John Abbott, A. Napier, V. Carlos, I. Bynam. Premières représentations (Marseille): 29 décembre 1948, « Ecran ». (Paris) : 7 septembre 1949, « NouvelleComédie ». EXPLOITATION. — Le célèbre roman d'aventures de Robert Louis Stevenson « Ebb-Tide » conserve dans cette nouvelle version en couleurs tout son caractère d’exotisme. SCENARIO. — Deux pilleurs d’épaves échoués dans une île des Mers du Sud, Donald Lochlin (Paul Kellv) et Hiiish (John Abbott) réussissent à embarquer à bord d’un cargo dont le capitaine vient de mourir. Ils décident de s’en emparer. Faith Wishart (Rhonda Fleming), aidée de Herrick (Rory Calhoun), parviennent à les en empêcher. Abordant xine île pour se ravitailler, ils tombent au pouvoir d’un fou Attwater (Alan Napier), roi blanc de paisibles india ènes. Au cours de la lutte, Lochlin. Huish et Attwater périssent. Herrick pourra repartir avec Faith. REALISATION. — La mise en scène de Peter Stewart possède un certain dynamisme bien que sa réalisation soit restée attachée à la formule typique de ce genre de films. INTERPRETATION. — Rhonda Fleming prouve ici qu’elle possède vraiment de solides qualités artistiques. Rory Calhoun est un sympathique jeune premier qui a sa jeunesse comme principal atout. Paul Kelly est une brute sans scrupule et Alan Napier un fou déchaîné. — P. -A. B. OFFICE DU SCÉNARIO Cet organisme nouvellement créé centralise et sélectionne les scénarii de toutes sortes et de toutes origines. II assure la diffusion de ces scénarii, près des producteurs, distributeurs et exploitants. pour tous renseignements, s'adresser : OFFICE DU SCÉNARIO 16, avenue Hoche PARIS -V III' DISTRIBUTION LUX-FILMS LES MARX BROTHERS AU GRAND MAGASIN (G.) (The Big Store) Comédie burlesque (83 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prcd. : M.G.M., 1941. Réal. : Charles Riesner. Auteurs : Scén. de Sid Kuller, Hal Fimberg et Ray Golden, d’après une histoire originale de N. Perrin. Chef-Opérateur : Charles Lawton. Dir. musical : Géorgie Stoll. . Musique : Hal Borne. Dir. de Prod. : Louis K. Sidney. Interprètes : Groucho Marx, Chico Marx. Harpo Marx, Tomy Martin. Présentation corporative (Paris) : 15 septembre 1949, « Normandie ». Première représentation (Paris) : 16 septembre 1949. « Ermitage », « Français », « Max-Linder ». EXPLOITATION. — Un des films burlesques les plus drôles qu’on ait vu depuis longtemps. Les Marx ont retrouvé la verve, l’entrain, la fantaisie de leurs débuts. Un grand succès assuré. SCENARIO. — Grover (D. Dumbrille). directeur des grands magasins Phelps, veut se débarrasser du co -propriétaire de ces magasins, le chanteur Tommy Rogers (T. Martin). Tante Martha veut protéger son neveu Tommy et fait appel à un détective privé. Finlimier (Groucho). Celui-ci. aidé de ses deux acolytes (Harpo et Chico) parvient à prendre une photographie de Grover en train d’enlever Jane. Aidé de deux tueurs. Grover veut reprendre cette photo. Grâce à de multiples acrobaties, ceux-ci lui échappent et dévoilent les nOirs desseins de Grover. Tommy retrouve sa fiancée et Groucho enlève tante Martha. REALISATION. — Tout a été mis au service du gag, en particulier les trucages. Ceux-ci, nombreux et variés, font rire. INTERPRETATION. — Le film doit évidemment une grande partie de sa réussite aux célèbres clowns du cinéma que sont les Marx. On ne se lassera jamais des mimiques muettes d'Harpo, des œillades de Groucho, des doigts spirituels du pianiste Chico. Les autres acteurs jouent avec conviction, mais la présence de T. Martin. chanteur, ne s’impose pas. — J. H. SENORITA TOREADOR (G.) (Fiesta) Comédie musicale (104 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1947. Réal. : Richard Thorpe. Auteurs : Scén. et dial, de George Bruce et Lester Cole. Chefs-Opérateurs : S. Wagner, Ch. Rosher et W.M. Cline. Musique : Johnny Green. Dir. artistiques : C. Gibbons et W. Ferrari. Dir. de Prod. : Jack Cummings. Interprètes : Esther Williams, Akim Tamiroff, Ricardo Montalban. Première représentation (Monte-Carlo) : 20 août 1949, « Cinéma d’Eté ». Présentation corporative (Paris) : 13 septembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Le succès du Bal des Sirènes assure aux films d’Esther Williams un nombreux public. Ici elle est moins une nageuse qu'une femme toréador. La fulgurence des couleurs rehausse l’exotisme et la beauté des paysages. SCENARIO. — Deux jumeaux, Maria (Esther Williams) et Mario (Ricardo Montalban), sont les enfants du célèbre toréador mexicain Antonio Morales (Fortunio Bonanova) . Mario, destiné par son père à la tauromachie, préfère la musique, alors que Maria se passionne pour les taureaux. Après son premier combat, Mario disparaît. Maria le remplace à l’insu de tous. Apprenant que sa musique connaît le succès, Mario revient à Mexico. Il pénètre dans l’arène au moment où Maria vient d’être blessée. Pour la sauver, il affrontera les taureaux. Son père l’autorisera à se consacrer à la musique. Maria épousera Pépé et Mario, Conchita. REALISATION. — Richard Thorpe, grâce à de puissants moyens techniques, a réussi un film fort spectaculaire alliant rythme, passion et courses de taureaux. Ces dernières sont bien réussies et les truquages habilement réalisés. INTERPRETATION. — Esther Williams, nageuse habile ôu gracieuse « toréador », est toujours aussi belle à voir. Ricardo Montalban, jeune, sportif, est des plus sympathiques. P. -A. B. Toute la presse française et étrangère a salué le film, BERLINER BALLADE, comme la grande révélation de la Biennale de Venise. Voici l’un des « clous » de cette étonnante satire que nous verrons bientôt à Paris : « La Conférence Internationale ». (Ciné-Vog.)