La Cinématographie Française (1949)

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18 cxxtxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx sT ANALYSE CRITIQUE 7 rxxxxxxincxYxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxi DES FILMS e Au cours d’une présentation, hors Festival, organisée par « La Cinématographie Française », à Cannes, Ginette Leclerc et André Valmy obtinrent un très grand succès dans le film d'Henri Calef : LES EAUX TROUBLES. Les magnifiques images tournées par Dormoy au Mont-Saint-Michel furent, à plusieurs reprises, saluées de longs applaudissements. (Consortium du Film.) VACANCES DE NOËL (G.) (Christmas Holiday) Comédie dramatique (85 min.) (V.o.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prcd. : Félix Jackson-Universal, 1944. Réal. : Robert Siodmak. Auteur : Scén. de Herman J. Mankiewiez. Chef-Opérateur : Woody Bredell. Musique : H. J. Salter. Décors : R. A. Gausman et E.R. Robinson. Interprètes : Deanna Durbin, Gene Kelly, Richard Whorf, D. Harens, G. George, G. Sondergaard. Premières représentations (Nice) : 20 juillet 1949, « Edouard-VII »; (Paris) : 14 septembre 1949, « MonteCarlo ». EXPLOITATION. — Cette prenante adaptation de l’œuvre célèbre Somerset Maughan nous révèle un aspect inattendu de Deanna Durbin. L’atmosphère dramatique et l’ambiance tendue, la place au-dessus du niveau courant. SCENARIO. — Le Lieutenant Charles Mason (Dean Harens) est immobilisé le soir de Noël, par un accident d’avion, à La NouvelleOrléans. Au café Lafitte, il fait la connaissance d’une entraîneuse. Jackie Lamont (Deanna Durbin). Elle lui révèle que son vrai nom est Abigail Manet et que son mari (Gene Kelly) a été condamné à perpétuité pour meurtre. Racontant sa vie en détail, elle avoue que c’est volontairement qu’elle s’est dégradée. Le même soir, Manet s’évade. Par jalousie, il est sur le point de tuer Abigail quand il est abattu par la police. Abigail se sent alors délivrée de l’emprise qui l’étouffait et une vie nouvelle va pouvoir s’ouvrir pour elle et... Mason peutêtre. REALISATION. — Robert Siodmak, en de sobres images soutenues par un bon montage, anime une action à la fois sensible et prenante. INTERPRETATION. — Se révélant artiste dramatique de classe, Deanna Durbin est une femme marquée par la vie. Gene Kelly, dans un rôle fort délicat de fourbe, fait une excellente création. Gale Sondergaard est en tous points remarquable. — P.-A. B. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE [COPY BOURSE! 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 •SOBERBIA* 34, Rue Laffitte, 34 PARIS (9e) Tél. PRO. 50-69 EXPORTADORES PARA • AMERICA LATIN A • LA PAGODE EN FLAMMES (G.' (China Girl) Comédie d’aventures (96 min.) (V.O.) 20th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : Ben Hecht-Fox, 1942. Réal. : Henry Hathaway. Auteurs : Scén. de B. Hecht, d'après une histoire de Melville Crossman. Chef-Opérateur : Lee Garmes. Musique : Hugo W. Friedhofer. Chefs-Opérateurs du Son : E. Clayton Ward et Roger Heman. Interprètes : Gene Tierney, George Montgomery, Lynn Bari, Victor Mc Laglen, A. Baxter, S. Rumann. Premières représentations (Nice) : 1er juin 1949, « Edouard-VII » ; (Paris) : 14 septembre 1949, « New York ». EXPLOITATION. — Basé sur la guerre en Chine, ce film d’action au rythme rapide, doit donner de bons résultats. SCENARIO. — Johnny Williams (George Montgomery), prisonnier, s’évade aidé par un aventurier le Major Weed (Victor Mac Laglen) et son amie Fifi (Lynn Bari). A Mandalay, il fait la connaissance de Miss Young (Gene Tierney), apprend par elle que Weed et Fifi sent des espions. Il réussit à les berner et rejoint à Kuming Miss Yung. Au cours d’une bataille, elle est tuée et Johnny la venge. REALISATION. — Henry Hathaway a su donner à ce film une parfaite atmosphère d’authenticité grâce à des transparences. INTERPRETATION. — Gene Tierney donne libre cours à son talent dramatique. George Montgomery montre beaucoup d'habileté. P.-A. B. TOUS LES CHEMINS MENENT A ROME (G.) Comédie gaie (97 min.) DISCINA Origine : Française. Prod. : Spéva Film, 1948. Réal. : Jean Boyer. Auteur : Scén., adapt. et dial, de J. Sigurd. Chef-Opérateur : Ch. Matras. Musique : Paul Misraki. Décors : R. Clavel, d'après des maquettes de L. Barsacq. Dir. de Prod. : Henri Baum. Montage : J. Desagneaux. Chef-Opérateur du Son : P. Calvet. Interprètes : Micheline Presle, Gérard Philipe, Marcelle Arnold, A. Rémy, M. Delbo, Louvigny. Premières représentations (Nice) : 8 mai 1949, « Variétés » ; (Paris) : 16 septembre 1949, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Une excellente comédie, digne des meilleures réalisations américaines. Le sujet, amusant et original, est émaillé de nombreux gags. SCENARIO. — L aura (Micheline Presle), vedette de cinéma, veut gagner Rome incognito. Elle rencontre Gabriel Pégase (Gérard Philipe) et sa sœur Hermine (Marcelle Arnold) qui s’y rendent pour un congrès de géomètres. Gabriel, la croyant poursuivie par des gangsters, la protège de dangers inmaginaires. Quiproquos et aventures comiques se succèdent sans interruption jusqu’à Rome où Gabriel apprend de Laura la vérité. REALISATION. — Jean Boyer a réussi une de ses meilleures réalisations. Le luxe des décors, la souplesse de la narration, la qualité du montage, l'habile direction des artistes forment un tout homogène et DRAME AU VEL’ D’HIV’ (A.) Film policier (90 min.) GRAY FILM Origine : Française. Prcd. : Les Films Monceau-J. -L. Coren, 1949. Réal. : Maurice Cam. Auteurs : Scén., adapt. et dial, de R. Jolivet ; découpage technique de M. Cam. Chef-Opérateur : P. Lèvent. Musique : Henri Forterre. Décors : Ollivier. Dir. de Prod. : J. -P. Ménard. Montage : M. Lacombe. Chef-Opérateur du Son : M. Carrouet. Interprètes : Claude Farrell, André Le Gall, Marie Guilhene, Salabert, P. Azais, Rafal, R. Bussières, Dinan, Pizani, Français, les champions Robert Charron, Rigoulot, Criqui, Lapébie, etc., et les champions de patinage artistique. Présentation corporative (Paris) : 19 septembre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — L’atmosphère enfiévrée des grandes réunions sportives du Vél’ d'Hiv’ : boxe, catch, six jours, hockey sur glace, patinage artistique, la révélation des coulisses de ce « Temple du Sport », la collaboration de grands champions : Criqui, Charron, Rigoulot, Lapébie, Besson, etc., font que cette production sera très appréciée par le public populaire qui aime assister aux grandes réunions sportives. SCENARIO. — Le soir d’un grand match, la paie du Vél’ d’Hiv’ est volée et un des directeurs assassiné. Une partie de sa fortune revient à sa maîtresse, Clara (C. Farrell) quand survient son neveu (A. Le Gall) qui s’emploie à découvrir l’assassin. Après de nombreuses péripéties, celui-ci est découvert au moment où il allait voler la paie des Six Jours, c’était l’amant de cœur de Clara. Celle-ci est tuée. Le neveu se révèle alors comme étant un inspecteur. REALISATION. — Le principal mérite de Maurice Cam, le metteur en scène, est d’avoir tourné en décors réels. A peine huit jours de studios pour tout le film. La photographie, malheureusement, en souffre surtout dans les séquences à grand spectacle. Par ailleurs, le scénario, malgré de nombreuses invraisemblances, met en valeur un dialogue argotique qui fait rire. Nombreuses vues d’actualités. INTERPRETATION. — La faveur populaire ira certainement d’emblée à Dinan et Bussières dont les créations sont excellentes. Le Gall, comme d’habitude, joue « en force ». Claude Farrell est très jolie. Jeu très naturel de Pizani. — J. L. des plus réussi. Les images de Matras sont excellentes. INTERPRETATION. — Gérard Philipe qui a été un artiste dramatique dans L'Idiot, Une si Jolie Petite Plage. Le Diable au Corps, est ici un fantaisiste au comique étourdissant. Micheline Presle joue avec humour et finesse. Marcelle Arnold est des plus amusante. — P.-A. B.