La Cinématographie Française (1949)

i Mmm cmuïcue Le film d’amour dontvous avez rêvé ! IM SUPERPRODUCTION MUSICALE EN TECHNICOLOR FRANK BORZAGE avec PHILIP DORN CATHERINE McLEOD WILLIAM CARTER et le plus célèbre pianiste du monde ARTHUR RUBINSTEIN qui a choisi et interprété la musique'du film: JE VOUS Al TOUJOURS AIME (l've always loved you) L'histoire émouvante d'une femme dont le maître était l’amour, et d’un homme dont la maîtresse était la musique. ORGANISATION REPUBLIC PICTURES EN FRANCE : 92, avenue des Ternes, PARIS 19, rue de l'Oratoire, NANCY 131, bd. Longchamp, MARSEILLE 75, rue Lafaurie de Monbadon, BORDEAUX 25, place Carnot, LYON 36, rue de Roubaix, LILLE 28 bis, rue Rovigo, ALGER DEB rTTYTXrXYXXTTTXTYTXXXTYXXXXXXXXXYXXXXXXXXXYXXXXXXT AN alys: E CRITIQUE DES FIL MS 1 r Suite [p. 14 ENGAGE INVOLONTAIRE (G.) (Caught in the Draft) Comédie gaie (82 min.) (V.O.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : B. G. De Sylva-Paramount, 1941. Réal. : David Butler. Auteurs : Scén. orig. de H. Tugend, dial, de W. C. Mahoney. Chef-Opérateur : Charles Schoenbaum. l)ir. artistiques : H. Dreier et H. Douglas. Montage : Irene Morra. Interprètes : Bob Hope, Dorothy Lamour, Lynn Overman, Eddie Bracken, C. Kolb, P. Hurst. Premières représentations (MonteCarlo) : 13 juillet 1949, « Cinéma d'Eté » ; (Paris) : 21 octobre 1949, « Elysées-Cinéma ». EXPLOITATION. Amuseur T grande classe. Bob Hope donne ici toute la mesure de son talent. Gags, réparties, situations, tout concourt à faire une des meilleures comédies américaines de ces dernières années. Ce film s’adresse largement à tous les publics. SCENARIO. — Don Gilbert (Bob Hope), héros de l’écran, en réalité un peureux, s’amourache de Tony Fairbanks (Dorothy Lamour), fille du colonel Fairbanks, et voudrait l’épouser pour éviter d’être enrôlé. Engagé involontaire par suite d’une erreur, Don est affecté à l’unité du Colonel. Malgré les interventions de Tony en sa faveur, ses fantaisies le condamnent à des perpétuelles corvées. Pendant des manœuvres, son ami Bert (Eddie Bracken), modifie des signaux routiers qui font pénétrer l’unité dans une zone de tirs réels. Par sa courageuse initiative, Don évite un désastre. Tony sera sa femme et le Colonel le nomme caporal. REALISATION. — David Butler a su tirer le maximum de son sujet, le développer à un rythme fort rapide, enchaîner habilement une longue succession de gags. Le montage est des plus vivants et la photographie très bonne. INTERPRETATION. — Bob Hope, se faisant soldat pour ne pas être mobilisé, joue avec toute sa verve comique. Rarement, il n'a eu l’occasion de donner une aussi brillante interprétation. Dorothy Lamour lui donne agréablement la réplique avec tout son charme et sa beauté. Eddie Bracken est fort amusant. Bonne distribution d’ensemble. — P. -A. B. LA P’TITE FEMME DU MOULIN-ROUGE (G.) (La Chaste Suzanne) Comédie-opérette (72 min.) (B.) NATIONAL FILM DISTRIBUTION Origine : Argentine. Prod. : Pamapa Film, 1945. Réal. : Bénito Pérojo. Auteurs : Jean Gilbert, Mars et Des vallières. Chef-Opérateur : Pablo Tabernéro. Musique : Paul Misraki. Décors : Alvaro Duravonia. Interprètes : Mirtha Lagrand, Tild; Thamar, Juan Carlos Thorry, A Bello, H. Calamo. Premières représentations (Nice) : K juillet 1949, « Escurial » ; (Paris) 19 octobre 1949, « Les Images ». EXPLOITATION. — Inspirée d’une opérette et d’un vaudeville français cette production argentine a été réalisée avec ampleur et luxe. Les décors sont nombreux et riches, la figuration importante. Le rythme lent freine la fantaisie de situations souvent cocasses. Cette production s’adresse surtout à un public aimant le rire facile et le genre « PalaisRoyal ». SCENARIO. — Suzanne de Pomarels (Mirtha Lagrand), bien que fort légère, grâce à l’appui de Des Aubraies, obtient un prix de vertu. Son mari et des Aubraies sont trompés par la « Chaste Suzanne » avec René, le fiancé de Jacqueline des Aubraies (Tilda Thamar), dont le frère Pierre brûle de connaître la vie parisienne. Guidé par Suzanne, dont René veut se débarasser, Pierre passe une nuit au Moulin-Rouge. Le hasard y fait se rencontrer tous les personnages. Après de multiples quiproquos, tout finit par s’arranger. REALISATION. — Benito Pérojo a mis en scène sans grandes recherches techniques dans le style des comédies-vaudevilles à tiroirs. Le montage eut gagné à être plus nerveux. Bonne photographie. Nombreux et riches décors. INTERPRETATION. — Mirtha Lagrand est fort jolie, joue et chante agréablement, mais a tendance à trop appuyer certains effets. Tilda Thamar, élégante et gracieuse, est une jeune fille qui sait jeter son bonnet par dessus les moulins. Les interprètes masculins ont un type nettement sud-américain et jouent dans un style classique très « Palais-Royal ». P.-A. B. ♦ Un nouveau film de Preston Sturges "Mam’zelle Mitraillette" <î» Mam'zelle Mitraillette, le nouveau film de Preston Sturges, est présenté depuis le 2 novembre en version originale au « Lord-Byron. C’est le premier film tourné en technicolor par le metteur en scène d'infidèlement vôtre. Betty Grable en est la vedette, entourée de César Romero, Rudy Vallée et Olga San Juan. Réouverture à Charleville de l’Omnia •J. A l'occasion de la réouverture du cinéma « Omnia », de Charleville, le film C.I.C.C., Au Grand Balcon, gracieusement prêté par la Société Corona, fut présenté au cours d’une soirée de gala au bénéfice des œuvres de la ville. Cette manifestation était placée sous la présidence de M. Maurice Daudin, préfet des Ardennes et de M. Jacques Bozzi, sénateur-maire de Charleville. DISTRIBUTION LUX-FILMS