La Cinématographie Française (1949)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

24 :’ÀAXXXXXXXXXXrXXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXTYTT # ANALYSE CRITIQUE . XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 DES FILMS e Après NARCISSE et 7 ANS DE MALHEURS voici _ SoQàjctk » WH/ Un nouveau "classique" du Rire t présenté par GRAY FILM «J BIBI FRICOTIN DEVIENT UNE SUPEK-PKODUCTION Les aventures de Bibi Fricotin se sont tellement et si joyeusement développées au gré de l’imagination des scénaristes et adaptateurs, qu’il a été indispensable d'envisager une durée de réalisation nettement plus longue que celle qui était primitivement prévue. Mais Maurice Baquet n’étant pas libre pendant le nombre de semaines qui s'avère maintenant nécessaire, les producteurs Roland Girard et René Bianco, en plein accord avec le réalisateur Marcel Blistène, ont dû en retarder les prises de vues. Le premier tour de manivelle de Bibi Fricotin sera donc donné — date de rigueur — le lundi 3 avril 1950. CYCLE DE CONFÉRENCES •î» Sous les auspices des Facultés Catholiques de Lyon, l'Office Familial de Documentation Artistique organise en cette ville un cycle de conférences sur l’art cinématographique qui auront lieu dans le courant du mois de novembre, dans la salle du cinéma « Familial-Condé ». Georges Damas parlera du Langage cinématographique (2 novembre), André Ruszkowski du Cinéma américain (9 novembre), Charles Ford' de l’Ecole expressionniste allemande, et l'abbé Georges Chassagne des Tendances du Cinéma français depuis dix ans. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPYBOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 FEERIE A MEXICO (G.) (Holiday in Mexico) Comédie musicale (127 min.) Technicolor (V.O.-I).) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M. , 1946. Réal. : George Sidney. Auteurs : Scén. de Isobel Lennart, d’après une nouvelle de William Zozlenko. Chef-Opérateur : Harry Stradling. Effets spéciaux : W. Newcombe. Technicolor : N. Kalmus. Musique : Géorgie Stoll. Dir. artistiques : C. Gibbons et Jack Martin Smith. Décors : Ed. B. Willis et A. A. Krams. Dir. de Prod. : Joë Pasternak. Montage : Adrienne Fazan. Interprètes : Walter Pidgeon, José Iturbi, Roddy Mc Dowall, Ilona Massey, Xavier Cugat, J. Powell, H. Haas, M. Rasummy, H. Stanley, W. « Bill » Phillips, A. Iturbi, T. Hero, M. Koshetz, L. Christian, A. Codee, P. Stanton. Présentation corporative (Paris) : 16 septembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Chansons, airs modernes, musique classique, décors luxueux, mise en scène Imposante, forment le fonds de ce film musical, auquel le Technicolor donne un attrait supplémentaire. Plaira surtout aux amateurs de musique classique ou moderne. SCENARIO. — Christine Evans (Jane Powell). fille de Jeftrey Evans (Walter Pideeon), dirige l’intérieur de son père, ambassadeur des U. S. A. à Mexico. Elle a pour flirt, Stanley Owen (Roddy Mac Dowell). A l’occasion d’une fête à l’ambassade, Christine fait la connaissance de José Iturbi et Xavier Cugat, qui, à sa demande, viennent jouer à la réception. Evans y retrouve Mila Karvathy (Ilona Massey), qu’il cime De son côté. Christine croit s’éprendre de José Iturbi. La diplomatie d’Evans ramènera l’ordre et le calme. Il épousera Mila et Christine continuera à flirter avec Stanley, evrès avoir été la vedette du grand récital de José Iturbi. REALISATION. — George Sidney, après un début charmant et fantaisiste en dessin animé, a fait un film somptueux, surchargé de décors riches. de foules nombreuses. La virtuosité technique d’Hollywood apparaît surtout dans l’enregistrement des séquences musicales. Le son est d’une finesse d’enregistrement rarement rencontréee. INTERPRETATION. — Jane Powell révèle une voix splendide. Ilona Massey, fort jolie et racée, chante avec sentiment des czardas ou des airs modernes. José Iturbi dirige magistralement un orchestre de plusieurs centaines de musiciens. Xavier Cugat crée plusieurs airs à succès, accompagné de son orchestre typique. Walter Pidgeon évolue avec toute la distinction d’un vrai diplomate. — P. -A. B. TROP TARD POUR PLEURER (A.) (Too late for Tears) Drame policier (99 min.) (V.O.-D.) ARTISTES ASSOCIES Origine : Américaine. Prod. : Hunt Stromberg-United Artists, 1949. Réal. : Byron Haskin. Auteur : Scén. de Roy Huggins. Chef-Opérateur : William Mellor. Musique : Dale Butts. Décors : John McCarthy Jr. et Charles Thompson. Interprètes : Lizabeth Scott, Don Defore. Dan Duryea, Arthur Kennedy. K. Miller, B. Kelley. Présentation corporative (Paris) 8 septembre 1949. « Biarritz ». EXPLOITATION. — Aventure dramatique d’une femme conduite au crime par la cupidité. Cette histoire de meurtres successifs, déterminés par les circonstances, doit séduire ceux qui aiment les films violents. SCENARIO. — Alan (A. Kennedy) et sa femme Jane (L. Scott) ont trouvé une valise contenant une grosse somme. Jane veut garder l’argent, Alan le porter à la police. Le mari consent à réfléchir une semaine et confie la valise à la consigne d’une gare. Jane reçoit la visite d’un escroc, Danny (D. Duryea) oui réclame son argent. Jane use de tout son charme pour persuader Danny d’attendre un neu. Elle veut se débarrasser de lui mais tue accidentellement Alan dont elle jette le corps dans le lac. Après bien des difficultés, elle retrouve le ticket de consigne dissimulé par son mari et reprend la valise. Elle empoisonne alors Danny et s’enfuit à Mexico. Elle est retrouvée par la sœur d’Alan et son fiancé et, pour leur échapper, tombe et se tue. REALISATION. — Le sujet est plus original dans ses détails que dans ses grandes lignes. Il est bien servi par une caméra fort souple et par une excellente photographie. Le réalisateur a tendu quelques pièges au spectateur comme l’importance donnée à un verre de lait pour laisser supposer un empoisonnement. INTERPRETATION. — Lizabeth Scott, qui est parfaitement le personnage, fait une très bonne création. Arthur Kennedy est sobre et juste comme toujours.' Dan Duryea joue avec aisance son personnage bien connu. Don de Fore est un bon comédien et Kristine Miller ne manque pas de qualités. — J. H. BARCELONE On vient d’inaugurer les bureaux de la nouvelle société de distribution cinématographique Este Films, qui se spécialisera dans la distribution et l’importation de films en Espagne, ayant installé ses bureaux dans la rue Aragon, 241, pral. 3 à Barcelone. M. Enrique Esteban a assumé la direction de ladite société. — H. Ch. DISTRIBUTION LUX-FILMS LE PARFUM DE LA DAME EN NOIR (A.) Drame policier (100 min.) CORONA Origine : Française. Prod. : Alcina, 1949. Réal. : Louis Daquin. Auteurs : D’après le roman de G. Leroux, adapt. de W. Pozner. Chef-Opérateur : André Bac. Musique : Jean Wiener. Décors : Max Douy. Dir. de Prod. : Louis Wipf. Montage : Claude Nicole. Chef-Opérateur du Son : J. Fernand. Interprètes : Serge Reggiani, Hélène Perdrière, Lucien Nat, Marcel Herrand, M. Dol, L. Bellon, A. Devère, G. Modot, M. Piccoli, J. -P. Grenier, Hussenot, J. Carmet. Première représentation (Paris) : 5 octobre 1949, « Apollo », « Astor », « Empire », « Plazza ». EXPLOITATION. — Faisant suite au Mystère de la Chambre Jaune, ces nouvelles aventures de Rouletabille sont défendues par un excellent metteur en scène, Louis Daquin. Ce savant mélange de drame d’épouvante et de scènes humoristiques plaira à tous les publics. SCENARIO. — Dans le château familial, la Dame en Noir vit des heures d’angoisse motivées par l’appréhension du retour de son mari, le fou criminel Larsan. Elle appelle Rouletabille malgré son fiancé Darzac. Ce dernier est assassiné. Rouletabille est accusé du meurtre. Il s’évade et parvient à faire arrêter une bande de fous criminels guidés par Larsan. Celuici est d’ailleurs tué dans la bataille finale. REALISATION. — Le travail de Louis Daquin est très intéressant. Les scènes de terreur dans le château évoquent les meilleurs « Dracula ». La progression des séquences est adroite et agit efficacement sur les nerfs du public. Signalons toutefois que le rqélange de scènes policières et de séquences humoristiques nuit à l’unité du film qui, en raison de la présence de fous, semble hésiter entre le burlesque et l’épouvante. INTERPRETATION. — Nous possédons dorénavant un Rouletabille de valeur en Serge Reggiani. Hélène Perdrière joue avec émotion et finesse. Marcel Herrand interprète son rôle avec conviction, mais trop d’une pièce. J. L. “LE RÉVEIL DE LA SORCIÈRE ROUGE” •J» Les studios « Republic » ont fait construire la plus grande et la plus perfectionnée des chambres pour prises de vues sous-marines de tout Hollywood. Elle a permis de filmer les scènes sous-marines du Réveil de la Sorcière Rouge que nous allons voir prochainement en France. C’est la première fois que l’on construit une chambre sous-marine de ce modèle. Elle est munie d’un hublot spécial qui permet à la caméra de pivoter lors de la prise de vues, d’un angle de 45° dans toutes les directions. En forme de cône renversé, cette chambre mesure 16 m. 75 de diamètre à sa partie supérieure et 10 m. à sa base. Sa hauteur est de 4 m. 85 dont 3 m. 95 se trouvent au-dessous de la surface de l’eau. Une de ses caractéristiques est le dispositif de « chauffage-éclair » qui permet presque instantanément de porter l’eau à une température élevée.