La Cinématographie Française (1949)

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71 rrYTXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXlllXllXXXl LA CINEMATOGRAPHIE gXXXXXXXXTTXXXXXXXXXXXXXxxxxxXXXXXXXXXXXI FRANÇAISE 1949 ANNÉE DIFFICILE 4,38 MILLIARDS EN 1949 CONTRE 4,02 MILLIARDS EN 1948 POUR LES TROIS PREMIERS TRIMESTRES A PARIS MALGRE une HAUSSE des PRIX d'ENTREE DE 14 I. par Jacques LAMASSE / Malgré une augmentation des prix des places à l’intérieur de chaque catégorie, survenue en octobre 1948, la recette totale des neuf premiers mois de 1949 ne marque qu’une légère progression sur les encaissements correspondants de 1948 : 4,38 milliards en 1949 contre 4,02 milliards. PRIX MOYEN DES PLACES A PARIS POUR LES TROIS PREMIERS TRIMESTRES DE CHAQUE ANNEE 1946 27 fr. 80 1947 40 fr. 1948 63 fr. 1949 72 fr. Si nous tenons compte du fait que les prix d’entrée en 1949 sont supérieurs de 14 % à ceux de 1948, nous aurions dû enregistrer entre les recettes des trois trimestres de 1949 et de 1948 une plus-value de 560 millions alors que nous n’enregistrons que 360 millions. Les entrées sont donc en baisse. Les raisons? Nous allons les chercher tout de suite. UN ÉTÉ CATASTROPHIQUE Etablissons les recettes trimestrielles pour les années 46, 47, 48, 49 (Tableau page suivante). On se rend compte, tout d’abord, que les recettes d’été de 1949 sont inférieures de 114 millions à celles de 1948 RECETTES MENSUELLES DES CINÉMAS A PARIS 1947 1948 1949 Janv. 270.000 437.992 474.032 Fév. 230.000 492.897 589.706 Mars 282.448 474.629 540.184 Avril 383.946 344.721 512.531 Mai 348.872 469.929 508.488 Juin 329.925 495.094 571.275 Juillet 310.197 443.524 383.978 Août 223.871 384.761 342.106 Sept. 316.243 477.627 465.598 Oct. 373.312 519.463 Nov. 437.488 581.940 Déc. 515.204 619.872 4.021.506 5.742.449 4.387.898 et cela malgré la progression des prix de place La raison en est facile à trouver. L’été 1949 a été exceptionnel. Nous devons remonter aux statistiques de température de 1879 pour retrouver des moyennes aussi élevées. En outre, la pluviosité a été extrêmement faible. Il ne faut donc pas s’étonner que les spectateurs habituels des cinémas aient cherché air pur et fraîcheur en dehors de la capitale et plus singulièrement hors des salles obscures. Pourtant, un été chaud doit être considéré comme un phénomène normal. Les directeurs de cinémas devrait donc tenir compte, dans leur programmation et ïeur prévision d’encaissements, de cette canicule possible, qui peut se reproduire assez souvent, puisque, d’après VARIATION DES RECETTES MENSUELLES DES CINÉMAS ET DES PRIX DE BÉTAIL A PARIS <0S6T “ 001 OD”S) BÜJTJ ? TTfISO Sa TOM