La Cinématographie Française (1949)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

:tyyxxxxxxxxxxzxxxxv ►4 Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216,468 B Télégramme : Lacifral-Paris YTTTXXXXTTXYYXXTXXX 31* Année 30 Francs CINE LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (120. Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent Ollivier. fXXXXXXXXXXXXXXXXXXJ RAPHIE Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. YYXTTYTYYTYYYXTYTYY N° 1336 5 NOVEMBRE 1949 •ttytyyyyyyyyyyxxxxxxxxxxxyxxyyxxxt REVUE HEBDOMADAIRE XxxxxxxXXXxxxxxxxzxxxxxrxxxxxzzzzxi RECETTES ET LANCEMENT DES FILMS La « Quinzaine du Cinéma » vient de nous rappeler qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. En effet, l’appel direct à leur public local, afin de l’attirer dans leur propre salle, a eu un rendement immédiat pour les directeurs parisiens qui participèrent au concours. Ainsi s’est révélé le fait que les clients ne boudent pas, mais qu’ils dorment, et qu’il y a profit à les réveiller. La reprise des affaires est donc un problème individuel, un problème d’exploitation. de programmation, de plaisir localement offert à nos spectateurs, et de meilleure publicité pour les attirer. Doute-t-on que le total de ecs efforts isolés n’ait un excellent résultat collectif ? M. Klarsfeld le savait bien quand il préconisait la « Quinzaine ». Elle a répondu à celte situation paradoxale que nous connaissons depuis deux ans : les queues s’allongent et l’ensemble des recettes baisse. Le public va vers les grands films et non plus vers ses salles habituelles. II va « voir tel film ». Il ne va plus au cinéma. Ceci me fait tout à coup souvenir d’une lettre que nous avions reçue d’un de nos amis provinciaux et que je retrouve dans le numéro du 14 mai dernier. Il y a peu de bonne graine qui se perde. L’ami, en substance disait : « Le gonflement publicitaire dans les journaux « publics », pour certains films particulièrement remarqua bles, crée un désintérêt des spectateurs à l’égard des autres films. I)e là la ruée vers les exclusivités et le vide des soirées normales ». Remède ? Eh bien, de toute évidence, il faut décentraliser la publicité. Au lieu du travail massif, il faut revenir à la publicité corporative, liant la publicité des films à la publicité des salles, à la publicité locale, menée par les d'irecteurs eux-mêmes, et soutenue par leurs fournisseurs de programmes. La fausse idée ne date pas de longtemps. Elle paraît être du domaine des économies onéreuses. Elle est de travailler le public par dessus la tête des directeurs, et, de même que l’Etat fixe leurs prix de places, de leur imposer des films par la voix île la grande presse. A l’opposé, et complémentairement, il faut maintenant pousser à l’information de détail et rendre aux exploitants leur métier. Les dates obtenues, soigner ces dates. Suivre le film dans tout son circuit. Accroître le matériel publicitaire qui l'accompagne. Prévoir dans les contrats de location une réserve précise pour le lancement local. Le producteur pense à son film. Le directeur de cinéma pense à ses cinquante-deux semaines. Ils onl raison l’un et l’autre. Nous voyons que, publicitairemcnt, ils doivent s’associer. P. A. Harlé. RECENCEMENT DE LA PETITE EXPLOITATION Par décision n" 20, en date du 24 juin 1949. le Centre National de la Cinématographie a décidé de considérer comme « Petite Exploitation » celles dans lesquelles le nombre des entrées n'atteint pas 1.100 par semaine. La profession, qui étudie actuellement les mesures destinées à rendre viables ces exploitations, demande à tous les directeurs entrant dans cette catégorie de vouloir bien se faire connaître au plus tôt à leur syndicat, en y joignant un état des recettes brutes réalisées par semaine et par film, depuis le 1er janvier 1949, certifié exact et sincère. On comprendra aisément, en effet, qu’il importe non seulement de déterminer quelles sont les exploitations qui pourront bénéficier des mesures à venir, mais encore de connaître et de vérifier le nombre de ces bénéficiaires. LES PLUS DE TRENTE ANS DE CINEMA RECEVRONT LEUR DIPLOME A l’occasion de la remise prochaine des prix de la « Grande Quinzaine du Cinéma 1949 », la Confédération à l'intention d'attribuer un diplôme à tous les membres de la profession exerçant actuellement dans la Grande Région Parisienne et qui comptent au moins trente ans de présence ininterrompue dans le cinéma (les années de services militaires, captivité, déportation ou suspension par la force majeure entrant dans le décompte des trente années). Ainsi sera rendu hommage à leur expérience et à leur attachement. Afin de permettre l'établissement préalable des diplômes, nous demandons aux personnes qui appartiennent à la profession depuis une date antérieure au 1er janvier 1920 de se mettre en rapport avec la Confédération, 92, Champs-Elysées. Violet Verdy, vedette du film de Ludwig Berger PETITE BALLERINE. (Cliché Memnon Films.) A4. ROBERT BURON Sous-Secrétaire d'Etat aux Affaires Economiques Les professionnels du cinéma auront appris par la presse quotidienne, avec un grand plaisir, la nomination de M. Robert Buron, comme Sous-Secrétaire d’Etat aux Affaires Economiques. M. Buron connaît, depuis de nombreuses années, la situation de l’industrie cinématographique française et il a prouvé tout récemment encore, et notamment au moment de la discussion de la loi d’Aide temporaire à l’Assemblée Nationale, tout l'intérêt qu’il portait à notre corporation. Devenu sous-secrétaire d’Etat, nous sommes persuadés qu'il saura manifester cet intérêt, la liberté du prix des places dépendant, en effet, dans une très large mesure des Affaires Economiques. BAL DES TECHNICIENS Samedi prochain, 12 novembre 1949, à 21 heures, au « Moulin de la Galette », aura lieu le « Bal des Techniciens du Cinéma », au profit de leur Caisse de Solidarité. De nombreuses vedettes de l’écran ont tenu à assurer les Techniciens de leur présence. On peut retirer les cartes (200 francs) , au Syndicat des Techniciens, 92, Champs-Elysées. Bon de Réduction Avec ce bon, il ne sera exigé des lecteurs de « La Cinématographie Française », que 150 fr. au lieu de 200 francs.