La Cinématographie Française (1949)

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rTTTXXXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX LA 21 CINEMATOGRAPHIE rxXTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX FRANÇAISE Cet essai sur la mentalité enfantine a été réalisé avec beaucoup de doigté, un sens très vif de l’observation et du détail , où l’on retrouve la sensibilité féminine et la fibre maternelle. Réalisé par une femme, joué par un enfant, ce film est plein de fraicheur, de candeur, de naïveté, une bouffée d’air pur riche en oxygène. Très bon accueil. + PRIX DU MONTAGE : (FRANCE) PACIFIC 231 (10 min.) Prod. : Tadié-Cinéma. Réal. : Jean Mitry d’après le Mouvement symphonique d’Arthur Honegger. Adapt. ciné-musicale : J. Mitry et Marc Ducouret. Chefs-Opérateurs : A. Tadié, A. Périe et J. Jarret. Montage : Jean Mitry. PACIFIC 231 réalisé par Jean Mitry. (Cliché Tadié-Cinéma.) Ce film d’ambiance de Jean Mitry, inspiré de la musique d’Honegger, est une merveille de perfection technique tant par le choix des images, leur montage, leur qualité, que par l’habileté technique de la réalisation. C’est une véritable symphonie visuelle qui se lie étroitement à la musique, débordante de vie et de rythme. Accueil excellent. LES ALLEMAGNE Longs métrages DER RUF (La Chaire) (110 min.) Prod. : Objectifilm-Berlin. Réal. : Josef von Baky. Auteur : Scén. de Fritz Kortner. Chef-Opérateur : Werner Krien. Décors : Fritz Maurischat. Dir. de Prod. : R. Kônig et R. Fichtner. Interprètes : F. Kortner, J. Hofer, R. Murphy, L. Carstens, P. Hoffmann, F. Domin, E. Schôder, A. Assmann, H. Mannl, Ch. Regnier, W. Sinnigen, M. Murphy, A. Edwards, H. Fitz. Ce long métrage est un film bilingue où le dialogue entremêle étroitement et avec beaucoup d’adresse les langues anglaise et allemande. Traitant du problème angoissant du retour des émigrés, des droits de ceux qui ont lutté sur place, de l’activité sourde des anciens nazis, ce film à thèse oppose d’une manière dramatique ces divers problèmes de l’Allemagne d’aprèsguerre. La réalisation de Fritz Kortner, qui est PRIX DE LA PHOTOGRAPHIE : (POLOGNE) PATURAGES Prod. : Les Actualités Polonaises. Réal. -Auteur : Stanislas Mozdzenski. Chef-Opérateur : Sergiusz Sprudin. Conseiller : Ing. Jan Kolowca. Ce court métrage sur la transhumance comporte de très belles images et il s’en dégage une intense poésie. D’inspiration presque virgilienne, le réalisateur a su conserver à son récit son caractère de pureté, de simplicité, de beauté antique. Certains plans, plusieurs angles rappellent La Grande Pastorale, de René Clément, prouvant ainsi que sous des deux divers les mêmes faits inspirent: les mêmes impressions. La vie des bergers, la marche de troupeaux offrent cette bouffée d’air pur qui nous est si souvent refusée. Accueil favorable. 4 PRIX DE LA COULEUR : (FRANCE) IMAGES MEDIEVALES Prod. : Coop. Gén. du Cinéma, 1948. Réal. : William Novik. Commentaire dit par Pierre Asso. Chef-Opérateur : Guy Delécluse. Musique : Guy Bernard. Montage : Madeleine Bonin. IMAGES MEDIEVALES réalisé par William Novik. aussi le principal interprète, ne manque pas d’habileté bien que son style soit lent et que la prééminence soit donnée au dialogue. Au point de vue technique, Der Ruf bénéficie d’une bonne photographie, d’un montage souple, compte tenu de la sobriété du sujet, d’un habile mélange des langues dont l’ingénieur du son a su détacher les différences d’intonation. Les interprètes sont bons sans qu’aucun se détache d’une manière particulière. Accueil nuancé. EINE GROSSE LIEBE (Un Grand Amour) (100 min.) Prod. : Atlantis Prod. Réal. : Hans Bertram. Auteur : Scén. de H. Bertram. Chef-Opérateur : Georg Bruckbauer. Décors : Hans Sohnle, Fritz Luck. Dir. de Prod. : J.F. Siemund. Interprètes : G. Uhlen, B. Bertram, M. Korrontay, R. von Sperl, E. von Thellman, U. Loeptin, H. von Hagen, G. Waldau, E. Flickenschildt. Ce drame romantique, lent, conventionnel, relate en trois temps l’histoire d’un grand amour que les hommes, les événements réduisirent à néant, sans qu’il puisse mourir dans le-, cœur des amants. Le rythme lourd, les répétitions Cet excellent court métrage en Technicolor restitue dans toute leur beauté les enluminures et illustrations des incunables les plus précieux des xiv8 et xv8 siècles que détient la Bibliothèque Nationale. La qualité de la réalisation, la beauté des images, l’intelligence du montage en font une œuvre unique réunissant tous les suffrages, ouvrant une voie nouvelle au cinéma pour la vulgarisation d’œuvres d’art qu’il n’est point possible de mettre à la portée de tous. Accueil très favorable. PRIX DU REPORTAGE : (ETATS-UNIS) SEAL ISLAND (L’Ile aux Phoques) Technicolor (26 min.) Prod. : Walt Disney-RKO. Supervision de la Prod. : Ben Sharpstein. Réal. : James Algar. Documentation de : L. Thiele, J. Jungmeyer, E. Milotte. Chef-Opérateur : Alfred G. Milotte. Séquence en dessins animés : R. Cormack, G. Howley, R. Hulett. Musique : Oliver Wallace. Montage : Anthony Gérard. Cette production en Technicolor de Walt Disney, réalisée par James Algar, est un document de tout premier ordre. Les prises de vues, qui ont dû demander des trésors de patience et d’efforts, sont intelligemment faites, permettant de suivre avec facilité et clarté la vie des éléphants de mer. Les mœurs curieuses de ces animaux, leurs jeux, leurs amours, leurs luttes sont présentés avec humour et marque un. véritable renouvellement dans la formule du documentaire, Tourné au nord du Cercle Arctique, aux îles Prïbilof, dans le détroit de Behring, la qualité de la couleur mérite tous les éloges, compte tenu des difficultés de la réalisation. L’idée de situer le lieu de l’action par des dessins animés ne manque pas d’originalité. Accueil très favorable. PRIX DE L’ANIMATION : (n’a pas été attribué) voulues, enlèvent presque toute vie à ce film, qui ne retrouve qu’à de rares instants son souffle. L’interprétation est excellente, surtout celle de Gisela Uhlen. La partie musicale est excellente. Réalisé entièrement en décors naturels. C’est une des premières œuvres réalisées en zone française d’Allemagne. Accueil moyen. DER APFEL IST AB (Zone américaine) (La Pomme est tombée) (103 min.) Réal. : Helmut Kautner. Interprètes : Bettina Moissi, Bobby Todd. Reprenant sur une note humoristique, mais bien germanique, l’histoire d’Adam, Eve et L ilith, ce film à thèse reste fort curieux par ses prolongements. Sur le plan technique, certaines séquences, entre autres celles de l’Enfer, donnent essor à une étonnante virtuosité technique, toute à l’honneur de l’opérateur et du monteur. L’influence des maîtres allemands de la période « cubique » se sent à maintes reprises dans cette œuvre imprégnée d’un surréalisme existentialiste latent, mais marqué d’un goût artistique nettement germain. Les principaux interprètes en sont Bettina Moissi et Bobby Todd. Accueil moyen. FILMS PRÉSENTÉS