La Cinématographie Française (1949)

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22 iixyzxxxxxxxxxxxxixxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx sf ANALYSE CRITIQUE DES FILMS UT-) L’ATLANTIDE (G.) (Atlantis the lost continent) Drame psychologique (75 min.) (V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine, 1947. Prod. : Seymour Nebenzal-United Artists. Réal. : Gregg G. Tallas. Auteurs : Scén. de Roxland Leigh et Robert Lax, d’après le roman de Pierre Benoit. Chef-Opérateur : Karl Struss. Musique : Michel Michelet. Décors : Rocky Kline. Interprètes : Maria Montez. JeanPierre Aumont, Dennis O'Keefe, Henry Daniell, M. Carnovsky, A. Minotis, M. Mladova, A. Nixon, R. Conklin, H. Boden, M. Martin. Présentation corporative (Paris) : 5 septembre 1949, « Biarritz ». Première représentation (Paris) : 23 septembre 1949, « Normandie », « Olympia ». EXPLOITATION. — Version américaine d’une des nombreuses adaptations cinématographiques du roman de Pierre Benoit. Maria Montez a succédé à Napierkowska et Brigitte Helm dans le rôle d’Antinéa avec, à ses côtés, Jean-Pierre Aumont et Dennis O’Keefe. SCENARIO. — Deux amis, les officiers Saint-Avit (J. -P. Aumont) et Morhange (D. O’Keefe), sont arrivés au mystérieux royaume d’Atlantide gouverné par la belle Antinéa (M. Montez). Saint-Avit, comme bien d’autres, s’éprend de l’implacable souveraine qui tue ses amants quand ils ont cessé de lui plaire. Seul Morhange n’a que mépris pour cette femme sans pitié. Antinéa est outragée du dédain que lui manifeste Morhange. Elle parvient à faire croire à Saint-Avit que son ami lui a succédé. Fou de jalousie, Saint-Avit tue Morhange et regagne un poste militaire. Ôn ne croit pas son histoire. Il veut rejoindre Antinéa et meurt dans le désert. REALISATION. — Sans grande ampleur ni fantaisie ; les plans s’enchaînent avec beaucoup de vigueur. Les décors sont importants et donnent bien l’idée de luxe baroque qu’évoque ce nom d’Atlantide. Le chef-opérateur Karl Struss connaît son métier et le prouve. INTERPRETATION. — Malgré l’étrangeté de son visage et une certaine majesté. Maria Montez ne fait guère oublier celles qui l’ont précédé. Jean-Pierre Aumont n’est guère convaincant. Dennis O’Keefe joue avec habileté et se montre le meilleur comédien de ce film. — J. H. LA MONTAGNE est VERTE J. K. Raymond-Millet vient d’engager Michel Vitold, Jacques Henley, et André Reybaz pour tenir respectivement les rôles de Schoélcher,' du Gouverneur de la Martinique, le général de Rostolan, et de Robespierre, dans le film de moyen métrage consacré à l’abolition de l’esclavage : La Montagne est Verte que compose actuellement Jean Lehérissey. Une vente d’esclaves aux Antilles en 1840 a été reconstituée pour ce film aux Studios Photosonor. TARZAN et les SIRENES (G.) (Tarzan and the Mermaids) Comédie d’aventures sportives (68 min.) (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Sol Lesser-RKO, 1948. Réal. : Robert Florey. Auteurs : Scén. de Carroll Young, basé sur des personnages créés par Edgar Rice Burroughs. Chef-Opérateur : Jack Draper. Musique : Dimit/ri Tiomkin. Dir. artistique : Maclure Capps. Interprètes : Johnny Weissmuller, Brenda Joyce, Linda Christian, J. Laurenz, F. Wagner, Ed. Ashley, A. Palma, G. Zucco, G. Rojo. Premières représentations (Nice) : 20 juillet 1949, « Studio 34 » ; (Paris) : 21 septembre 1949, « Empire » ; 23 septembre 1949, « Lynx ». EXPLOITATION. — Ces nouveaux exploits du célèbre Tarzan sont parmi les meilleurs. Le film est fort soigné, réalisé avec une grande richesse de moyens, avec une importante figuration dans de très beaux paysages marins. Cette production ne peut manquer d’avoir un grand attrait sur les nombreux amateurs jeunes ou âgés, de ce genre de film d’aventures et de sport, qui trouveront particulièrement ici matière à les satisfaire. SCENARIO. — Un aventurier, Vargas (Fernando Wagner), se faisant passer pour le dieu des Aquaticans. se fait livrer la belle Mahra (Linda Christian). Elle réussit à s’échapper et se réfugie dans la jungle auprès de Tarzan (Johnny Weismuller) et Jeanne (Brenda Joyce). Reprise par Vargas, Tarzan va démasquer l’aventurier, délivrer Mahra qui nourra épouser l’élu de son cœur, Tinco. REALISATION. — Robert FJorey, assisté de Gabriel Figueroa, a en de très belles images, réalisé un film supérieur à ceux de cette série. Un excellent montage maintient un rythme rapide dans une succession ininterrompue d’aventures et d’exploits sportifs. Réalisé au Mexique, ce film bénéficie d’extérieurs splendides et d’une figuration pittoresque. INTERPRETATION. — Bien au’empâté, Johnny Weismuller n’a rien perdu de ses qualités sportives. linda Christian, d’une rare beauté, joue un rôle classique avec beaucoup de smcérité. Brenda Joyce reprend encore une fois son rôle traditionnel. George Zucco est amusant et chante bien. La guenon Chita est toujours aussi drôle. Les foules indigènes offrent de nombreuses jolies femmes agréablement j dévêtues. — P. -A. B. LES ANGES MARQUES (G.) (The Search) Drame social (105 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : Praesens Film, 1948. Réal. : Fred Zinnemann. Auteurs : Scén. orig. de Richard Schweizer avec la collaboration de David Wechsler, dial, dé Paul Jarrico. Chef-Opérateur : Emil Berna. Musique : Robert Blum. Conseillers techn. : R. D. Mockler, E. Landsberg, Th. Bonney. Interprètes : Montgomery Clift, Aline Mac Mahon, W. Corey, J. Novotna, M. Patton, E. G. Morrisson, W. Rogers, I. Jandl, L. Borkowski, Cl. Gambier. Présentation corporative (Paris) : 22 septembre 1949, « Normandie ». Première représentation (Paris) : 7 octobre 1949, « Lynx », « Normandie », « Parisiana ». EXPLOITATION. — Ce film émouvant conte l’histoire d’un de ces milliers d’enfants déportés qui furent séparés de leurs parents, la plupart morts depuis dans les camps. Son humanité lui a valu l’Oscar 1949 du meilleur scénario. SCENARIO. — Le petit Karel (I. Jandl), rescapé d’un camp, ne sait plus que dire « je ne sais pas » en allemand. Miss Murray (A. Mac Mahon), qui s’occupe de ces enfants, ne peut déterminer ni son nom ni même sa nationalité. Pris de frayeur, Karel s’échappe et est porté disparu. Sa mère (J. Novotna), qui le recherche depuis longtemps, retrouve enfin sa trace, mais c’est pour apprendre sa mort probable. Or, Karel a été recueilli par un soldat américain. Steve (M. Clift) qui parvient à lui inspirer confiance et à lui apprendre à parler. Le hasard permettra enfin à Karel de retrouver sa mère. REALISATION. — Réalisé en partie en zone américaine d’occupation, ce film possède d’excellentes photographies de l’Allemagne d’aprèsguerre. Sa réalisation est adroite et sobre. Regrettons seulement que les premières séquences ne nous entraînent pas tout de suite dans l’histoire touchante du petit Karel. INTERPRETATION. — Montgomery Clift, sobre et juste, montre beaucoup de personnalité dans ce film. Aline Mac Mahon joue avec la même conviction. Jarmila Novotna et Ivan Jandl sont tous deux émouvants dans les rôles respectifs de ta mère et de l’enfant. — J. H. L’ETERNEL TOURMENT (G.) (Cass Timberlane) Comédie dramatique (119 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1947. Réal. : George Sidney. Auteurs : Scén. de Donald Ogden Stewart, adapt. de D. O. Stewart et Sonya Levien, d’après le roman de Sinclair Lewis. Chef-Opérateur : Robert Planck. Effets spéciaux : W. Newcombe et A. A. Gillespie. Dir. musical : K. Bakaleinikoff. Musique : Roy Webb. Dir. artistiques : C. Gibbons et John Dunning. Décors : Ed. B. Willis. Dir. de Prod. : Arthur Hornblow Jr. Montage : J. Dunning. Interprètes : Spencer Tracy, Lana Turner, Zachary Scott, Tom Drake, Mary Astor, Albert Dekker, m’ Lindsay, R. Hobart, J. Litel, M. Barrie, J. Hutchinson, S. Royle, F. Wilcox, R. Gaines, J. Alexander, C. Mitchell. Présentation corporative (Paris) : 19 septembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Production pleine de qualités artistiques et d’un intérêt dramatique qui ne se dément pas un instant. L’étude très fouillée des réactions d’un homme droit et intègre, face aux bassesses et faiblesses d’autrui, conserve toujours un caractère vivant, un style visuel, un rythme alerte. Cette production de classe s’adresse à tous les publics. SCENARIO. — Casse Timberlane (Spencer Tracy), juge à Grande République, petite ville du Minnesota, s’éprend de Virginia Marshland (Lana Turner). Il l’épouse et l’impose à ses amis. L’avocat Bradd Cnsley (Zachary Scott), lui fait la cour. Virginia, croyant à sa sincérité, rompt avec son mari. Bradd alors la repousse. Victime d’un accident, Virginia trouve à son chevet son mari gui lui pardonne. REALISATION. — George Sidney a su donner à son film la dignité convenant aux personnages, et la pointe d’humour qui donne l’accent de la vérité. Rompant avec le studio, nous vivons dans une vraie rue, une vraie petite ville américaine, ce qui aère le film. Le montage, plein de souplesse, maintient au récit une allure constante. INTERPRETATION — Depuis Capitaine Courageux et Tortilla Fiat, c’est de loin la meilleure création de Spencer Tracy. Il donne à son personnage un relief, une autorité, un accent de vérité rarement rencontrés. Lana Turner trouve l’occasion de prouver ses réelles qualités artistiques. Son jeu sobre, nuancé, la classe parmi les meilleurs artistes d’Hollywood. Zachary Scott, séducteur, est excellent. Tous les autres, silhouettes vivantes des habitants d’une petite ville, forment une troupe homogène, reflets fidèles des personnages de Sinclair Lewis. — P. -A. B. •î» Henri Jeanson a engagé l’excellente comédienne Claire Olivier pour incarner Léa Gosset, la mère de Suzy Delair dans Lady Paname. Claire Olivier vient de remporter un légitime succès dans La Passagère. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY BOURSE 130, Rue Montmartre GUI. 15-1 1 •I» La Société Cinexport nous informe qu’elle est seule mandataire, sauf pour la France et l’Union Française, du film Docteur Laënnec. Toute proposition émanant d’une autre source est sans aucune valeur et ne peut en aucun cas engager la Société Cinexport. •J» M. Paul Grendé, secrétaire général des Cinémas de la Côte Basque, a remis à la mairie de Biarritz la collecte effectuée dans les cinémas biarrots se montant à 97.210 fr., en faveur des sinistrés des Landes. J.-A. C, COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY BOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11