La Cinématographie Française (1949)

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TTxixzzzTYTTxxTYXxxxxxxrrxyxxxxxxxxjrxxrri LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 103 DÉCARTELLISATION DE LA U F A Munich. — Le gouvernement militaire américain en Allemagne vient de soumettre à l'approbation des gouverneurs militaires des trois zones occidentales d’occupation un projet de loi sur la décartellisation de la Ufa. Cette loi ; prévoit un partage de l’ensemble des biens de la Ufa, dans la mesure où celle-ci était, au 8 mai 1945, propriété du III" Reich. Ce partage doit s’effectuer au profit des différents « Leander » dans lesquels ces biens sont situés, lesquels « Leander » auront à vendre au Iplus offrant et dans le délai maximum d’un an les installations et les valeurs immobilières qui leur seront ainsi dévolues. Les autorités alliées se réservent le droit de passer au crible les candidatures des futurs acheteurs. La promulgation de cette « Lex Ufa » aurait de graves répercussions sur le développement | de l'industrie cinématographique allemande l dans les zones occidentales, et la nouvelle de sa ; mise en chantier n’a pas manqué de susciter de l véhéments commentaires. De façon générale, on craint que les futurs acheteurs des biens de l’Ufa ainsi morcelée n’auront pas à leur disposij! tion les capitaux nécessaires à la production de films de classe et, en particulier, de chefsd’œuvre aptes à l’exportation. La conséquence en serait une absolue dépendance du film allemand à l’égard des films importés. D'autre part, on fait remarquer que les installations de la Ufa intactes au 8 mai 1945 ne représentaient plus qu’une infime partie de son ancienne puissance, et que, par conséquent, on ne peut plus voir dans la Ufa le trust redoutable qu’elle était auparavant. Selon leur répartition sur les zones d’occupation occidentales et les secteurs de Berlin contrôlés par les Alliés, on peut faire l’inventaire des biens de la Ufa comme suit : Zone britannique : Un « trustée » gère l’exploitation de quatorze salles sous bail et l’activité de deux filiales du service-vente de la Ufa. On joue d’anciennes bandes produites par la Ufa. Zone américaine : Sept salles en exploitation sous bail et présentant d’anciens films, un théâtre d'exclusivité et plusieurs bâtiments détruits sur des propriétés appartenant à la Ufa sont gérés de façon autonome par un « trustée ». On tourne dans deux ateliers à Geiselgasteig et à Wiesbaden. D'autre part, la Afifa de Berlin vient s’installer à Wiesbaden. Zone française : La Ufa possède en zone française trois baux — en litige — dont les objets ont été réquisitionnés. Berlin-Ouest : A Tempelhof se trouvent les ateliers de production de la Ufa et les services de copie de la Afifa. A Berlin même, la Ufa possède sept salles en exploitation sous bail, un théâtre d’exclusivité et deux éditions pour partitions musicales. — René Berron. DEUX BEAUX EFFORTS UNIVERSAL en Province Bel effort publicitaire de M. Parthenay, directeur de cinéma, lors de la sortie de LA DOUBLE ENIGME. Inauguration de l'Agence Universal à Nantes. Voici notre ami Raphaël Bernard, chef de publicité, et notre correspondant à Nantes, Ch. Lefeuvre. (Clichés Universal.) RÉOUVERTURE DU RIALTO DE LONDRES avec “ AU GRAND BALCON ” Nous avons été les premiers dans la presse parisienne à annoncer les accords pris en Grande-Bretagne par M. Georges Arnull pour y faire pénétrer les productions françaises. Nous apprenons aujourd'hui que Sir Alexandre Korda, propriétaire du Rialto de Londres, vient de signer avec M. Arnull de nouveaux accords aux termes desquels huit productions françaises passeront dans cette salle au cours de la saison. Le premier film français Au Grand Balcon a été le programme de réouverture du Rialto qui vient d’être complètement transformé. Cette réouverture a eu lieu récemment avec un éclat tout particulier. En effet, de nombreuses personnalités anglaises y assistaient, ainsi que des vedettes françaises. M. Georges Arnull, grâce à son organisation, assure qu'il fera pénétrer au moins douze films français par an en Grande-Bretagne et qu’il peut, d’ores et déjà, compter sur une large distribution en province. — François Koval. 1 LES AMERICAINS ET LES ANGLAIS DEMANDENT UN SEUL FESTIVAL ANNUEL Londres. — Au cours d’une conférence de presse, Sir Harold French, Directeur général de l’Association des Producteurs britanniques de films (B.F.P.A.), a déclaré que cet organisme était en train de s’entendre avec l’industrie cinématographique américaine pour limiter à un seul le nombre annuel des festivals de films auxquels ces deux pays prendraient désormais part. T. P. » UN FESTIVAL A HOLLYWOOD ? New York. — L’Académie Américaine des Arts et Sciences Cinématographiques vient de jeter les plans d'un immense festival cinématographique international qui se tiendrait en 1952 à Hollywood. Tous les pays du monde seraient invités à y envoyer leurs meilleurs films, et aux dires des organisateurs, ce festival serait « le plus grandiose et le plus sensationnel » qui ait jamais eu lieu. — J. W. Grégory Ratoff a tourné pendant quelque temps à Paris. Le voici en compagnie d’Edward G. Robinson, vedette masculine de MY DAUGHTER JOY. un scénario tiré du roman d’Irène Némirovski « David Golder ». LA SALLE DES EXCLUSIVITES FKANCAISES A PKASUE La salle d’exclusivité Julis à Prague, où sont sortis la plupart des films français projetés en Tchécoslovaquie depuis la Libération, a été Salle des exclusivités françaises à Prague. baptisée Cinéma Paris il y a quelques mois. Situé sur le Vaclavské Namésti (les « Champs-Elysées » pragois), le Cinéma Parts est une agréable salle de 582 places dont l’installation technique a été récemment renouvelée. Au cours d’une récente présentation de gala de la production « Alkam » distribuée par « Radio Cinéma », LE MYSTERE BARTON, on reconnaît M. Kamenka, producteur ; Charles Spaak, réalisateur, et à l’extrême-droite M. Adrien Remaugé, président de la Confédération Nationale du Cinéma Français. (Cliché Alkam-Radio Cinéma.)