La Cinématographie Française (1949)

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14 rYxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx RAPHIE ISE txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx * ANALYSE CRITIQUE DES FILMS UT16) ^ L'HEROÏQUE M. BONIFACE (A.) Film policier comique (92 min.) SIRIUS Origine : Française. Prod. : Sté Française de Cinématographie-Sirius, 1949. Réal. : Maurice Labro. Auteurs : Scén. orig. et adapt. de G. Carlier, dial. d’André Tabet. Chef-Opérateur : Marc Fossard. Musique : Louiguy. Décors : Jacques Colombier. Dir. de Prod. : Roger de Broin. Montage : Robert Isnardon. Chef-Opérateur du Son : Gauguier. Interprètes :,Fernandel, Liliane Bert, Yves Deniaud, Michel Ardan, Andrex. Deschamps, Orbal, Salabert, J. Robin. Première représentation (Paris) : 19 octobre 1949, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». • EXPLOITATION. — Excellent film policier comique, pas trop chargé, servi par une interprétation de qualité. Il doit connaître un bon succès auprès de tous les publics. SCENARIO. — Un étalagiste timide, Boniface, trouve un soir un mort dans son lit. Il s’agit du « Balafré », un gangster. Il fait sa déclaration à la Police et se trouve enlevé à la porte du commissariat par des membres du gang. Leur chef le relâche et Boniface devient le héros du jour. Mais il retrouve les gangsters qui lui enlèvent sa fiancée. Il entre en lutte contre le gang et remporte la victoire. REALISATION. — Le scénario est bien conçu, la mise en scène adroite sans trop d’invraisemblances. Les meilleures séquences se trouvent surtout dans la première partie du film. Les photos sont agréables, le montage adroit. Le rythme serait alerte s’il n’était brisé par deux chansons, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne s’imposaient pas. INTERPRETATION. — Boniface est certainement pour Fernandel un de ses meilleurs rôles. Bien dirigé par Maurice Labro, il compose sans ridicule un bon personnage de français moyen. Le trio des gangsters Yves Deniaud, Michel Ardan et Andrex est excellent, ainsi que le numéro d’Orbal. Liliane Bert n’a pas eu un rôle suffisamment nuancé pour lui permettre d’affirmer son talent. — J. L. M. Creuzy, fondateur des Studios de Rabat, vient d’achever un moyen métrage Algérie, Terre d’Action, montrant le développement économique et l’exploitation rationnelle des richesses agricoles de la région de Bône en Algérie, ainsi que l’importance du matériel mis en œuvre à cet effet, de même pour la réalisation de l’Exposition de Bône. Le montage de ce film s’effectue aux Laboratoires G.T.C. de La Victorine, à Nice. •ï* Le cinéma « Majestic », de Lagny, a été inauguré le mercredi 19 octobre, en soirée, en présence des notabilités de la ville et d’une foule nombreuse. ESPIONNE AUX ENCHERES (A.) (The Lady has Plans) Comédie d’aventures (85 min.) (V.o.) PARAMOUNT Origine : Américaine. Prod. : Paramount, 1942. Prod. associé : Fred Kohlmar. Réal. : Sidney Lanfield. Auteurs : Scén. de Harry Tugend, d’après une histoire de Léo Birinski. Chef-Opérateur : Charles Lang Jr. Musique : L. Shuken et L. Harline. Dir. artistiques : H. Dreier et R. Usher. Chefs-Opérateurs du Son : G. Merritt et W. Oberst. Interprètes : Ray Milland, Paulette (Soddard, Roland Young, A. Dekker, M. Hayes, C. Kellaway, A. Richards. Première représentation (Paris) : 30 septembre 1949, « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — Film d’espionnage délibérément traité sous un angle burlesque. Le savant mélange des poncifs des films policiers et de ceux des comédies américaines assureront le succès de cette production auprès de tous les publics. SCENARIO. — Une espionne professionnelle se procure les plans d’une torpille perfectionnée. Pour vendre sa trouvaille, elle la fait décalquer sur son dos et essaye de se rendre à Lisbonne en prenant l’identité d’une journaliste américaine qui doit être enlevée. Mais les ravisseurs sont arrêtés et il s’ensuit une série de quiproquos à Lisbonne. Finalement, le réseau nazi du Portugal est détruit par l’intervention d’un journaliste américain. REALISATION. — Mise en scène selon les procédés éprouvés de la comédie américaine et suivant un rythme alerte ; la complaisance des spectateurs est obtenue par des gags nombreux qui dissimulent toutes les invraisemblances. INTERPRETATION. — Ray Milland a la mimique adroite, est un journaliste plein de fantaisie. Roland Young est un espion anglais très réussi. Paulette Goddard donne des preuves éloquentes de son tempérament dynamique. — J. L. FAUTEUILS d« CINtMJLS' LONGATTE Fres 4, RUE TMVERIIÈM IQM.DIUMILUNCOURT (Sllll) Tél. MOL. #*-80 Métro i SEMBAT Maison fondée an ÎOSO LES TROUS MOUSQUETAIRES (G.) (The three Musketeers) Film d’aventures (130 min.) Technicolor (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M. , 1948. Réal. : George Sidney. Auteur : Scén. de Robert Ardrey. Chef-Opérateur : Robert Planck. Technicolor : N. Kalmus. Effets spéciaux : Warren Newcombe. Musique : Herbert Stothart sur des thèmes de Tschaïkowski, avec la collaboration de l’orchestre de A. Sendrey. Dir. artistique : Cedric Gibbons. Décors : Edwin B. Willis. Dir. de Prod. : Pandro S. Berman. Interprètes : Lana Turner, Gene Kelly, June Allyson, Van Heflin, Angela Lansbury, F. Morgan, V. Price, K. Wynn, J. Sutton, G. Young, R. Coote, R. Owen, I. Keith. Présentation corporative (Paris) : 20 septembre 1949 « Normandie ». EXPLOITATION. — U est inutile de présenter ce film tiré du célèbre et universel roman d’Alexandre Dumas déjà porté de nombreuses fois à l’écran. Tout le monde voudra voir cette version en couleurs qui a permis au parfait danseur qu’est Gene Kelly une création dynamique de premier ordre. SCENARIO. — Arrivé de sa lointaine province, d’Artagnan (G. Kelly) se joint, à la faveur d’un duel contre les gardes de Richelieu, aux trois mousquetaires Athos (Van Heflin), Porthos et Aramis. Pour l’amour de Constance Bonacieux (J. Allyson), il ira en Angleterre reprendre à Buckingham les ferrets que la Reine de France (A. Lansbury) lui avait donnés. Malgré les embûches, il déjouera les plans de Richelieu (V. Price) et de son âme damnée Milady (L. Turner). Celleci assassine Constance et Buckingham. Pour ces crimes, et bien d’autres, les quatre mousquetaires la remettront au bourreau de Lille. REALISATION. — Assez lente dans la conduite de l’intrigue, la réalisation de George Sidney est par contre d’un entrain et d’une fantaisie endiablés dans les scènes, nombreuses, de duels et de combats. Ceux-ci sont en effet remarquablement réglés et l’on ne sait ce qu’il faut admirer le plus de la précision de ces véritables ballets, de la souplesse des interprètes ou de l’habileté des opérateurs. INTERPRETATION. — Il était difficile d’égaler Douglas Fairbanks ; Gene Kelly y a réussi et c’est assez dire l’étonnante adresse (physique et de jeu) avec laquelle il a campé le personnage fameux, et par cela même difficile, de d’Artagnan. Si Van Heflin est un Athos satisfaisant, les acteurs qui incarnent Porthos et Aramis ont été mal choisis et surtout trop oubliés, ils sont à peine plus que des silhouettes. Tous les autres acteurs jouent avec métier et intel G. MEN CONTRE DRAGON NOIR (G.) (G. Men vs. the black Dragon) Film d’aventures (92 min.) (D.) FILMONDE Origine : Américaine. Prod. : Republic Pictures, 1942 et 1943. Réal. : William Witney. Interprètes : Rod Comeron, Roland Got, Constance Worth, N. Pepitono. Première représentation (Paris) : 12 octobre 1949, « California ». EXPLOITATION. — ■ Film à épisodes monté en un seul long métrage. Da toutes les séquences ont seules été conservées celles donnant lieu à des bagarres. L’ensemble très mouvementé est surtout destiné aux enfants ou aux spectateurs qui ont su rester jeunes. SCENARIO. — Un groupe de saboteurs japonais, appartenant à la secte du Dragon Noir, veut fomenter des troubles sur la côte du Pacifique. Trois G. Mens lui font la chasse. Après une imposante série de batailles à coups de poings, les saboteurs sont éliminés les uns après les autres. La victoire reste à la police. REALISATION. — La mise en scène d’un « sérial » impose un rythme très rapide sans travail compliqué de la caméra. Les batailles ont lieu toujours dans des entrepôts ce qui permet une utilisation de nombreux accessoires. INTERPRETATION. — Rod Cameron, spécialiste des Western, est très à son aise dans les batailles. Roland Got est un japonais très acceptable et Constance Worth est une espionne dynamique. — J. L. LES GISANTS Reportage artistique (430 m.) Origine : Française. Prod. : E.D.I.C. Réal. : J-F. Noël. Commentaire de J. -F. Noël, dit par Pierre Fresnay. Opérateur : Maurice Barry. Musique : P. -J. Berthier. Montage : Jean Sacha. Remarquable réalisation de notre « Ecole de Documentaires », consacrée à la statuaire funéraire. De somptueuses photos, habilement « animées », accompagnent un texte de grande allure littéraire, exposant à la fois le développement de cette forme spécifiquement française de la sculpture, et les grandes lignes de l’histoire de France. Les « gisants » qu’on nous montre sont, en effet, ceux des Rois, jusqu’à Catherine de Médicis et ses fils... Le film s’achève par le « gisant » moderne, placé sur la tombe d’une 'jeune fille, dans un cimetière de village, quelque part en France. Très belle qualité d’images. — P. M. ligence leurs rôles : June Allyson, douce Constance ; Lana Turner, voluptueuse Milady ; Vincent Price, hypocrite Richelieu ; Angela Lansbury et Frank Morgan, le couple royal de France. — J. H. £& S^véciaCiàte cLeo Twieouxoc. -T’Lse&x/nve JEAN GALLET, Gérant responsable BUREAUX ET ATE.ÜERS s I7&I9 RUE PAU L 50UDAY LL HAVRE T El'-' 2 LiGNÈs[gû-ô9