La Cinématographie Française (1949)

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24 rrrrrrTTTXXxxrxxzxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LA CINEMATOGRAPHIE cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx FRANÇAISE AU GRAND BALCON interprété par Pierre Fresnay et Georges Marchai. (Cliché C.I.C.C.) est la véritable incarnation du personnage. Robert Arnoux, le mécano, tout ému de l’amour de ses modestes mais indispensables fonctions, est plein de vie et de réalisme. Suzanne Dehelly révèle un tempérament dramatique puissant dans une création riche d’émotion contenue, celle de Françoise qui vit naître, se développer, réussir la « Ligne ». Tous les autres interprètes forment un tout homogène, vibrant au rythme de l’action. En une narration sans concession aux effets faciles, Henri Decoin prend son public dès les premières images, crée le maximum d’émotion dans les séquences finales d’une belle envolée. Les images de Nicolas Hayer sont de haute qualité artistique. RENDEZ-VOUS DE JUILLET Film de jeunesse (121 min.) Genre : Film de jeunesse. Prod. : U.G.C.-S.N.E.G.-René G. Vuattoux. Réal. : Jacques Becker. Auteurs : Scén., adapt., dial, et découpage de J. Becker, d’après une histoire imaginée par J. Becker et Maurice Griffe. Chef-Opérateur : Claude Renoir. Décors : Garnier. Dir. de Prod. : Jean Goiran. Interprètes : D. Gélin, B. Lajarrige, M. Ronet, P. Trabaud, B. Auber, N. Courcel, L. Seigner, Ph. Mareuil, F. Mazières. Daniel Gélin et Nicole Courcel dans RENDEZ-VOUS DE JUILLET. (Cliché S.N.E.G.-U.G.C.) Très attendue, cette œuvre de Jacques Becker a clôturé le Festival. D’une facture très personnelle, ce film peint en des touches vivantes le milieu curieux et typique de la jeunesse pari sienne des cours de théâtre. Deux groupes de jeunes gens s’opposent : ceux qui cherchent l’aventure dans la réalité, décidés à mettre sur pied une expédition en Afrique Noire ; ceux qui cherchent l’aventure dans l’irréel, s’évadant dans le rêve du théâtre. Amours, jalousies, calculs, luttes s’entremêlent. Mais, pour les uns comme pour les autres, le premier vrai contact avec la vie est brutal et dur, émoussant leur juvénile enthousiasme. Cette production soulèvera bien des discussions, mais le courage de Jacques Becker est indéniable en abordant ainsi de front le problème de la jeunesse de 1949. L’atmosphère des caves existentialistes, l’ambiance de Saint-Germain-des-Prés, restituées avec vérité, nous fait pénétrer parmi ces « mordus », qui entrent en véritables transes aux accents de l’orchestre de Claude Luter ou de la trompette de Rex Stewart. L’interprétation groupe uniquement des jeunes ; pour beaucoup, c’est le départ vers une carrière qu’ils n’avaient jamais abordée et doivent à Jacques Becker de leur avoir donné leur chance. Daniel Gélin, Bernard Lajarrige, Maurice Trabaud, Brigitte Auber, Nicole Courcel, vivent plus qu’ils ne jouent. Les images sont de Claude Renoir qui a su leur donner vie et rythme. Mentionnons la qualité des enregistrements sonores de Claude Luter et Rex Stewart. RETOUR A LA VIE Film en cinq sketches (120 min.) Genre : Film en cinq sketches. Prod. : Jacques Roitfeld-Films Marceau. Réal. : A. Cayatte, H. -G. Clouzot, J. Dréville, G. Lampin. Auteurs : Scén. et dial. Ch. Spaak, H. -G. Clouzot, J. Ferry, Noël-Noël. Chefs-Opérateurs : R. Gaveau, N. Hayer, L. Page, M. Weiss. Décors : E. Alex, M. Douy. Dir. de Prod. : C. Geftman. Interprètes : B. Blier, L. Jouvet, Noël-Noël, F. Périer, S. Reggiani, P. Roc, T. Chandler, L. Nat, H. Manson, J. Marken, L. Lapara, Jodest, Brochard, N. Roquevert, C. Didier, A. Campion. Serge Reggiani et Anne Campion dans le sketch réalisé par Jean Dréville de RETOUR A LA VIE. (Cliché J. Roitfeld-Films Marceau.) Ce film de long métrage comporte, réalisés par des metteurs en scène différents, cinq sketches. Une certaine inégalité dans la qualité et l’intérêt de ceux-ci tend à déséquilibrer cette œuvre. L’idée maîtresse : le retour de bien des prisonniers fut pour eux une amère déception, sert de lien, assez lâche, entre ces historiettes. « Le Retour d’Emma », de Cayatte, avec Bernard Blier roule sur une sordide histoire d’héritage, l’intérêt de profiteurs ne s’inclinant pas devant la souffrance d’une survivante d’un camp de la mort. « Le Retour de Gérard », de Clouzot, avec Louis Jouvet, est le cas de conscience d’un prisonnier blessé chez qui se réfugie un tortionnaire nazi. « Le Retour d’Antoine », de Georges Lampin, avec François Périer, est une satire des réactions de femmes-soldats américaines seules une nuit avec un charmant bardes aspects inattendus et divers. Bon accueil, man. « Le Retour de René », de Jean Dréville, avec Noël-Noël, est l’histoire d’un millionième prisonnier, nanti d’une statuette pour tout honneur, retrouvant son foyer occupé par des réfugiés, sa femme envolée qui, avec philosophie, saura tirer le meilleur parti de sa fâcheuse situation. « Le Retour de Louis », également de Jean Dréville, avec Serge Reggiani, narre les efforts pour faire entendre raison à ses concitoyens, d’un prisonnier qui rejoint le village natal avec son épouse allemande. Sur le plan technique, chaque réalisateur écrit avec son style propre une histoire bien dans ses conceptions cinégraphiqiies. La photographie est bonne, variant de formule suivant les opérateurs. Cet essai dans une formule originale aura, sans nul doute, des suites qui ne pourront manquer d’être intéressantes. Accueil favorable. Courts métrages BARRIERES En couleurs (11 min.) Prod. : Discina. Réal. : Christian-Jaque. Auteurs : Scén. de Christian-Jaque et Pierre Véry. Commentaire de P. Véry dit par Jean Tissier. Ce court sujet à scénario, dû à ChristianJaque, part d’une idée humoristique : l’homme voit son activité arrêtée dans tous les domaines par des barrières, qui si elles ne sont pas toutes matérielles, n’en sont pas moins souvent difficiles à franchir, sinon infranchissables. Le commentaire est fort spirituel et dit avec toute la fantaisie qui convient. Le procédé Agfacolor utilisé n’ajoute rien à son intérêt, car la qualité des images est assez irrégulière quant à la couleur. Accueil moyen. L’ENFER DES FARDS (22 min.) Prod. -Réal. : Jean Perdrix. Réal. : Jean Perdrix. Auteurs : Scén. de J. Perdrix, découpage de G. R. Kronegger. Chef-Opérateur : Jacques Lemare. Dir. de Prod. : Jacques Vitry. Maquilleur : Boris Orlitzky. Une photo très caractéristique du court métrage de Jean Perdrix, L'ENFER DES FARDS. Interprètes : G. R. Kronegger, J. Roville, G. Fanion, N. Lefébure. Ce court métrage de Jean Perdrix traite d’une manière originale du travail des maquilleurs. Le début surréaliste est curieux, montrant sous