La Cinématographie Française (1949)

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92 LA CINEMATOGRAPHIE r y yyyyy yyy yyy yyy yyyyyyyy yyyyyyytyyyyyy FRANÇAISE En dehors de la mesure directe de la brillance sur l’écran, il est intéressant de pouvoir évaluer la lumière parasite réfléchie pendant la projection sur les diverses parois d'une salle. A cet effet, la technique de contrôle consiste à enregistrer une pose photographique durant la projection normale d'un film. Les deux photos ci-dessus montrent comparativement les résultats obtenus au Palais des Festivals de Cannes (à gauche) et au Palais de la Biennale de Venise (à droite). On pourra comparer également les architectures des deux salles. (Photos J. Vivié.) jetée caractérise la quantité de lumière reçue par les yeux du spectateur, et qu’elle dépend à la fois du flux lumineux envoyé sur l’écran par les appareils de projection et du pouvoir réflecteur de l’écran dans la direction du spectateur. Il est bien évident que le niveau de brillance que l'on doit réaliser doit être suffisamment élevé pour ne pas placer les yeux dans un domaine où la vision serait défectueuse, mais L’installation des appareils de mesure du Contrôle Technique du Cinéma fut effectuée à l'extrémité de la cabine de projection. On voit à gauche le bathymètre enregistreur rapide utilisé pour les mesures acoustiques et les relevés électroacoustiques. (Photo J. Vivié.) par ailleurs on ne peut réaliser le niveau de brillance qui pourrait paraître souhaitable, du fait que le flux lumineux envoyé par le projecteur est un flux pulsé et qu’ainsi un phénomène de scintillement apparaîtrait, provoquant une fatigue intense des yeux. Un compromis a donc été recherché sur des bases expérimentales poussées, et c’est ainsi cjue le niveau de brillance des projections se trouve normalisé à un chiffre de 100 apostilbs (ce qui correspond pratiquement à un éclairement de 125 lux sur un écran mat de coefficient de réflexion 80 %, puisque l’on obtient la brillance en apostilbs, en multipliant le chiffre d’éclairement en lux par le coefficient de réflexion de l’écran) . Ce niveau de brillance doit être naturellement respecté à tous les emplacements de la salle, et c’est pourquoi il importe que les écrans utilisés ne présentent pas de caractéristiques directionnelles trop marquées. La méthode de contrôle utilisée par le Contrôle technique du Cinéma est directe et pratique : elle consiste tout simplement à utiliser un appareil ( nitomètre Jobin et Yvon ) qui mesure directement la brillance, en sorte qu’il suffit pour contrôler celle-ci d’effectuer des visées sur l’écran, à partir d’un certain nombre de places choisies dans la salle. Concernant le Palais des Festivals, le niveau de brillance réalisé sur l’écran s’est placé vers 85 à 90 apostilbs, soit dans la tolérance autorisée par la norme française N" S. 27-003, définissant la brillance des projections cinématographiques. Certains ont pu reprocher que la projection de diverses copies était apparue trop sombre. Cet inconvénient tient à ce que le tirage de ces copies avait été effectué à une densité générale trop élevée, défaut provenant de ce que les salles de vision de certains studios ou laboratoires ne sont pas alignées sur la norme de brillance, et réalisant des projections trop brillantes, sous prétexte que l’image est plus agréable à examiner dans ces conditions. Nous avions déjà eu l'occasion d’attirer l’attention des intéressés sur ce fait, et nous profitons de la circonstance pour leur rappeler que la norme spécifie de façon précise que l'étalonnage des copies d’exploitation doit être effectué de façon à respecter les tolérances de la brillance normalisée (minimum : 80, maximum : 140 apostilbs) . Contrôle électro-acoustique La reproduction du son dans les théâtres cinématographiques fait appel à des considérations de trois ordres visant respectivement : la conception et le traitement acoustiques de la salle, les caractéristiques de qualité du système de lecture et d’amplification des équipements de projection, enfin les caractéristiques électro-acoustiques des systèmes reproducteurs (haut-parleurs) montés derrière l’écran. On sait que le problème posé par la coordination de ces techniques est assez délicat et qu’il a fallu la lente mise au point de ces vingt dernières années pour arriver à l’heure actuelle à des résultats satisfaisants, encore que des progrès soient à rechercher, notamment du côté de l’enregistrement des sons sur le film. L’oreille humaine étant comme l’œil un mauvais organe de mesure, la mise au point de toute installation de reproduction sonore ne peut s'effectuer qu’en ayant recours à des méthodes de contrôle sans cesse perfectionnées. On applique déjà de façon courante dans les laboratoires de construction les contrôles de distorsion et d’intermodulation qui permettent d’effectuer un réglage précis des systèmes amplificateurs. De la même façon, des laboratoires d’acoustique spécialisés poursuivent inlassablement leurs recherches dans le domaine des haut-parleurs. Cependant, le réglage sur place des installations de reproduction sonore reste indispensable pour réaliser la caractéristique acoustique la plus favorable. Un tel contrôle appliqué aux installations de reproduction so OBSERVAT lOMS Equipement PH IL IPS Réglage . courbe A Graves +4 A irjus * 4 courbe B _ Gravw + 1 . Aiyus 1 Fig. 2. nore modernes avec double canal « grave » et « aigu » doit fournir la courbe de répartition des niveaux d'écoute sur les diverses fréquences du spectre acoustique, et ce pour une répartition donnée des énergies électriques distribuées entre les deux canaux de reproduction. Afin qu’un tel contrôle tienne compte de toutes les caractéristiques de l'équipement de reproduction sonore, il convient qu’il soit effectué à partir de la lecture d'un film d’essai spé e.nr.C essai Palais à» Festivals . cannes Roférence: Releves ©lectro acoustiques au balcon N’ 2*3 ï OBSERVATIOnS : Equipement PHILIPS Réglage Grave i e4 _ Aigu. t . 4 Fig. 3. cialement réalisé dans ce but. Jusqu'à présent, de tels films d’essai ne comportaient qu'un certain nombre de fréquences acoustiques réparties dans le spectre. Mais il est apparu que la limitation de ce contrôle à une douzaine de fréquences ne permettait cependant pas d’avoir une idée exacte i t BELLES SALLES MODERNES