La Cinématographie Française (1949)

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0 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ces du spectre acoustique en divers points de la salle. Les courbes ont révélé par leur allure l’homogénéité du traitement : les temps de réverbération déduits de leur pente de décroissance ont été trouvés très voisins des valeurs théoriques prévues, avec une dispersion très faible : le diagramme 6 (v. page 93) montre la varia « La Cinématographie Française » et « Ciné-Revue » ont réuni les opérateurs du Palais des Festivals et les collaborateurs aux projections. De gauche à droite : M. Antoine (Le Paris), notre correspondant sur la Côte d'Azur : P. -A. Buisine, M. Touzet (Secrétariat général du Festival), Mme Véra Volman, M. Metzler (Philips), M. Breton (Marbeuf), M. Moreau (Les Portiques) et M. Assier du Contrôle Technique du Cinéma. tion de cette réverbération en fonction de la fréquence et dénote une décroissance régulière conforme aux règles acoustiques admises. CINEMATOGRAPHIE EXXXX FRANÇAISE La salle s’est ainsi révélée remarquablement homogène en ses différents points. Comme il était prévu et souhaité pour la reproduction cinématographique, elle est assez amortie, mais les précautions prises ont permis d’obtenir une courbe de réverbération équilibrée, c’est-à-dire que le temps de réverbération mesuré varie peu de 500 à 6.000 périodes et remonté vers les fréquences graves, ce qui compense la faible sensibilité de l’oreille dans cette région. Le danger que comporte l’utilisation de surfaces courbes a lui-même été mis en évidence au cours des essais : les échos et concentrations sonores étaient avant traitement des murs de fond nettement perceptibles et gênants aux emplacements prévus sur les épures. Leur disparition presque totale après traitement a prouvé à la fois que ce dernier était aussi efficace que l’on pouvait le souhaiter et que de telles formes ne pouvaient être adoptées qu’avec circonspection. En définitive, il convient de se référer aux impressions auditives des spectateurs, et celles-ci furent excellentes : non seulement on s’est plu à reconnaître la qualité extrêmement « agréable » de la reproduction sonore, mais encore diverses personnalités du Cinéma ont tenu à signaler qu’elles avaient perçu dans la salle des Festivals nombre de finesses qui leur avaient échappé lors de projections précédentes. Cette conclusion est bien la plus valable, puisque c'est au profit du spectateur que la technique doit travailler. J. Cordonnier, Ingénieur E.S.E. Licencié ès Sciences. XXXXXXXX2 txxxxx PHILIPS i ÉQUIPÉ LES DEUX SALLES DH PALAIS Au terme de cette grande manifestation cinématographique que fut le Festival de Cannes, il n’est pas sans intérêt de revenir sur un point qui retint l’attention de tous les techniciens assistant aux projections, nous voulons parler de l’équipement des deux salles du Palais des Festivals. Il est remarquable, en effet, qu’un matériel de série, installé avec la hâte qui caractérise les grandes inaugurations, mis au point dans l’affairement des derniers préparatifs, exploité dans des conditions rendues souvent difficiles par la part d’improvisation que comporte inévitablement de telles présentations, ait subi, sans la moindre défaillance, la rude épreuve que représentait le Festival. Fonctionnant plus de seize heures sur vingt-quatre pendant les deux semaines qu’a duré cette manifestation, l’ensemble du matériel installé n’a prêté le flanc yà aucune critique et n’a pas eu une seule seconde de défaillance. Bien au contraire, toutes les personnalités présentes, tous les techniciens, français et étrangers, qui assistaient aux représentations ont été unanimes à déclarer que son et projection avaient atteint ici une rare perfection. Mais si cette réussite exceptionnelle est due à la très grande classe du matériel Philips, qui fut installé, il serait injuste de ne pas associer à ce succès les ingénieurs et les opérateurs responsables de la mise au point et de l’exploitation des équipements. Leur service, rendu parfois très difficile par les circonstances, s’exerça pendant toute la durée du Festival avec la plus grande conscience professionnelle. La grande salle du Palais du Festival est de vastes dimensions : 1.600 spectateurs peuvent y prendre place confortablement. La distance de projection est de 43 mètres et la surface d’écran normal de 38 m2. Une des particularités de l’installation réside dans le fait que, indépendamment de l’équipement normal de la cabine, une installation spé ciale d’amplification sonore a été prévue afin de pouvoir, de la salle d’écoute attenant à la cabine principale, commenter les films étrangers en version originale non sous-titrée. Pour réa Les trois projecteurs PHILIPS PH 6» installés dans la cabine de la grande salle du Palais des Festivals. (Photo Grono.) User ces exploitations, deux locaux, voisins de la cabine, furent mis à la disposition de l'ingénieur du son et du commentateur. La deuxième salle de projection du Palais est réservée aux visions ; de dimensions plus réduites — elle ne possède que 350 places — cet salle bénéficie d'un équipement de très haute qualité : Philips pour le standard et Cinéric pour le substandard. Grande salle La cabine de la grande salle comprend trois projecteurs Philips P. H. 60 à lecteur rotatif « haute fidélité ». Les trois bases sont équipées de lanternes Fersing V.F. 125, alimentées par des redresseurs Philips de 80 ampères. Les préamplificateurs, montés sur les bases elles-mêmes, attaquent un système amplificateur double d'une puissance de 50 w. modulés. La courbe de réponse de ces amplificateurs, pratiquement droite de 30 à 15.000 c/s, peut être corrigée à volonté dans les registres des fréquences graves et aiguës de + 8 dB à — 16 dB. De plus, la distorsion harmonique est inférieure à 1 % pour la puissance normale d’utilisation. L’ensemble des réglages, volume de son et contrôle de tonalité, peut s'effectuer également à distance grâce à un pupitre de commande disposé dans la salle d’écoute. Le système de reproduction sonore utilise, d'une part, un pavillon multicellulaire à 15 cases, attaqué par deux moteurs à chambre de compression et, d’autre part, 4 haut-parleurs de basses, d'un type nouveau, montés sur un grand pavillon de bois de 4m2 d’ouverture. Cet ensemble de reproduction s’est révélé, au Festival, comme surpassant en qualité la plupart des systèmes analogues. Cabine d’écoute Dans les locaux réservés aux techniciens, il a été prévu, à la demande de la Commission Technique de projection sonore, une salle d’écoute et de réglage du son. Cette pièce, attenante à la cabine de projection, communique avec la salle par une baie suffisamment large, sans interposition d’aucune paroi, ce qui permet à un observateur d’être pratiquement dans la salle et de régler le son dans les meilleures conditions. Pour ces réglages, il dispose de deux pupitres de commande : l’un agissant sur les amplificateurs de reproduction « film », l’autre sur les amplificateurs de l'installation de renforcement sonore de la salle, indépendants des amplificateurs de cabine, et permettant les annonces et le commentaire. L'utilité du rôle de cet ingénieur du son s’est trouvé rapidement démontré du fait que l’on a pu constater, au cours de la projection d’une centaine de films environ, des variations fréquentes entre les différentes parties d’une même bande, variations qui pouvaient atteindre — lOdB. Vue de la cabine de la grande salle avec les projecteurs et meuble amplificateur PHILIPS. (Photo Grono.) Le niveau moyen des films se tenait à ± 5 dB près. Le détimbrage étant toujours délicat, on y a eu recours que dans des cas flagrants de prédominance accentuée des basses ou des aiguës. U est à remarquer, à ce sujet, que la différence BELLES SALLES MODERNES