La Cinématographie Française (1949)

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XXXXXXXXXXriXXXXXIXXXXXXXXXXIXTXXXXYJra CUVE, RAPHIE ISE CÎZX POUR LES DIRECTEURS — LA REPRISE SE FAIT ATTENDRE : RENFORCEZ LES PREMIÈRES PARTIES Le mois d'octobre confirme habituellement le démarrage de la saison cinématographique. Il n’en est malheureusement rien cette année. Si nous pouvons enregistrer çà et là quelques bonnes recettes, dues à des programmes exceptionnels — Fabiola en est un — noùs devons pourtant signaler que de l’avis à peu près unanime des directeurs des salles de quartier — qui assurent la moitié des recettes sur Paris — la fréquentation se maintient à un niveau inférieur de 20 à 30 % par rapport à celui de l’année dernière. Pour les exclusivités, le nombre des entrées reste stationnaire dans l’ensemble. Quelques salles pourtant, particulièrement confortables, bien programmées, avec des films fortement lancés, connaissent une augmentation de 10 % du, chiffre de leurs spectateurs. Il va sans dire que leur public n'est pas recruté parmi les économiquement faibles. On pourrait croire, pour cette raison, que le marasme actuel de l'exploitation est dû au décalage prix-salaires. Pourtant les recettes toujours croissantes des grandes réunions sportives sembleraient prouver qu’il n'en est rien. La vérité est que le spectacle cinématographi que n’accroche plus le public. LE SPECTATEUR VA VOIR UN FILM, IL NE VA PLUS AU CINEMA. Certaines firmes américaines, pour y remédier, renforcent leurs premières parties. Nous pouvons signaler entre autres un programme de Columbia composé d’un grand film : Le Prince des Voleurs et d’une première partie, un film B raccourci : Les Naufragés de l’Hespérus. De même ce programme d’Universal comprenant un western : Les Hors-la-Loi de l’Eldorado et le grand film : Soudan. Ainsi, les spectateurs, dès l'entracte, s’estiment satisfaits et font une excellente propagande craie. Donc, parmi les moyens à employer pour remédier à la crise de l’exploitation — en dehors d’une détaxe toujours souhaitable mais dépendant de trop de conditions politiques — le plus efficace nous paraît être, à l’heure actuelle, une programmation de films B en première partie. On pourrait alors augmenter les prix de place et les spectateurs, malgré une dépense légèrement accrue, viendraient nombreux à un spectacle occupant toute la soirée. Nous connaissons d’ailleurs des distributeurs acquis à cette réforme. — Jacques Lamasse. UN TEMOIGNAGE parmi cent autres f Messieurs , Etant donné les résultats glus que satisfaisants que nous avons obtenus dans notre établissement avec votre film LA MATERNELLE, puisqu ’ hiei dimanche j'avais déjà S50.000 Frs de recettes, je viens vous demander, étant donné l’affluence, toujours plus nombreuse qui désire voir ce film, de le conserver une deuxième semaine, certain que les résultats de cette seconde semaine seront sen CONTROLE DES SALLES PAR LES AGENTS DU C. N, C. Le Syndicat Français des Directeurs communique : LES PATENTES DU FORMAT RÉDUIT (J. O. Débats 4 Nov. 1949) siblement égaux à ceux de la première.. J’aimerais que vous me fixiez dès réception de la présente par téléphone, afin que je puisse dès mainte Nous indiquons ci-dessus aux directeurs la marche à suivre dans le cas où à la suite d’un contrôle de leur salle par des agents du C.N.C., ils sont l’objet d’un procès-verbal. 1° Attendre notification par le C.N.C. du procès-verbal. 2° Prendre aussitôt contact avec votre syndicat, et étant donné les conséquences que peut avoir ce procès-verbal, venir si possible exposer vous-même au secrétaire général votre cas. Vous munir bien entendu du procès-verbal et de tous les éléments propres à assurer votre défense. 3° Envoyer au C.N.C., dans les quinze jours suivants, la notification de votre lettre de défense en répondant point par point aux fautes qui vous sont reprochées et en développant vos arguments. 4° Si vous êtes saisi d’une demande de la Fédération des Distributeurs vous réclamant une certaine somme pour réparation du préjudice causé aux producteurs et aux distributeurs, répondez courtoisement, mais fermement qu’une telle transaction vous paraît inopportune et qu’en tout état de cause, elle ne saurait avoir lieu éventuellement qu’après la décision prise par la Commission des fautes professionnelles, fixant l’importance de la faute. Si vous nlavez pas la possibilité de venir à Paris pour vous expliquer de vive voix, ou si votre affaire est minime et ne comporte que de légères infractions à la réglementation professionnelle, envoyez directement votre lettre en défense, mais adressez-en une copie à votre syndicat, ainsi que toutes explications que vous jugerez utiles, afin que l’exploitant chargé par la Fédération de votre défense devant la Commission soit parfaitement au courant. •2° La Salle Bonnet à La Garenne, la plus ancienne salle de spectacle de la région (fondée en 1896) — transformée en cinéma en 1908 — vient d’être complètement modernisée. Elle fera sa réouverture en décembre et prendra la dénomination Cinéma du Rond-Point. Pour la programmation, s’adresser à : L. Du i chemin, 1 bis, rue Gounod, Paris (17e). 10953. — M. Edouard Ramonet expose à M. le Ministre des Finances et des Affaires économiques l'obligation où se trouvent les exploitants de circuits ruraux de cinéma d’acquitter les taxes et patentes pour chacune des localités où ils sont appelés à exercer leur activité de manière intermittente ; lui signale les charges qu’impliquent les déplacements et les difficultés qui doivent être surmontées dans les agglomérations dont la moyenne, en certains cas, ne dépasse pas 500 habitants. Il lui demande quelles dispositions ont été prévues dans l’établissement des patentes en vue de simplifier les déclarations et d’éviter que l’administration locale réserve aux exploitants de circuits ruraux un traitement jugé injuste par rapport à celui qui est réservé aux exploitants sédentaires. ( Question du 28 juin 1949.) Réponse. — En vue de tenir compte des conditions particulières dans lesquelles ils exercent leur activité, il a été décidé que les exploitants de cinématographe rural en format réduit doivent être assujettis à la contribution des patentes, non pas d’après les droits de fa 3e classe du tableau A (droit proportionnel au taux du vingtième) comme les exploitants sédentaires, mais aux droits de la 6B classe du tableau A (droit proportionnel au taux du trentième), taux réduit au quarantième ou au cinquantième lorsque la profession est exercée dans des communes dont la population est inférieure, respectivement, à 20.000 ou à 2.000 habitants. Si les intéressés exploitent des postes fixes, c’est-àdire s’ils disposent d’un appareil à demeure dans un local déterminé (salle de café, de bal. de patronage, etc.), chaque centre de projection doit être regardé comme un établissement distinct passible du droit fixe (code gén. imp. dir., art. 269). Par contre, lorsqu'ils exercent leur profession avec un matériel unique qu’ils transportent d’une commune à l’autre, les exploitants ambulants ne sont passibles que d’un seul droit fixe au lieu du centre principal de leurs affaires. Mais, dans l’un et l’autre cas, ils doivent être soumis au droit proportionnel dans chacune des communes où ils donnent des représentations (code gén. préc., art. 276). nant contenter les nombreuses demandes de ma clientèle. * Dans cette attente, veuillez croire Messieurs, à mes sentiments les meilleurs . © Tel est le texte intégral de la lettre qu'en date du 24 Octobre, Monsieur DELMOTTE, Directeur du 20 ""e Siècle Cinéma, 138, Boulevard de Ménilmontant, Paris-20 , a adressé à Messieurs Daniel et Serge BAUBY de la Société ASTORIA FILMS, 52, Champs-Élysées, PARIS (Té). ÉLY. 98-70). U MATERNELLE de HENRI DIAMANT-BERGER connaît partout un véritable triomphe !., CL