La Cinématographie Française (1949)

fTTTTTTTTTTT ITTTm XX X X T X T X T T T T T T X X IX X CIIVE • 1 1 RAPHIE rXXTYXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl. SE LA PRODUCTION FRANÇAISE 2 FILMS COMMENCÉS TIRE AU FLANC (7-11-49) (Neuiliy). Prod. : Films F. Rivers. Réal. : F. Rivers. UN CERTAIN MONSIEUR (7-1149) (ext. Montmorency). Prod. : Eclectique Films. Réal. : Y. Ciampi. 21 FILMS EN COURS 3' SEMAINE LE MAL DES SIECLES (ext. Saint-Cloud et Paris). Prod. : Métronome Films. Réal. : M. Teboul. 4° SEMAINE UNE NUIT DE NOCES (Photosonor). Prod. : Films Parai. Réal. : R. Jayet. 5e SEMAINE LADY PANAME (Boulogne). Prod. : Spéva Films. Réal. : H. Jeanson. TROIS MARINS DANS UN COUVENT (Studio Côte d'Argent). Prod. : Burgus Films. Réal. : E. Couzinet. CARNAGE AUX FOLIES (Neuilly.) Prod. : Sté Nouvelle de Cinéma. Réal. : R. Hennion. CRIME A VENDRE (ext. Paris). Prod. : S.P.I.C. Réal. : R. Leboursier. LA MAISON DU PRINTEMPS (Procédé Gévacolor) (Franstudios-Marseille). Prod. : Protis Film. Réal. : J. Daroy. 6° SEMAINE LES NOUVEAUX MAITRES (Vallée de Chevreuse). Prod. : Artisans du Film. Réal. : P. Nivoix. MISS COW-BOY (ext. Camargue). Prod. : Neptune. Réal. : J. Devaivre. 7° SEMAINE LA SOIF DES HOMMES (SaintMaurice). Prod. : L.P.C. Réal. : S. de Poligny. 8° SEMAINE LE JUGEMENT DE DIEU (ext. Rhin -Allemagne ) . Prod. : B.U.P.-Française-E. Tucherer. Réal. : R. Bernard. LA PATRONNE (François-Ier). Prod. : Fidès-Films-U.G C. Réal. : R. Dhéry. JULIE DE CARNEILHAN (Billancourt). Prod. : Ariane-Sirius. Réal. : J. Manuel. CE SIECLE A CINQUANTE ANS. Prod. : S.E.P.I.C.-U.G.C. Réal : D. -R. -Tuai. 9e SEMAINE ORPHEE (Francœur). Prod. : Discina-A. Paulvé. Réal. : J. Cocteau. MON AMI SAINFOIN (Billancourt). Prod. : Ariane-Sirius. Réal. : M.-G. Sauvajon. 10» SEMAINE MIQUETTE ET SA MERE (Joinville). Prod. : Alcina. Réal. : H.-G. Clouzot. VERONIQUE (Buttes-Chaumont). Prod. : Latino-Consortium-Cinéma-Jason. Réal. : R. Vernay. Edwige FEUILLERE fait sa rentrée dans “JULIE DE CARNEILHAN” avec Pierre BRASSEUR et Jacques DUMESNIL Le Cinéma français s’enorgueillit depuis peu d’un auteur renommé : Mme Colette, de l’Académie Concourt. Certes, son nom est déjà apparu sur les écrans il y a un peu plus son œuvre à l’écran avec tout le respect qui lui est dû et avec le concours précieux d’Edwige Feuillère, de Pierre Brasseur et de Jacques Dumesnil dans les principaux rôles. » Edwige Feuillère et Pierre Brasseur interprètent une scène de JULIE DE CARNEILHAN. (Cliché Ariane-Sirius.) de dix ans, lorsque fut adapté Claudine à l’Ecole. Mais c'est vraiment bette année que le cinéma rend hommage à son grand talent. Puisqu’après Gigi, on annonce Chéri et L’Ingénue libertine et qu’actuellement on tourne Julie de Carneilhan, d’après un roman dont elle est l’auteur. « Julie de Carneilhan, nous dit Jacques Manuel, est l’une des œuvres les moins connues de Colette — car éditée en 1940, juste avant l’Occupation — mais non l’une des moins admirables. Notre grande Colette, avec son talent si personnel, a traité là une thèse sur le divorce, un divorce mondain, un roman d’amour, une étude approfondie des caractères. J'admire beaucoup Colette et je fus tout de suite séduit par Julie. Aussi suis-je très heureux de porter aujourd’hui •fr Le charme et l’esprit français seront bientôt exportés à l’étranger. Dans son dernier film, Le Trésor de Cantenac, Sacha Guitry nous montre un petit village français que le monde entier aimera et admirera. Ce film ne sera ni doublé, ni soustitré, mais commenté par les acteurs les plus célèbres de chaque pays, dont M. Boris Morros, le producteur, s’est assuré le concours pour cette « première » dans l'histoire de la production internationale. Willy Forts, l’acteur et metteur en scène viennois bien connu est arrivé à Paris, et ouvre la liste des grands noms qui porteront un peu de la France à l’étranger. FILMS EN COURS (suite) 11» SEMAINE LES CONQUERANTS SOLITAIRES (Cotonou, Congo). Prod. : A.F.C. Réal. : Cl. Vermorel. 13' SEMAINE LA MARIE DU PORT (St-Maurice). Prod. : S. Gordine. Réal. : M. Carné. 1950. Prod. : Cinéma Prod. Réal. : N. Vedrès. I FILM TERMINÉ LA BEAUTE DU DIABLE (3-11-49) Prod. : Universalia-Prod.-Franco-London-Film. Réal. : René Clair. FICHE TECHNIQUE Jacques Manuel est le metteur en scène du film. C’est le second qu’il réalise, le premier ayant été Une Grande Fille toute simple, dont les qualités plastiques révélaient, si elle n’était déjà connue, la grande sensibilité de son talent artistique. Jacques Manuel fut, on s’en souvient, un maquettiste et un monteur renommé, auquel firent appel Cavalcanti, Ludwig Berger, Marcel L’Herbier, G.-W. Pabst, Pierre Billon, etc. Il devait porter à l’écran Les Parents Terribles, lorsque la guerre survint. L’adaptation du roman de Colette a été faite par Jacques Dumesnil et Jean-Pierre Gredy. Ce dernier est un jeune dont ce film marque les débuts comme scénariste, après de brillantes études à l’I.D.H.E.C. et un stage d’assistant auprès de Jean Delannoy pour Le Secret de Mayerling. Les prises de vues de Julie de Carneilhan sont effectuées par le chefopérateur Philippe Agostini. Elles ont débuté dans le décor majestueux d’un vieil hôtel particulier de la rive droite et se poursuivent en ce moment aux studios de Billancourt dans de fort jolis décors conçus et construits par l’excellent décorateur René Moulaërt. Les vedettes précitées sont entourées, dans de nombreuses scènes, par une importante figuration, mais aussi par les bons acteurs Marcelle Chantal, Jacques Dacqmine, Sylvia Bataille, Gabrielle Fontan, etc. Cette production Ariane-Sirius, que dirige M. Mnouchkine et qu'administre M. Dantziger, s’annonce, on le devine, corne une œuvre de grande qualité. — P. Robin. JULIE DE CARNEILHAN litre : JULIE DE CARNEILHAN. Prod. : ARIANE-SIRIUS. Dist. : SIRIUS. Réal. : Jacques Manuel. Assistants-Réal. : Marcilly et Max Piquepe. Auteurs : Adapt. de J. -P. Gredy et J. Manuel, dial, de J. -P. Gredy d’après un roman de Mme Colette. Chef-Opérateur : Philippe Agostini. Opérateur : Jean-Marie Maillols. Deuxièmes Opérateurs : R. Bontemps et A. Chelglezy. Musique : Henri Sauguet. Décors : René Moulaërt. Assistant-Décorateur : René Petit. Dir. de Prod. : A. Mnouchkine. Administrateur : Georges Dantziger. Montage : Charlotte Guilbert assistée de D. Mailleux. Photographe : Roger Poutrel. Script-Girl : Rosy Jégou. Régie générale : Maurice Hartwig. Régie adjoint : Harry Cello. Régie extérieurs : Robert Turlure, assisté d’Alexandre. Accessoiristes : P. Barbet et Jumeaux. Agent technique : Guy Seitz. Secrétaire de Prod. : M. Goddart. Maquilleurs : Louis Cari et Magguy Vernadet. Habilleuses : Pawloff et Avendaris. Coiffeuse : Jacqueline Laisné. Chef-Opérateur du Son : Jean Bertrand. Assistants du Son : Donnafous et Bourdier. Enregistrement : Western Electric. Studios : Billancourt. Extérieurs : Paris et Seine-et-Oise. Commencé le : 15 septembre 1949. Interprètes : Edwige Feuillère, Pierre Brasseur, Jacques Dumesnil, Marcelle Chantal, Jacques Dacqmine, Sylvia Bataille, Gabrielle Fontan, Michel Lemoine, Pierre Geay, Marion Jeanson, J. -J . Delbo, Palley, Andrée Tainzy, Paulais. Sujet (genre : Comédie dramatique. Cadre-époque : Moderne. Résumé du scénario. — Julie de Carneilhan (E. Feuillère) est appelée au chevet de son ex-mari, Herbert d’Estivant (P. Brasseur) qui lui demande de l’aider à quitter un milieu qui l’ennuie en obtenant de sa seconde femme Marianne (M. Chantal) une importante somme d’argent en se servant d’une reconnaissance de dette qu’il a signée jadis à Julie. Croyant retrouver son amour, Julie accepte. Mais, hélas, elle sera profondément déçue, rompra définitivement avec Herbert et quittera Paris en compagnie de son cousin, Léon de Carneilhan (J. Dumesnil) qui l’aimait en silence.