La Cinématographie Française (1949)

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crxrxxxxxrrxxrrxxxzxxxxxxxxxxxxxzxxxxxx CiNÉlrâSe&R/ RAPHIE SE 9 CXXZXXXXXXXZZXXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT LA LOI D’AIDE PROROGÉE à CINQ ANS? Il y a plusiurs mois, nous avons fait état du désir de la profession tout entière de voir proroger la loi d’aide temporaire à l’industrie cinématographique de trois ans à cinq ans. Dès le mois de mars 1949, le Conseil d’administration du fonds d’aide avait demandé .cette prorogation au cours de sa séance du 17 mars. Il semble que ce désir doive se réaliser prochainement pour le plus grand bien des bran M. George WELTNER A PARIS De même qu’il le fait chaque année, à pareille époque, M. George Weltner, Président de la Paramount International Films effectue actuellement un voyage d’études en Europe. M. George Weltner. M. Weltner, venant de New York, est arrivé mercredi dernier à Paris où il séjournera une dizaine de jours. Il compte se rendre ensuite dans divers autres pays, notamment en Italie, en Belgique, en Hollande et en Angleterre. ♦ La FOSSE AUX SERPENTS A LALHAMBRA L’Alhambra a réalisé en deux semaines avec La Fosse aux Serpents la recette de 4.562.355 jr. avec 36.695 spectateurs. M. Bail c avait raison de faire confiance à cette nouvelle salle. Faudra-t-il vous l'envelopper!!! ne zatez pa£ ARÈNES en FOLIE dé£êLplLant !.. LES FILMS DISPA, 3, RUE TROYON, PARIS ETO 06-47 ches production et surtout exploitation. Eneffet, le prolongement de la loi pouvant être décidé par simple décret, nous croyons savoir que les services intéressés préparent actuellement le texte qui devra être présenté à la signature des futurs Président du Conseil, Ministre de l’Industrie et du Commerce et Ministre de l’Information. On peut donc espérer, dès la situation gouvernementale établie, avoir confirmation de cette prorogation. — L. O. U REPXtStNUNT F. 0. DÉMISSIONNE DU CONSEIL D’ADMINISMIION DU FONDS D’AIDE La Fédération Syndicaliste des Spectacles (F. O.) a décidé de retirer sa participation au Conseil d’administration du Fonds spécial d’Aide temporaire à l’Industrie cinématographique, ainsi qu’en a fait part, lors de la séance tenue par ce Conseil, le 10 octobre dernier, le représentant qu’elle avait habilité. M. R. Pompon, au nom de la Fédération Syndicaliste, a fait connaître officiellement les raisons qui ont provoqué cette importante décision. Elles portent principalement sur deux points : 1° Aide à la Production. Cette branche de l’activité du Fonds spécial peut être jugée sur deux plans différents : a) Il s’avère, après quelques mois d’expérience, que le système d’attribution de l’aide aux producteurs de films, tel qu’il est actuellement pratiqué, aura les plus graves répercussions sur la vie même de notre industrie dès que celle-ci ne sera plus étayée par des mesures telles que celles instituées par la loi du 23 septembre 1948. En effet, il est inadmisible que des subventions importantes (plus de 650 millions de francs distribués aux producteurs depuis le mois de janvier 1949) soient allouées sans qu’aucun effort ne soit simultanément exigé des bénéficiaires en vue d’une rationalisation des méthodes techniques et financières qui devrait se traduire obligatoirement par une réduction du coût moyen de production. L’Aide temporaire ne peut être dissociée, ni des recommandations faites à maintes reprises en cette matière (notamment au sein de la Commission de Modernisation), ni des tâches incombant au Centre National de la Cinématographie, en vertu de la loi du 25 octobre 1946 La Fédération Syndicaliste des Spectacles (F.O.) ne saurait continuer à prendre une part de responsabilité dans cet état de choses et tient en dénoncer les profiteurs, particulièrement les éléments staliniens de la profession ou du Centre National de la Cinématographie, satisfaits de cette passagère euphorie qui sert leurs desseins et peu soucieux de l’anarchie qui s'ensuivra — autre terrain d’élection pour leurs entreprises politiques futures. Elle flétrit l’incapacité et la lâcheté des autorités chargées d’exercer la tutelle sur notre industrie et adjure celles-ci de dresser enfin un barrage aux entreprises communistes dans notre profession. b) Il est inadmissible que des sommes importantes (parfois plusieurs dizaines de millions de francs par film) soient allouées pour la production de bandes dont certaines se révèlent tellement néfastes que le Gouvernement se trouve finalement dans l’obligation, à la demande de la Commission de Censure, qu’on ne saurait pourtant taxer de puritanisme, d’en interdire la représentation devant les enfants de moins de seize ans. La loi du 23 septembre 1948 prévoyait pourtant qu’il devait s'agir de films agréés par l’Administration responsable. 2° Aide à la diffusion du film français à l’étranger. La Fédération Syndicaliste (F.O.) rappelle qu’elle avait, à plusieurs reprises, par l’intermédiaire de son représentant habilité, attiré l’attention des Pouvoirs publics sur le scandale de l’A.F.D.E.C., association créée dans l’unique but de capter une subvention. Elle constate qu’aucun apaisement, qu’aucune indication nouvelle ne lui ont été fournis, pas même un budget digne de ce nom ou un programme susceptible de se traduire par autre chose qu’en envoi de tracts ou de photos d'artistes dans les pays étrangers. Cocktails et gâteaux secs sont, à ses yeux, des armes trop peu efficaces et ne sauraient constituer la base d’une véritable politique d’exportation. Robert Ryan et Audrey Totter dans Une scène du film RKO NOUS AVONS GAGNE CE SOIR (The Set-up) qui a remporté au Festival de Cannes le Grand P^ix de la Critique Internationale et qui passe actuellement à 1’ « Ermitage » en V.O., aux « Français », « Max-Linder » et « Moulin-Rouge » en V.F. JEANNE D’ARC à l’OPÉRA C'est jeudi dernier, 13 octobre, qu’a été présenté en grand gala à l’Opéra — et pour la seule fois en version originale — la grande production en Technicolor, Jeanne d’ArCt que distribue RKO. En vertu d’un arrêté du Préfet de Police, les projections cinématographiques sont interdites par crainte d’incendie à l’Académie Nationale de Musique, la cabine de cette salle n’étant pas réglementaire. Aussi la Société RKO a-t-elle commandé spécialement à la Société Technicolor une copie non-flam de Jeanne d’Arc pour être utilisée à ce gala. On sait que la Société Eastman Kodak avait mis au point, depuis quelque temps déjà, un support ininflammable de 35 mm., qui est déjà employé sur une base industrielle aux EtatsUnis. Mais c’est la première fois que Technicolor opère à l’aide de ce support. La copie non-flam de Jeanne d’Arc sert donc d'expérience. Etant donné la rapidité avec laquelle Technicolor a fait tirer cette copie, il ne semble pas que la durée des travaux de laboratoire ait à souffrir de l’emploi de ce support. Sa solidité à l’épreuve du temps reste seule, encore, à démontrer, car son épaisseur est, paraît-il, moindre que celle d'un support ordinaire, d’où une plus grande fragilité. Anne Shirley est une éblouissante meneuse de jeu dans l’irrésistible comédie musicale SERENADE AMERICAINE qui fait partie de la Production RKO 1949-1950. Elle apprend avec stupeur que, malgré ces réserves, qui furent reprises naguère par le représentant de la C.G.T. au Conseil et par certains membres de cet organisme représentant les Pouvoirs publics, une somme de 25.000.000 de francs a bel et bien été versée à l'A.F.D.E.C. (maintenant dénommée Unifrance-Films) sans autre garantie qu’un contrôle illusoire (du genre de celui exercé sur l’Union Générale Cinématographique, dans le cas de la production du Alice au Pays des Merveilles).