La Cinématographie Française (1949)

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rxxxxxxxxxxxxxxxxxxa M M M M H ►< H H H H M H Membre du Syndicat H de la Presse Périodique, N Technique et Professionnelle * R. C. Seine 216.468 B H Télégramme : Lacifral-Paris m ►TTTTXXXXXXXXXXXXXXX 31* Année 30 Francs XXXXXXXXXXXXXXXXXY © RAPHIE CINE» LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12f). Tel. : D1D. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent Ollivier. H N M H M H H M M M M H w Abonnements annuels : ^ France et Union Française, H 1.200 fr. ; Pays étrangers, M 2.600 fr. ; U.S.A., S 10. * Changement d’adresse, 30 fr. m M N° 1335 29 OCTOBRE 1949 TXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX REVUE HEBDOMADAIRE COOPERATION FRANCO-ITALIENNE ET LA DISTRIBUTION ? Après les inquiétudes, et les espoirs il est vrai, que je manifestais dans mon papier du 15 octobre à propos des CO-PRODUCTIONS, j’aurais mauvaise grâce à ne pas saluer l’accord franco-italien que signaient quatre jours plus tard MM. de Pirro et Fourré-Cormeray, et dont trentecinq articles sur cinquante concernent précisément cette importante question. Je répéterai qu’à mon avis la co-production, non seulement avec nos voisins italiens mais avec tons les antres pays producteurs commandant des marchés d’Exploitation commerciale importants, améliorera grandement le problème du financement de la Production, problème paralysant, stérilisant pour nos pays d’Europe, si riches pourtant en ardeurs créatrices. Que ce premier contrat suscite des œuvres « d’une valeur telle qu’elles puissent servir l’expansion des films français et des films italiens dans le monde » c’est, comme l’exprime l’Accord, notre vœu le plus vif. Nous devrons, pour cela, forcer nos caractères. La lecture du Titre I le montre nettement : Dans le domaine du travail entre camarades de métier il établit des limitations plus qu’il n’encourage les efforts. Il complique plus qu’il ne soutient la tâche des co-opérants. S’il n’y avait pas de grands attraits financiers dans l’économie des opérations, il tenterait peu les producteurs. En fait, l’Accord rassure les administrations et codifie les jalousies professionnelles. U ouvre, d’autre part, la porte à des crédits supplémentaires. 11 me semble cependant qu’il lui manque l’élan, la chaleur communicative, en un mot l’esprit de collaboration commerciale manifestement indispensable. Ai-je tort ? Nous voulons, disons-nous, faire des films qui conquièrent le monde. Commençons donc par nous conquérir nous-mêmes ! Quelle place les sociétés italiennes fontelles aux films français depuis la Libération ? Déjà réduite avant guerre à la portion congrue par les combinaisons de l’Axe, la Notre numéro spécial d’exportation consacré au compte rendu du FESTIVAL DE CANNES est en cours d’expédition. production française, dont au temps de la Cinès la plupart des films passaient en Italie avec une très honorable réciprocité, a vu diminuer sa place sur les écrans italiens jusqu’à zéro, ou à peu près. Sur 463 films projetés de septembre 1948 à juillet 1949, les spectateurs italiens en ont vu 12 français. Exactement, les dates réservées à nos films sont tombées à 0,91) % dans le total de la programmation. En contre-partie, l’accueil préparé par les salles françaises pour les 30 films italiens projetés ici à la même époque, avait littéralement triplé les résultats. L’effort des distributeurs a été tel en France qu’ils ont obtenu pour des productions italiennes, dans toutes les villes, des recettes égales à celles des françaises. Voilà la vraie question. Nous n’incriminerons pas nos services d’exportation, ni ne reprocherons aux importateurs un effort en France qui est tout à leur honneur. Nous dirons seulement qu’il faut redresser une situation qui est notre situation commune. C’est une question de soin dans la distribution. C’est une question de chiffres, de chiffres de films introduits, de chiffres de recettes organisées. La Co-production y aidera, je l’ai dit. Mais, en outre de la Co-production, et bien plus simplement qu’elle, et plus vite, il faut régler une Co-distribution, une Co-exploitation. Nous attendons la réponse. La Délégation Cinématographique française et la Délégation Cinématographique italienne, ayant examiné tous les problèmes intéressant les deux industries, se sont efforcées de rechercher des solutions équitables en tenant compte, d’une part des différences de législation existant dans les deux pays, d’autre part du aesir qui les animait d’éliminer, autant que possible, toutes les difficultés pouvant s'opposer à la réalisation d’une étroite entente. Elles sont parvenues aux résultats qui sont consignés dans les textes ci -après, et qui représentent, dans l’état des possibilités actuelles, les solutions les plus favorables aux intérêts des deux industries. Les deux délégations sont tombées d’accord pour M. de Pirro, directeur général du Spectacle et M. Fourré-Cormeray, directeur général du Centre National de la Cinématographie, signent les accords qu’ils viennent de conclure. Eric Johnston à Londres Eric Johnston est arrivé à Londres samedi soir 22 octobre C'est le dernier terme de son voyage de quatre semaines en Europe. Le President de la M.P.A.A. ne devait rester que quatre jours en Angleterre. Son agenda était particulièrement chargé : lundi, dîner privé avec les représentants britanniques de l'Anglo-American Film Council : MM J. Arthur Rank, Sir Henry French et Sir Philip Warter ; mardi matin : entretiens avec Sir Alexander King, président de l'Association des Producteur britanniques de films puis avec M. Walter R. Fuller, secrétaire général de la C.E.A. (Association des Exploitants). Il était également possible que M. Johnston rencontrât le Ministre du Commerce, M. Harold Wilson. En tous cas, aucune négociation cinématographique ne résultera de ces rencontres, M. Johnston étant venu en Europe pour s’entretenir avec les administrateurs de l'E.C.A. (Plan Marshall) dans les différents pays, le Président de la M.P.A.A. étant Président de l’Advisory Board de l'E.C.A. se rencontrer de nouveau et réviser la présente convention dès que la réalisation de l’Union Douanière entre la France et l’Italie permettra de prendre, de parc et c’. autre, des dispositions encore plus favorables aux intérêts mutuels de la cinématographie italienne et de la cinématographie française TITRE I REGIME DE LA COPRODUCTION Les deux délégations ont estimé qu’il était souhaitable de faciliter, par tous moyens, la coproduction de films de qualité, comportant généralement un devis élevé plus facile à supporter si la charge en est répartie entre différents producr P. A. Harlé. ACCORDS FRANCO-ITALIENS DE COPRODUCTION