La Cinématographie Française (1949)

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rxxxxxxxTYYTxmxixmxxxrrxxxxxxxzxxixxiixirxxm ANALYSE CMTIQDE DES FILMS (“) JEANNE D’ARC (G.) (Joan of d’Arc) Biographie historique (145 min.) Technicolor (V.O.-D.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Walter Wanger-RKO, 1948. Réal. : Victor Fleming. Auteurs : Scén. de Maxwell Anderson et Andrew Soit. Chef-Opérateur : Joseph Valentine. Musique : Emil Newman. Dir. artistique : Richard Day. Montage : Frank Sullivan. Interprètes : Ingrid Bergman, José Ferrer, Francis L. Sullivan, J. Carroi Naish, W. Bond, Sh. Strudwick, C. Kellaway, H. Hatfield, G. Lockhart, J. Emery, G. Coulouris, J. Ireland, R. Derr, R. Bohnen, R. Barrat, S. Royle, I. Rich, R. Ney, L. Erickson, G. Zucco, J. Lydon, R. Brooks. Première représentation (Paris) : 21 octobre 1949, « Gaumont-Palace », « Rex ». EXPLOITATION. — Ce très grand film historique doit rencontrer partout un succès absclument énorme. Non seulement son sujet est un de ceux qui touchent le plus tous les Fiançais, mais encore sa réalisation et son interprétation, qui comprend notamment la grande vedette Ingrid Bergman, lui assurent la plus large audience, tant auprès des amateurs de cinéma qu’auprès d’un public plus réticent ordinairement, qui doit faire exception pour voir cette matérialisation de l’Hstoire. Le R.P. Doncœur ayant été, lors de la préparation et de la réalisation du film, le conseiller historique auprès des producteurs, cette œuvre est une « reconstitution » de l’une des plus belles pages de l'histoire de France. La couleur est un attrait de plus auprès du grand public. SCENARIO. — Jeanne d’Arc (Ingrid Bergman) vit parmi les siens à Domrémy. Depuis des années, des voix la poussent à prendre les armes, à faire sacrer le Dauphin, à bouter hors de France l’Anglais. Après une longue lutte, elle part à Vaucouleurs puis, accompagnée de deux hommes d’armes et des vœux de tout le peuple, elle gagne Chinon. Elle reconnaît Charles VII parmi ses courtisans, le convainct de lui confier une armée. Elle oblige alors les Anglais à lever le siège d'Orléans, gagne la bataille de Patay, et fait sacrer le roi à Reims. Sur ordre du roi, elle doit abandonner Paris. Devant Compiègne, elle tombe aux mains des Bourguignons. Ceux-ci la vendent aux Anglais qui la jugent et la condamnent. Elle est brûlée vive à Rouen en 1431. REALISATION. — Les plus grands soins ont été apportés à la réalisation cinématographique de cette biographie de Jeanne d'Arc et si l’on peut regretter dans une certaine mesure que cette production n’ait pas été réalisée en France, il faut reconnaître que très probablement elle n’aurait pas bénéficié ici de moyens aussi importants. Il faut citer les reconstitutions de la bataille d'Orléans, la Cour de France, le procès de Jeanne et enfin la mort de l’héroïne sur le bûcher. INTERPRETATION. - Nous avons souvent vanté le talent d’Ingrid Bergman. Dans le rôle de Jeanne d’Arc, elle atteint une réelle grandeur et domine toute l’interprétation qui pourtant est d’une parfaite homogénéité et réunit des acteurs éprouvés et d’un talent indiscutable. L. O. LE MARTYR DE BOUGIVAL (G.) Comédie policière (110 min.) FILMS GEORGES MULLER Origine : Française. Prod. : Optimax Film, 1949. Réal. : Jean Loubignac. Auteurs : Adapt. de J. Loubignac, d’après la pièce de théâtre de J. Guitton « Et la Police n’en savait rien », dial, de J. Guitton. Chef-Opérateur : René Colas. Musique : Van Hoorebecke. Décors : Raymond Druart. Dir. de Prod. : Emile Buho. Montage : Raymonde Battini. Chef-Opérateur du Son : F. Janisse. Interprètes : Bach, Armontel, Alexandre Rignault, J. Fusier-Gir, S. Michels, S. Paris, L. Dariel, Orbal, Lacourt, J. Berlioz, R. Patorni, Amato. Présentation ccrporative (Paris) : 3 novembre 1949, « Marignan ». EXPLOITATION. — Amusant film comique adapté d’une pièce à succès de Jean Guitton Et la Police n'en savait rien, portée à l’écran avec ses principaux créateurs dont Bach et Alexandre Rignault. Le sujet et son interprétation sont assurés du succès auprès du grand public. SCENARIO. — Impressionné par la jolie danseuse (S. Michels), Jules (Bach), souffleur aux FoliesBergère, perd sa place. Un de ses amis, Mareuil (R. Patorni), qui part avec sa maîtresse Arlette (S. Paris), lui confie son pavillon. On y découvre le cadavre d'Arlette. Grâce à l’inspecteur Foucher (A. Rignault), Jules parviendra à faire éclater son innocence. REALISATION. — Ce film repose sur des situations et des dialogues destinés à faire rire, ce à quoi ils parviennent. La mise en scène est bonne et la technique est fort bien appropriée. INTERPRETATION. — Bach est toujours le bon comique que l’on connaît avec, peut-être, plus de sobriété dans ses expressions. Armontel, Jeanne Fusier-Gir et Lacourt font d’excellentes créations ; Alexandre Rignault est semblable à luimême ; Simone Michels et Simone Paris sont jolies. — P. R. L’EVANGILE DE LA PIERRE Reportage artistique (690 m.) Origine : Française. Prod. : Capac et Filmcoop. Réal. : André Bureau. Commentaire de Daniel-Rops. Opérateur : R. Séchan et A. Villiers. Musique: Jacques Challey et les Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Le texte de Daniel-Rops, relatant les épisodes successifs de la vie du Christ, est accompagné d’un choix de très belles images, prises aux porches et aux chapiteaux de nos cathédrales et de nos églises. On reconnaît successivement l'Annonciation de Chartres, la Nativité de N.-D. de Paris, les apôtres de SaintAndré de Bordeaux, la Flagellation de Saint-Gilles du Gard, la Crucifixion du Calvaire de Pencran-Morbihan, la Mise au tombeau d’Auxerre, l’Ascension personnifiée par le « Beau Dieu » d’Amiens... Ce choix est un peu disparate parce qu’il passe et repasse à travers les époques artistiques et les styles, avec un peu d’arbitraire. Mais on admire l’adresse avec laquelle une « animation » est donnée à ces images ; le texte est d’une très belle qualité. C'est un excellent film religieux et artistique. P. M.