La Cinématographie Française (1949)

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LA IX fTTTITTÏÏIIimiTIgïIITmTIÏTITTTIIITIir CINEMATOGRAPHIE CTXTXrXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX TXXXXXXXXX FRANÇAISE L’ACTIVITÉ D’UN GRAND CONSTRUCTEUR FRANÇAIS Doyenne de toutes les firmes exposant à ce premier Salon du Cinéma, c’est une maison cinquantenaire que nous pouvions saluer au Stand des Ets André Debrie. Mais l’ancienneté ne suffit pas : un des plus grands conseils en publicité des U. S. A. à qui nous rendions récemment visite dans ses bureaux du 40'' étage au Rockefeller Center, s'étonnait qu’en France on appuyât souvent la publicité sur l'ancienneté des maisons : « Fondée en XXX... », est votre leit-motiv — ■ nous disaitil — tandis que chez nous, nous attirons la clientèle en proclamant : « Entièrement nouveau ». Nous pourrions aujourd’hui prendre notre revanche de cette boutade, en amenant son auteur au Stand Debrie, puisque voici le plus ancien des constructeurs du Cinéma qui nous offre sans conteste, les nouveautés les plus authentiques, dans les activités les plus variées : prise de vues, laboratoire, projection, sans compter celles qui ne furent pas exposées et dont certaines indiscrétions nous permettent d’affirmer qu’elles intéresseront les domaines techniques les plus sensationnels. Mais laissons à un proche lendemain la révélation de ces nouveautés : nous en avons suffisamment à dire pour intéresser aujourd'hui nos lecteurs. La nouvelle “ Super-Parvo ” modèle “ V ” Pour certains rares privilégiés, cette nouvelle caméra de studio n’était pas une surprise : ils en avaient pu examiner la maquette en fonctionnement dès 1943, mais les circonstances commandaient alors la discrétion ; le brevet qui en couvrait la disposition essentielle datait déjà du 4-11-1941 : il pouvait encore attendre ! Maintenant, c’est chose faite : la Super-Parvo, telle que la connaissent tous les studios du monde, est équipée de son système de vision « Reflex » : qui mieux est, c’est le tube de visée normalement installé dans l’axe de la caméra, qui assure la vision sur le dispositif « Reflex », en sorte que les opérateurs n'auront pas à se préoccuper d’une adaptation quelconque dans le maniement de leurs appareils. Le sché ma optique que nous publions ci-contre montre assez clairement comment un ingénieux renvoi de ’ prismes permet aux rayons lumineux de contourner le couloir de défilement de la pellicule et de rejoindre le tube central de visée. Une telle disposition offre en outre deux avantages essentiels : 1° Le tube de visée continue à assurer le contrôle de la mise au point sur film et l'on sait que ce contrôle reste indispensable, car la vision « Reflex » n'offre pas la précision indispensable pour une mise au point rigoureuse de l’image ; 2" La nouvelle réalisation procédant par adjonction d’éléments complémentaires, il s’en suit que toutes les caméras pourront être adaptées et transformées, avantage que ne manqueront pas d’apprécier les nombreux possesseurs de « SuperParvo ». Les nouvelles machines à tirer « Matipo » et « Tipro » C’est pour répondre aux incessantes exigences de qualité dans le tirage des copies, tant en 35 mm. qu’en 16 mm., que les Ets A. Debrie mettent aujourd'hui à la disposition des laboratoires de nouveaux modèles de machines à tirer. La Matipo X répond aux conditions d'utilisation des nouvelles pellicules noir et blanc dites « grain fin » en même temps qu’elle offre la solution la plus pratique pour l'établissement des copies en couleurs ; en fait, il s’agit encore là, de l’aboutissement d’un long travail La tireuse Debrie type Matipo. de perfectionnement débuté dès 1943 avec les dispositifs permettant l'accroissement de la lumière de tirage. Maintenant, la machine « Matipo X » repré sente la tireuse la plus perfectionnée et la plus complète que l’on puisse utiliser dans les laboratoires pour les travaux sur films 35 mm. en noir et blanc et en couleurs, ainsi qu’il est facile de s’en rendre compte par la simple énumération de ses caractéristiques : 1° Le système optique réalisé sur la fenêtre un éclairement plus de dix fois supérieur à celui des anciennes tireuses 1.250 lux^seconde, machine en marche, à la lumière 20) en utilisant une puissance lumineuse réduite de plus de moitié 100 W. contre 250 W.) 2° Les changements de lumière sont assurés par le système à bande-cache dont les ouvertures ont été adaptées aux valeurs conformes à la série en progression géométrique de raison \J~ adoptée par la Commission technique des Laboratoires. 3° La mise en place d’un pré-filtre sur l’axe du système optique permet de pallier les variations de sensibilité des diverses émulsions positives, sans avoir à changer la bande-cache étalon. 4° Le réglage par bande-cache se prête facilement à l’adaptation des filtres correcteurs poulie tirage des copies en couleurs sur films « Monopack ». 5U Tous les organes de contrôle et de réglage ont été groupés sur un panneau vertical disposé à la droite de la machine, cependant qu’un éclairage spécial permet d’en faciliter le service : là se trouvent notamment les voltmètres de contrôle des tensions d’alimentation, et l'intéressant « organe U » qui permet de supprimer l’encochage des négatifs. Dans le domaine du format réduit, le nouvel « organe RX » qui équipe la machine Tipro Ris sort nettement des sentiers battus et apporte à la réduction des pistes sonores une solution franchement révolutionnaire, dont il n’est pas Piste sonore. exagéré d’affirmer qu’elle va conférer à l’exploitation dite sub-standard, le renouveau de qualité dont dépend son avenir. Deux solutions avaient en effet été exploitées jusqu’à présent pour l’établissement des pistes sonores des éditions en format réduit : le tirage optique par anamorphose et le réen TECHNIQUE & MATÉRIEL