La Cinématographie Française (1949)

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22 r TirrrsrgTTXXXXXXlxxxxxxxxxxx; 3 CINE RAPHIE xxixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxa ISE # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS ( Suite page 24 LA DEMEURE DES BRAVES (G.) (Home of the Braves) Drame psychologique (85 min.) ( V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine. Prod. : Stanley Kramer-United Artists, 1949. Réal. : Mark Robson. Auteur : Scén. de Cari Foreman. Chef-Opérateur : Robert De Grasse. Musique : Dimitri Tiomkin. Décors : Edward G. Boyle. Interprètes : Douglas Dick, Steve Brodie, Jeef Corey, L. Bridges, F. Lovejoy, J. Edwards, Cl. Clark. Présentation corporative (Paris) : 14 septembre 1949, « Biarritz ». EXPLOITATION. — Ce film, distingué deux fois à Knokke-le-Zoute (Prix pour qualités exceptionnelles et Prix de l’Office catholique international). méritait, en effet, ces récompenses. C’est une œuvre d'une intense humanité, consacréee au problème noir existant aux TJ. S. A. Il se déroule dans le cadre de la guerre nippo-américaine. SCENARIO. — Le commandant Robinson (D. Dick) est chargé d’une dangereuse mission : reconnaître une île occupée par les Japonais. Il réunit trois volontaires : Everitt (S. Brodie), Mingo (F. Lovejoy) et Finch (L. Bridges). On leur adjoint un spécialiste de la topographie, Moss (J. Edwards). Mais Moss est un noir et, à part Finch, le petit commando l’accueille assez mal. Everitt en particulier ne manque pas une occasion de vexer Moss. Le dernier jour de leur mission sur l’île, ils sont découverts par les Japonais. Finch est tué et Moss, qui se croit responsable de sa mort, tombe paralysé. Ramené par ses compagnons, il est soigné et guéri par un docteur qui parvient à le délivrer de son complexe d’infériorité. REALISATION. — Cet excellent, courageux et original sujet a fort bien été réalisé par Mark Robson. Grâce à un habile montage de plans d'extérieurs, il a réussi à donner à son film une ampleur que pouvait compromettre une somme de moyens relativement réduite. Car cette œuvre de qualité a été financée par ce producteur indépendant qui nous avait déjà donné, toujours sous la direction de Robson, ce film également courageux qu’est Le Champion. INTERPRETATION. — Dominée par James Edwards, l’acteur de couleur qui campe magnifiquement le personnage si sensible et si émouvant de Moss. Jeu très souple de Lloyd Bridges. Les trois comédiens qui les entourent sont également très justes. 4 J. H. 4» L’année dernière, Robert Sadoul avait donné à la Radio une pièce intitulée Seule, la Mort..., l’histoire authentique d’une écuyère de cirque, la baronne de Rodhen, qui fut célèbre il y a 70 ans. Il termine actuellement l’adaptation cinématographique de cette pièce. Il est possible que ce soit Tilda Thamar qui en soit la principale interprète. Un magasin de pièces détachées pour l’exnloitation cinématographique s’ouvrira bientôt aux Champs-Elysées. Il y sera mis également à la disposition des exploitants une nouvelle formule de bandes publicitaires. 4» Désir d'Amour, film tchèque d’après l’œuvre de Prejmanova et interprété par Natacha Tanska a été présenté hors Festival à Cannes. Cette production traite du problème de la jeunesse actuelle et de l’éveil des sens chez la jeune fille. John Carroll et Robert Paige dans le film mis en scène par John P. Auer LA FLAMME (The Flame), une production de Republic Pictures. FREGOLA (G.) Comédie musicale (93 min.) (V.O.-D.) CINEFI Origine : Viennoise. Prod. : Styria Film. 1948. Réal. : Harald Rôbbeling. Auteurs : Karl Farkas et H. Rôbbeling. Chef-Opérateur : H. Rôbbeling. Musique : Willi Schmidt-Gentner. Décors : Jüptner-Jonstorfî. Dir. de Prod. : Heinrich Haas. Montage : Günther Anders et Hanz Staütinger. Interprètes : Marika Rokk, Siegfried Breuer, Rudolf Prack, G. Waldau, J. Meinrad, T. Danegger, H. Jungbauer, J. Fürft. Présentation corporative (Paris) : 16 septembre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — Film autrichien avec Marika Rokk, semblable aux films de music-hall, qui ont fait la renommée de cette vedette. Intrigue plus distrayante que dramatique, relevée de nombreuses scènes de danses. SCENARIO. — Pablo Mendès (Siegfred Breuer), attaché d’ambassade à Genève, est assassiné. Sa fiancée, la vedette de music-hall Fregola (Marika Rokk) , se lance à la poursuite de l’assassin présumé, le docteur Santos (Rudolf Prack) . A Paris, Fregola traverse maintes aventures et tombe amoureuse de Santos. Elle refuse de signer la déposition consignant l’aveu que lui a fait le docteur, aveu établissant sa culpabilité, et retourne à Genève, où elle retrouve Santos, qui lui dit le nom du véritable assassin. Il n’existe plus d’ombre à leur bonheur. REALISATION. — L’élément principal de ce film est constitué par les scènes de music-hall : danses et chansons (doublées), qui rappellent un peu les films qui nous révélèrent Marika Rokk. INTERPRETATION. — Marika Rokk doit plaire ; elle danse et elle chante. Ses partenaires l’entourent de leur mieux. — P. R. AU NOM DE LA VIE (G.) Comédie dramatique (V.O.) FILMS TI-BREIZ Origine : Soviétique. Prod. : Lenfilm, 1946. Réal. : A. Zarkhi et J. Kheifitz. Auteurs : Scén. de E. Gabrilovitch. A. Zarkhi et I. Kheifitz. Chef-Opérateur : V. Gardanov. Musique : V. Pouchkof. Dir. de Prod. : M. Chostak. Interprètes : V. Khorhriakov, M. Kouznietzov, O. Jakov, K. Lepakova, L. Chapalina, Dorofeiev, Tcherkassov. Première représentation (Paris) : 21 septembre 1949, « Studio de l’Etoile ». EXPLOITATION. — Lutte souvent prenante d’un médecin contre la paralysie; ses déceptions, ses espoirs, son courage. Ce sujet doit retenir l’attention de tous les spectateurs. SCENARIO. — Des êtres humains doivent la paralysie de leurs membres à la mort de nerfs essentiels. Le docteur Petrov et ses amis Alexis et Choura cherchent à y remédier. Leurs expériences restent vaines. Découragé, Choura part aux U. S. A. pour étudier les vues des docteurs américains. Bientôt, Alexis quittera également Petrov pour se marier. Malgré son amour pour la comédienne Lena, Petrov continue à consacrer toute sa vie au laboratoire. Enfin, ses expériences réussissent. Après un échec dû à la malchance, il réussit à faire marcher une petite fille. Il pourra fonder un foyer. REALISATION. — L'idée est excellente et bien souvent, grâce à elle, le film est d’un grand intérêt. La réalisation est malheureusement un peu lente et les plans souvent trop longs. INTERPRETATION. — Khorhriakov joue en puissance le rôle du professeur Petrov. Ses partenaires sont très sobres et, par cela même, toujours justes. Les compositions de second plan ne sont pas moins bien campées, que ce soit la vieille paysanne ou le concierge bougon de l’hôpital. J. H. DU SANG SUR LA NEIGE (G.) (Nothern Pursuit) Film d'aventures (90 min.) (V.O.) WARNER BROS. Origine : Américaine. Prod. : Jack Chertok-Warner Bros., 1943. Réal. : Raoul Walsh. Auteurs : Scén. de F. Gruber et A. Bessie, d’après le roman de Leslie T. White, dial, de H. Cummings. Chef-Opérateur : Sid Hickox. Composition photographique : D. Siegel et J. Leicester. Dir. musical : Léo F. Forbstein. Musique : Adolph Deutsch. Dir. artistique : Léo Kuter. Conseiller techn. : Bruce Carruthers. Décors : Casey Roberts. Montage : Jack Killifer. Chef-Opérateur du Son : Stanley S. Jones. Interprètes : Errol Flynn, Julie Bishop, Helmut Dantine, John Ridgely, Gene Lockhart. Première représentation (Paris) : 21 septembre 1949, « Triomphe ». EXPLOITATION. — Film tourné pendant la guerre et réflétant le clb mat spécial de l’époque. L’intrigue assez sommaire et le cadre de son action destinent cette production à un public jeune et populaire. SCENARIO. — Un groupe d’aviateurs allemands débarque au Canada pour saboter les voies de communication. A la suite d’une avalanche, leur chef Von Keller, seul survivant, est arrêté var la police montée. Mais Von Keller, aidé par la 5e colonne, s’évade. Steve (Errol Flynn) lait semblant de trahir et se met à son service. Il parviendra, après une belle bagarre, à détruire la bande entière des saboteurs. REALISATION. — Ce film, oui est sensé se dérouler dans les solitudes du Grand Nord, a été presque entièrement tourné en studio. Malgré la virtuosité des photographes et la technique des effets spéciaux, à aucun moment on ne sent l’absence des plateaux californiens. Belle poursuite de skieurs malheureusement trop brève. INTERPRETATION. — Errol Flynn joue avec naturel, mais sans grande conviction. Remarquable création de Helmut Dantine. inconnu en France. Julie Bishoo apparaît trop peu souvent sur l’écran pour au’on puisse apprécier son talent. — J. L. ECHEC AU HASARD Orientation professionnelle (620 m.) Prod. : Films J. -K. Raymond-Millet. Réal. : Paul Barbelion. Chef-Opérateur : Jean Lehérissey. Musique : Pierre Pagliano. Montage : Germaine Fouquet. Après une introduction un peu longue. le film entreprend l’exposé du problème du choix d’une profession, généralement laissée au hasard... l’enfant reprend le métier du père, ou suit le conseil ou l’exemple d’un camarade, ou se saisit d’une place disponible. Souvent, cet emploi ne correspond pas à ses véritables aptitudes physiques, morales et intellectuelles. Les instituts et les inspecteurs d’orientation professionnelle peuvent guider les parents dans le choix le plus heureux : des épreuves, spécialement conçues, permettent de déterminer au mieux vocations et aptitudes. L’image suit étroitement le commentaire-; le film, varié et intéressant, est surtout destiné aux auditoires familiaux.