La Cinématographie Française (1949)

ry^^YTTTrrYYYTTTTXTxrYTYXXXXXZXXXXZXXXllXr: CINEMATOGRAPHIE UCXXXXXXXXXXlXXXlxtA^^AAJLZJLXJSJLXAXXX^a,XXXX FRANÇAISE Pierre BLANCHAR, Sophie DESMARETS, Alfred ADAM sont avec une automobile (modèle 1921) les vedettes de ii MON AMI SAINFOIN UNE COPRODUCTION ARIANE-SIRIUS // Marc-Gilbert Sauvajon, dont la renommée de metteur en scène éclipsera peut-être celle, pourtant fameuse, de scénariste-dialoguiste, vient d’entreprendre la réalisation de son troisième film. Mon Ami Sainfoin. Le fort orginal sujet de ce film gai est adapté par Sauvajon d'un roman de Paul Adrien Schaye, racontant les aventures d’une jeune mariée, jalouse de l’amitié que porte son mari à son automobile et à son chauffeur. Les vedettes de ce film sont Pierre Blanchar, Sainfoin le chauffeur, Sophie Desmarets, Alfred Adam, Jacqueline Porel et... une voiture « grand sport » 1921, année où est située l’action. Celle-ci se déroule presque exclusivement sur les routes. C’est donc FICHE TECHNIQUE MOM AMI SA1MFQ1H! Titre : MON AMI SAINFOIN. Prod. : ARIANE-SIRIUS. Dist. : SIRIUS. Réal. : Marc-Gilbert Sauvajon. Assistants-Réal. : Raymond Bailly et Cornu. Auteurs : Adapt. et dial de M.-G. Sauvajon, d’après le roman de PaulAdrien Schaye. Chef-Opérateur : Roger Dormoy. Cameraman : Soulignac. Assistants-Opérateurs : Raymond Letouzey et Francis Nivoix. Décors : Delfau, d’après des maquettes de René Moulaërt. Dessinateur : Jacques Délayé. Dir. de Prod. : Francis Cosne. Administrateur : Georges Danciger. Montage : Marguerite Beaugé, assistée de Mme Falaschi. Photographe : Guy Rebilly. Script-Girl : Jacqueline Loir. Régie générale : Jean Mottet. Régie extérieurs : Jean Alexandre. Accessoiriste : Henri Berger. Secrétaire de Prod. : Micheline Gras. Costumes : Maquettes de Rosine Delamare. Maquilleur : Arakélian. Habilleuses : Mme Bataille et Germaine Lebrun. Chef-Opérateur du Son : Lacharmoise. Assistants du Son : Vilette et Cabanne. Enregistrement : Western Electric. Studios : Billancourt. Extérieurs : Seine-et-Oise, Italie. Commencé le : 3 septembre 1949. Interprètes : Pierre Blanchar, Sophie Desmarets, Alfred Adam, Jacqueline Porel. Sujet (genre) : Comédie humoristique. Cadre-époque : 1921. Résumé du scénario. — Guillaume de Puycharmoise (A. Adam), vient d’épouser Eugénie Morland-Saluce (S. Desmarets). Puis c’est le voyage de noces en Italie. Guillaume emmène son chauffeur Sainfoin (P. Blanchar). Eugénie ne tarde pas à s’apercevoir que c’est Sainfoin qui organise tout, et exige que Guillaume le renvoie. Malheureusement, Guillaume ne connaît rien à la mécanique. Us sont obligés d’avoir recours à une ravissante chauffeuse (J. Porel). Eugénie est jalouse et demande à Sainfoin de la débarrasser de ce péril blond. Sainfoin accepte, d’autant plus qu’il la trouve charmante et le retour en France se fera à quatre, à la grande joie de tous. en extérieurs que M.-G. Sauvajon et son équipe ont tourné le plus longtemps. Les premières prises de vues furent réalisées en Seine-et-Oise, près de Corbeil. Nous avons pu y assister et apprécier certains effets de « travellings » des plus cocasses, nécessités par des scènes non moins drôles pour lesquelles M.-G. Sauvajon avait contraint ses collaborateurs à mettre en pratique leurs dons d’acrobate. Un plan, entre autres, nécessitait que la caméra soit placée sur le capot de la « grand sport ». Les opérateurs étaient donc obligés de s’équilibrer sur le pare-chocs avant et sur les ailes. Le perchman de son côté recherchait l’équilibre à l'aide de sa « girafe », un pied sur le pare-chocs, l’autre sur le marchepied. Enfin, on avait fait remorquer la torpédo par le camion de son, attaché à un groupe électrogène, et tiré par le camion de matériel qui donnait à ce train l’impulsion nécessaire. Le metteur en scène, ses assistants, la script et toute l’équipe demeuraient sur la route. Ils suivaient à la fois la scène qui se tournait et les voitures qui roulaient, au pas de gymnastique, et sur la pointe des pieds, bien entendu. Après la prise, chacun se divertit fort de l'aventure, Sauvajon en premier qui annonça froidement : « Recommençons. » Espérons que ce n’est pas ainsi que Mon Ami Sainfoin et ses servants sont partis pour l'Italie où furent tournées d’autres scènes d’extérieurs. Ils sont aujourd’hui rentrés à Paris, en tous cas, et leurs aventures se poursuivent dans les décors conçus par René Moulaërt. Rappelons que Mon Ami Sainfoin est une coproduction Ariane-Sirius, à qui nous devons tant de succès : Tant que je vivrai. Non Coupable, L’Aigle à deux Têtes, Les Parents terribles, Bal Cupidon, etc. — P. Robin. TROIS ANCIENS DO CINEMA NOUS ONT QUITTÉS KOMUALD JOUBÉ Romuald Joubé est mort à Gisors (Eure) où il résidait depuis la guerre. Il était âgé de soixante-treize ans. Le cinéma muet avait largement fait appel à son talent (Rouletabille chez les Comédiens, Mandrin, J’accuse, Le Miracle des Loups, Mathias Sandorff, La Princesse Masha, etc. Le « parlant » lui permit également de s’exprimer (Les Perles de la Couronne, Le Chant de l’Exilé, Andorra, Le Brigand Gentilhomme, etc.), mais c'est au théâtre qu’il dut toute sa gloire : Antar (1910), Chantecler (1910), Peer Gynt (1924), Cyrano (1934) comptent parmi ses plus célèbres interprétations. Romuald Joubé laissera le souvenir d'un très grand comédien aussi simple à la ville que sur la scène. H. C. LÉON FKAPIÉ L’écrivain Léon Frapié, auteur du roman La Maternelle, deux fois porté à l’écran, par Jean-Benoît Lévy en 1936 et par M. Diamant-Berger en 1948, est décédé dans la nuit du 29 au 30 septembre. Ecrivain dès l’âge de 18 ans, Léon Frapié occupa un poste dans l'Administration de la Ville de Paris, puis épousa une institutrice. Ces deux circonstances favorisèrent son inspiration dont les plus remarquables expressions sont La Maternelle (Prix Goncourt 1904), L’Institutrice de Province, Gamins de Paris, L’Enfant Perdu, etc. Il songeait à tirer un scénario de son œuvre La Reine de Cœur lorsque la mort le frappa à 86 ans. — P. R. SAM WOOD L’une des plus intéressantes personnalités du Cinéma américain, Sam Wood, est décédé à Hollywood. Sam Wood qui travaillait « derrière la caméra » depuis 1917 réalisa un très grand nombre de films. Tous ne furent pas toujours considérés comme des œuvres fort originales, mais un certain nombre d'entre elles méritent d’être signalées soit pour leur carrière commerciale, soit pour leurs qualités indéniables. De Sam Wood, on retiendra surtout Good bye Mr. Chips, tourné en Angleterre en 1938, œuvre intelligente, pleine d'émotion, de tact et d’humour. Une Nuit à l'Opéra (1935) et Un Jour aux Courses (1937) qu'il signa, sont encore considérés — avec La Soupe aux Canards — comme les meilleurs films des Marx Brothers. De lui, on vit aussi Compagnons d'infortune et Barreaux Blancs, avec Mickey Rooney, qui furent bien accueillis. Depuis 1940, il réalisa Une Petite Ville sans Histoire, œuvre émouvante et captivante qui, bien qu'imparfaite, demeurera certainement dans les anthologies, Pour qui sonne le Glas, L’Intrigante de Saratoga, Le Crime de Mme Lexton et Crime sans Châtiment qui peut être considéré comme son chef-d’œuvre. Sam Wood était âgé de 66 ans. P. R. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY BOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 •î» Le film de Carol Reed, Le Troisième Homme, qui a remporté le Grand Prix du Festival de Cannes, vient de sortir en double exclusivité au « Madeleine » et au « Biarritz ». Sir Alexander Korda et Carol Reed étaient venus à Londres pour assister à la première. FAUTEUILS STRAPONTINS NEUFS et D'OCCASION ■ RIDEAUX DE SCENE ■ RÉPARATIONS - TRANSFORMATIONS ENTRETIEN GASTON QUINETTE & Cie KINET-SIÈGE 15 et 17, RUE DE LA NOUVELLE-FRANCE MONTREUIL (SEINE) Tél. : AVRON 05-34 ACTUELLEMENT PLUSIEURS LOTS IMPORTANTS DE FAUTEUILS STRAPONTINS CHAISES DE LOGE D'OCCASION M i 4 j Sophie Desmarets, Alfred Adam et Pierre Blanchar sont les principaux interprètes de MON AMI SAINFOIN. (Cliché Ariane-Sirius.)