La Cinématographie Française (1949)

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20 i o2sxyi:xxixxxxxxxxixixxixzizxxzxxxxxrxx CINE RAPHIE xxxxxxxxxxxxxxxrxmmxxxxxxxxxxxxxxxxi 1SE . # ANALYSE CRITIQUE DES FILMS GfflQ ± Georges Grey et Claude Génia, deux interprètes remarquables de LA FERME DES SEPT PECHES, Grand Prix du Festival de Locarno, qui vient de triompher en exclusivité à Paris. (Cliché Neptune-Sirius.) DERNIERE HEURE, EDITION SPECIALE (A.) Comédie policière (90 min). SIRIUS Origine : Française. Prod. : Sirius-Bellair Films, 1949. Réal. : Maurice de Canonge. Auteurs : Scén. et adapt. de J. Companeez, dial, de M. Duran, d’après le roman de M. Level. Chef-Opérateur : André Germain. Musique : Louiguy. Décors : Jacques Colombier. Dir. de Prod. : G. Bernier. Montage : Monique Kirsanoff. Chef-Opérateur du Son : P. -A. Bertrand. Interprètes : Paul Meurisse, Odette Joyeux, L. Lapara, F. Fabre, Dinan, L. Feyrer, L. Pascal, R. Marco, J. Martinelli, Florencie, J. Vallières, P. Wilde, Maximilienne, J. Pignol, J. Carmet, P. Dac, M. Pierry. Première représentation (Paris) : 30 septembre 1949, « Ermitage », « Français »,' « Max-Linder », « Moulin-Rouge ». EXPLOITATION. — Film policier humoristique. L'excellente interprétation de Paul Meurisse. d’Odette Joyeux et de Pierre Dac feront le succès du film, auquel, par ailleurs, le scénario ménage d’intéressants rebondissements. SCENARIO. — Un ménage de journalistes. Lui, Dominique, est chargé du courrier du cœur. Elle, Denise, fait du reportage. Un soir, Dominique prend l’initiative de faire une enquête sur la mort d’un pianiste qu’il déclare assassiné. Il truque son enquête, mais devant ses révélations, attire sur lui l’attention de la police, qui le déclare coupable du meurtre. Un concours de circonstances fera éclater son innocence. Il retournera au courrier du cœur. REALISATION. — Le travail de Maurice de Canonge est de qualité. Excellentes scènes tournées en réel dans une salle de rédaction. Regrettons pourtant les fantaisies du décorateur, qui a transformé un appartement de journalistes en une luxueuse salle d’exposition d’art moderne. INTERPRETATION.— Odette Joyeux donne une fois de plus la preuve de son grand talent, c'est une vraie journaliste. Paul Meurisse joue lui aussi très bien, mais est trop élégant pour son rôle. Bon numéro de Pierre Dac. Le reste de la troupe est bien dans la note. — J. L. — COMMUNIQUE “SARABANDE” i (Saraband for dead of lovers) La superproduction anglaise en Technicolor sortira en exclusivité au « Normandie », le 18 novembre, en version originale. Ce film n’est pas une adaptation du roman de Pierre Benoit : KŒNIGSMARK. C’est un film anglais, original, qui relate les aventures historiques du Comte de KŒNIGSMARK avec la Princesse SOPHIE-DOROTHEE. Cette production a été sélectionnée à l’unanimité pour le Gala de la saison cinématographique de Deauville. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE |COPY BOURSEl 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 LA PASSAGERE (G.) Comédie sentimentale (112 min.) FILMS FERNAND RIVERS Origine : Française. Prod. : Sté Méditerranéenne de Prod., 1948. Réal. : Jacques Daroy. Auteurs : Adapt. de J. Reynac et de Tervole, dial. d'A. Haguet, d’après le roman de G. Chantepleure. Chef-Opérateur : J. Le Hérissey. Musique : Van Hoorebeck. Décors : Gilbert Garcin. Dir. de Prod. : Louis Gérard. Montage : G. et J. Rongier. Chef-Opérateur du Son : R. Biard. Interprètes : Georges Marchai, Dany Robin, M. Dhervilly, Mme Gerlata, Arius, M. Marsay. Présentation corporative (Paris) : 4 octobre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — La présence de Georges Marchai et de Dany Robin assure à ce film une très large audience auprès d’un très vaste public. Le dialogue d’André Haguet, souvent très drôle, les situations cocasses bien mises en valeur par la réalisation de Jacques Daroy, font de cette production un très agréable spectacle. SCENARIO. — Nicole (Dany Robin) est élevée par sa marraine, la riche Mme Davrançay. Fiancée au Prince Grégor (M. Marsay), elle est abandonnée lorsque sa marraine morte, Nicole est ruinée. Elle se place comme dame de compagnie mais elle doit se réfugier chez son ami d’enfance Kerjean (G. Marchai). Ils font un mariage blanc mais une séparation leur révèle leur mutuel amour. REALISATION. — Jacques Daroy, très adroitement, a su créer une ambiance gaie dans tout le film et s’est amusé, comme il amuse les spectateurs, aux situations cocasses créées par le scénariste. INTERPRETATION. — Dany Robin est excellente dans son rôle d'enfant gâtée. Tour à tour enjouée, mutine, atristée, amoureuse, elle a donné un très réel relief à son personnage. Georges Marchai est égal à lui-même et les autres interprètes les entourent avec talent. — L. O. L’ESCADRE EST AU PORT (A.) (The Fleet’s in) Comédie musicale (85 min.) (V.O.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Paramount, 1942. Réal. : Victor Schertzinger. Auteurs : Scén. de W. de Leon, S. Silvers et R. Spence, d’après une nouvelle de M. Brice et J. Walter Ruben et une pièce de K. Nicholson et Ch. Robinson. Chef-Opérateur : William Mellor. Musique : Victor Schertzinger. Dir. artistiques : H. Dreier, E. Fegte. Montage : Paul Weatherwax. Chef-Opérateur du Son : Earl Hayman. Interprètes : Dorothy Lamou, William Holden, Eddie Bracken, Betty Hutton, B. Jane Rhodes, L. Erickson, Jimmy Dorsey et son orchestre. Première représentation (Paris) : 7 octobre 1949, « Les Portiques ». EXPLOITATION. — Film tourné juste avant l'entrée en guerre des Etats-Unis dans le climat illustré plus tard par les célèbres pin-ups de Vargas. Des danses, du charme, des chansons, des jolies filles et d'excellents gags intéresseront et amuseront. SCENARIO. — Pour des raisons publicitaires, un marin (William Holden), est embrassé par une actrice. Sa photo paraît dans les journaux et aussitôt l’U. S. Navy le prend pour le roi des Don Juan. Des paris sont engagés sur les effets de son charme sur la « Comtesse » étoile de cabaret jusqu’alors rebelle aux tentatives d’abordage des équipages de la flotte. Après de nombreuses péripéties, il gagnera son pari, mais épousera la Comtesse. REALISATION. — Tourné selon la technique des films de revue, ce film a de nombreuses scènes à grande figuration. On peut seulement regretter l’absence de la couleur devenue depuis classique pour ce genre de films. INTERPRETATION. — Eddie Bracken et Betty Hutton sont le couple dynamique de ce film amusant. A Dorothy Lamour et William Holden incombent avec succès des scènes de charme. — J. L. AU ROYAUME DES CIEUX (A.) Drame social (108 min.) FILMSONOR Origine : Française. Prod. : Régina, 1949. Réal. : Julien Duvivier. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de J. Duvivier, dial. d’Henri Jeanson. Chef-Opérateur : Victor Armenise. Décors : René Moulaërt. Dir. de Prod. : Arys Nissotti. Montage : Marthe Poncin. Chef-Opérateur du Son : P. Bertrand. Interprètes : Serge Reggiani, Suzy Prim, Anne Saint-Jean, Jean Davy, M. Mélinard, L. Maigné, J. Morlet, R. Cosima, C. Deréal, J. Gréco, Ch. Lenier, M. Casadessus, M. Dalban, Florencie, P. Faivre. Premières représentations (Montelo) : 14 août 1949, « Cinéma d’Eté ». (Paris) : 30 septembre 1949, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Œuvre profondément humaine, à l’action rude et âpre, au dialogue acerbe et coloré. Ce film fait découvrir de nombreux jeunes espoirs, futures vedettes du Cinéma français, mais sera sujet à bien des controverses. Par son texte, par son caractère, ce film touchera tous les publics. SCENARIO. — Maria Lambert (Anne Saint-Jean), orpheline fuyant l’Assistance publique, a trouvé l’amour auprès de Pierre Massot (Serge Reggiani), un jeune ouvrier. Amenée dans la maison de redressement de Haute-Mére, elle est comme les autres, en butte aux sévices de l’impitoyable Mlle Chamblas (Suzy Prim). Lors d’une inondation durant la messe de Noël, Maria, grâce à. la complicité de toutes les détenues, réussira à s’évader. Une révolte éclate que la nomination de la douce Mlle Guérande (Monique Mélinard) apaisera. REALISATION. — Julien Duvivier prouve toute sa virtuosité, ses immenses qualités de technicien alliées à une grande sensibilité. Les images de Victor Armenise sont, principalement pour les extérieurs, particulièrement réussies. L’utilisation de flash rapides permet de suivre en détail les réactions d'un groupe. Le montage est d’une rare habileté. INTERPRETATION. — L’interprétation est d'une homogénéité rarement atteinte. Suzy Prim, refoulée, aigrie, fait une création saisissante de vérité, rendant presque pitoyable un monstre de férocité. Serge Reggiani, avec sa sobriété coutumière, campe, en traits dépouillés, un homme sûr de lui. Anne Saint-Jean, absolument étonnante, montre des qualités dramatiques qui en feront rapidement une vedette. Jean Davy, prêtre campagnard, rude et bon, crée un type vivant et humain. Monique Mélinand dompte par la douceur et la bonté des esprits en pleine révolte. Quant aux jeunes détenues, elles seraient toutes à citer. — P. -A. B.