La Cinématographie Française (1949)

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23 ZTYXX3rXYTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX LA XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE CHILI LES NITRATES DU CHILI Court métrage (24 min.) Ce court métrage sur l’exploitation, dans une région autrefois désertique, de ce produit indispensable à l’agriculture moderne, possède de .vraiment belles images. Un commentaire, qui se veut être humoristique, nuit considérablement en faisant rire à contre-temps par d’intempestifs « coucou » un peu trop souvent répétés par le héros minéral du film « M. Cholcigne ». Accueil moyen. ÉGYPTE Longs métrages LES AVENTURES DE ANTAR ET ABLA (105 min.) Prod. : The Nile Film. Réal. : Salah Abou Seif. Interprètes : S. Mounir, K. Ibrahim, Z. Tuleimat, S. Rosty. C’est une légende racontée comme une chanson de geste, l’épopée d’un héros comme le furent Roland ou Lancelot. Nous sommes loin des films sophistiqués et par sa naïveté même cette œuvre est plus directe, plus sincère. La mise en scène montre que le cinéma égyptien est en pleine évolution, que ses progrès ont été rapides, par comparaison avec les films présentés au Festival 1947. Grâce à d’importants moyens techniques, à une importante figuration, cette légende bénéficie de décors et de mouvements de foule d’une grande amplitude. Serag Mounir, Antar, Kouka Ibrahim, Alba, Zaki Tuleimat, Karoum, principaux protagonistes jouent avec feu leurs rôles et font preuve de réelle vigueur physique par leurs exploits sportifs. La photographie est soignée; certains plans intéressants. Accueil moyen. LA MAITRESSE DE MAISON Drame psychologiqiie (113 min.) Interprètes : S. Naguib Bey, A. Rizk, T. Carioca. Ce drame psychologique permet de se rendre compte du chemin parcouru par la production égyptienne depuis le précédent festival. Scénario habilement noué, bonne photographie, montage souple, interprétation homogène, sont des éléments permettant à ce film de pouvoir intéresser un public autre que celui spécifiquement arabe. Accueil moyen. ÉTATS-UNIS Longs métrages ACT OF VIOLENCE (Acte de Violence) (85 min.) Prod. : W.H. Wright-M.G.M., 1948. Réal. : Fred Zinnemann. Van Heflin et Mary Astor dans ACT OF VIOLENCE. (Cliché M.G.M.) Auteurs : Robert L. Richards d’après une histoire de C. Young. Chef-Opérateur : Robert Surtees. Musique : B. Kaper. Orchestre dirigé par A. Previn. Dir. artistiques : C. Gibbons et H. Peters. Interprètes : Van Heflin, R. Ryan, J. Leigh, M. Astor, Ph. Thaxter, B. Kroeger, T. Holmes, H. Antrim, C. Gilchrist, W. Wright. Ce drame psychologique des conséquences d’un fait de guerre sur la vie d’un citoyen respecté, déroule son récit à la fois mystérieux et mouvementé, d’une manière fort habile, laissant planer le doute jusqu’à la dernière minute. Des images en clair-obscur particulièrement fouillées complètent ou créent une ambiance lourde, oppressante, dramatique. L’interprétation réunissant Van Heflin, Robert Ryan, Janet Leigh, Mary Astor est excellente, jouant absolument dans la note qui convient. Accueil favorable. AN ACT OF MURDER (Le Droit de Tuer ) (94 min.) Prod. : Jerry Bresler-Universal Film S. A. Réal. : Michael Gordon, 1948. Auteurs : Scén. de M. Blankfort et R. Thoeren, d’après le roman « The Mills of Gold », de E. Lothar. Chef-Opérateur : Hal Mohr. Dir. artistiques : B. Herzbrun et R. F. Boyle. Conseiller technique : Maurence M. Weinberg. Interprètes : F. March, Ed. O’Brien, F. Eldridge, G. Brooks, S-. Ridges, J. Mclntire, F. Tozère, W. Wright, V. Brissac, F. McDonald, M. Servoss, D. Beddoe, C. Muse. Comédie dramatique reprenant le thème connu : Un homme a-t-il le droit de tuer un être cher atteint d’un mal incurable pour abréger ses souffrances ? La réalisation de Michael Gordon, sans recherches techniques, crée le climat indispensable et le coup de théâtre final est habilement amenée. L’interprétation est dominée par Frédéric March qui exprime sa lutte contre lui-même avec sobriété et une simplicité de jeu, rendant ainsi son personnage d’autant plus intéressant. TWILIGHT (Crépuscule) (70 min.) Prod. : R. et R. Hakim, 1949. Réal. : Irving Pichel. Auteur : Scén de James Poe. Chef-Opérateur : Lionel Linden. Dir. artistique : Perry Ferguson. Dir. de Prod. : Lewis J. Rachmil. Une scène de TWILIGHT avec Dane Clark, Bruce Bennett et Laraine Day. Interprètes : Laraine Day, Dane Clark, Franchot Tone, B. Bennett, A. Moorehead, F. Matle, M. Peter Virgo, L. Dorr, J. Du Puis, H. Lauter, M. Stapp, P. Ann Ewing, H. Bearn. Ce drame psychologique dont le scénario a un excellent point de départ, ne répond pas absolument à ce que le début pouvait laisser espérer. Le dénouement est disloqué par un dia logue trop abondant et un texte qui fait sourire. L’interprétation de Laraine Day ne manque pas de violence et son accent tragique sonne juste ; Franchot Tone est égal à lui-même dans un rôle assez bref. Dane Clark a tendance à trop charger son personnage, ce qui lui enlève une grande part de son naturel. La réalisation d’Irving Pichel, honnête et sans prétention, est celle d’un metteur en scène consciencieux. Accueil nuancé. Courts métrages MUSCLE BEACH Prod. : Strick Film C°. Réal. : Irving Lerner et Joseph Strick. Auteurs : J. Strick, I. Lerner et Edwin Rolfe. Chef-Opérateur : Joseph Strick. Musique : Earl Robinson. Montage : Irving Lerner. La vie et l’entraînement sur une plage californienne d’acrobates et athlètes américains. Photos remarquablement claires, caméra souple, en un mot technique courant d’outreAtlantique. Accueil nuancé. VOICE OF THE PEOPLE Court métrage (17 min.) Court métrage trop chargé de propagande mal présentée, qui atteint le but inverse à celui visé. Basé sur le fait que la liberté de discussion est le fondement de la démocratie, ce film devient un véritable éloge du « bla-bla-bla ». Sur le plan technique, montage, cadrage, photographie, sont de qualité. Accueil favorable. FINLANDE FLOTTEURS DE BOIS Court métrage (42 min.) Prod. : Félix Film O. Y. Helsinki. Réal. -Auteur : Brita Wrede. Chef-Opérateur : Félix Forsman. Musique : Jean Sibelius. Montage : Armas Vellasvuo. Interprètes : K. Kalske, L. Mikander, A. Vilhunen, J. Salmivaara. Ce moyen métrage à sujet nous montre la vie d’enfants finlandais, de citadins devenus paysans du fait de la guerre. Avec eux, nous descendons les rapides avec les radeaux de bois, pénétrons dans d’immenses usines. Les images ont été intelligemment pures, les angles choisis avec soin, le montage soigné et fort vivant. Accueil favorable. FRANCE Longs métrages AU GRAND BALCON Film d’aventures et d’épopée (114 min.) Prod. : C.I.C.C.-Raymond Borderie, 1949. Prod. : C.I.C.C.-Raymond Borderie. Réal. : Henri Decoin. Auteurs : Scén. et dial, de J. Kessel, continuité littéraire de M. Rivet. Chef-Opérateur : Nicolas Hayer. Décors : René Renoux. Dir. de Prod. : Robert Bossis. Interprètes : P. Fresnay, G. Marchai, F. Oudart, R. Arnoux, A. Bervil, A. Jacquin, P. Azais, J. Tarride, Darnay, C. Thierry, P. Cressois, Mocky, Verlet, E. Genevois, S. Dehelly, G. Michel, J. Crispin, N. Myral. Le présentation de ce film d’Henri Decoin fut un réel succès, tant pour les artistes que pour le réalisateur. Pierre Fresnay dans le rôle de Carbot, le chef qui ne vit que pour le développement de la « Ligne », étouffant toute considération personnelle pour parvenir au but qu’il s’est fixé, fait une création puissante, sobre, prenante. Georges Marchai, le pilote Fabien, qui grogne mais ne manque jamais à son devoir,