La Cinématographie Française (1949)

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10 EXXXir.rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxyT w'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTXXXXXXXTT sr ANALYSE CRITIQUE DES FILMS (Æ) # TOA (A.) Comédie (85 min.) COMPTOIR FRANÇAIS DU FILM Origine : Française. Prod. : Les Films Minerva, 1949. Réal. -Auteur : Sacha Guitry. Chef-Opérateur : Ramettre. Musique : Louiguy. Décors : Bartau. Dir. de Prod. : Charles Méré. Montage : Rongier. Chef-Opérateur du Son : A. Louis. Interprètes : Sacha Guitry, Robert Seller, d’Herville, Michel Nastorg, Lana Marconi, Mireille Perrey, J. Fusier-Gir. Présentation corporative (Paris) : 21 octobre 1949, « Marignan ». Première représentation (Paris) : 28 octobre 1949, « Olympia ». EXPLOITATION. — Le titre de ce film est aussi celui d'une pièce que Sacha Guitry joue encore chaque soir à Paris, avec succès. Cette pièce est. d’ailleurs, un « arrangement » d'une précédente pièce de l'auteur-acteur. Florence qui, en son temps, fit une li elle carrière. Toa, pièce, a été fidèlement portée à l'écran avec ses bons mots, son humour et ses situations. SCENARIO. — L’auteur-acteur Michel Dunoyer (S. Guitry) reçoit la visite d’une jeune et charmante jemme, Françoise <M. Perrey), retour d’Amérique avec son mari Fernand (R. Seller), peu après s’être brouillé avec sa maîtresse (L. Marconi) . L’idée lui vient d’écrire une pièce sur l’aventure qu’il vécut avec cette dernière et de la faire jouer dans un décor reproduisant fidèlement son cabinet de travail. Le jour de la « première », son ex-maîtresse, Antoinette, se trouve dans la salle et l’interpelle. Elle prend le priblic à témoin : sa pièce, c’est sa vie. Antoinette décide donc de tout dire à Fernand, mais celui-ci éclate de rire. Michel survient et présente à Antoinette sa sœur Françoise et offre le mariage à son ex-maîtresse. REALISATION. — Il s'agit d'une pièce filmée dont l’action se déroule dans un seul décor. Le dialogue est, comme dans toutes les œuvres de Guitry, primordial et plein d'esprit. La technique est bonne. INTERPRETATION. — Sacha Guitry est semblable à lui-même dans un personnage d'auto-critique qu’il interprète dans le ton qui lui est si personnel. Lana Marconi est très en progrès, Jeanne Fusier-Gir, Robert Seller et Mireille Perrey soutiennent l’action avec talent. — P. R. MAM’ZELLE MITRAILLETTE (A.) (The beautiful blonde from bashful bend) Western parodique (77 min.) Technicolor (V.O.) 20th CENTURY FOX Origine : Américaine. Prod. : 20th Century Fox, 1949. Réal. : Preston Sturges. Auteurs : Scén. de P. Sturges, d’après une histoire de Earl Felton. Chef-Opérateur : Harry Jackson. Musique : Cyril Mockridge. Arrangements orchestraux de H. Spencer. Dir. artistiques : L. Wheeler et G.W. Davis. Montage : Robert Fritch. Interprètes : Betty Grable, César Romero, Rud.v Vallee, Olga San Juan, S. Holloway, H. Herbert, E. Brendel, P. Hall. Première représentation (Paris) : 4 novembre 1949, « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — Excellente parodie de western de la veine des autres comédies du fantaisiste Preston Sturges. La couleur bien employée donne un charme de plus à cette comédie qui doit connaître un bon succès. SCENARIO. — Freddie, chanteuse de beuglant au Far-West, est une excellente tireuse au pistolet. Renj due jalouse par son ami, elle veut j le blesser mais atteint le juge du | bourg. Elle s’enfuit dans une autre ville et devient maîtresse d’école. Son habileté au tir lui vaut le respect de ses élèves mais permet au | shériff de la retrouver. Ramenée devant le juge, celui-ci va se laisser attendrir quand Freddie, reprise par sa jalousie, reprend un j revolver manque son amant et atteint une troisième fois le juge... REALISATION. — Poursuivant sa parodie des types classiques de la production d'Hollywood, Preston Stur! ges nous donne un amusant western auquel il ne manque que des galopades. Par contre, on retrouve avec | plaisir les « saloon », gare et petit train. La bataille au revolver constitue un des sommets du burlesque | à l’écran. Dommage que les gags ne soient pas plus nombreux et la satire plus âpre. INTERPRETATION. — Betty Grab| ble, Olga San Juan sont d'agréables pin-up dynamiques. Porter Hall un juge burlesque victime du sort. Le reste de la distribution est parodique à souhait. — J. L. J’AI EPOUSE UN HORS LA LOI (G.) (Bad Men of Tombstone) Film d'aventures (75 min.) (V.O.-D. ) A.I.C. Origine : Américaine. Prod. : Allied Artists, 1948. Réal. : Kurt Neumann. Auteurs : Scén. de Philip Yordan et Arthur Strawn, d'après une nouvelle de Jay Monaghan, dial, de Cl. Marks. Chef-Opérateur : Russell Harlan. Musique : Roy Webb. Dir. artistique : Theobold Holsopple. Décors : G. Sawley. Dir. de Prod. : M. et F. King. Montage : Richard Hermance. Interprètes : Barry Sullivan, Marjorie Reynolds, Broderick Crawford, F. Bonanova, Quinn « Big Boy » Williams, J. Kellogg, M. Newton, D. Hoey, M. Ankrum, R. H. Barrat. Présentation corporative (Paris) : 18 octobre 1949, « Colisée ». Première représentation (Paris) : 26 octobre 1949, « California ». EXPLOITATION. — Film d'aventures genre « western » avec bandits de grands chemins aux larges feutres, aux pistolets agités, aux chevauchées endiablées. Une ravissante fille blonde provoque l'aspect « romance » de ce film qui pourrait s’intituler « Dillinger au Far-West ». SCENARIO. — L’amour ne connaît pas de loi, c’est bien pour cela que la belle Julie (M. Reynolds) s’attacha désespérément à Tom Horn <B. Sullivan) et l’épousa au lieu de le dénoncer, sachant parfaitement que sa tête était mise à prix. Elle le seconda tout en le poussant au crime, voulant être pareille aux femmes les plus élégantes du FarWest. Enrôlé dans une bande, Tom en devient bientôt le chef. Mais il périt d’une balle qui ne lui était pas destinée. La belle Julie pleurera le mari que son cœur innocentait. REALISATION. Elle est con forme aux « canons » dûment établis depuis longtemps pour ce genre de films. Les chevauchées succèdent aux bagarres et celles-ci aux mitraillades et aux « hold-up » soigneusement préparés. INTERPRETATION. — Barry Sullivan, héros d'Un Gangster, nous avait déjà donné, dans le film précité et dans d'autres, des preuves de son aptitude à incarner les « durs ». Il est donc parfait ici. P. R. GARÇONS EN CAGE (G.) (Bad Boy) Drame d’action (87 min.) (V.O.-D.) A.I.C. Origine : Américaine. Prod. : Allied Artists, 1949. Réal. : Kurt Neumann. Auteurs : Scén. de Robert Hardy Andrews, dial, de Karl Kanb. Chef-Opérateur : Karl Struss. Musique : Paul Sawtell. Décors : Raymond Boltz. Dir. de Prod. : Paul Short. Interprètes : Audie Murphy, Lloyd Nolan, Jane Wyatt, James Gleason, M. Vickers, D. Moore, T. Cook. Présentation corporative (Paris) : 17 octobre 1949, « Colisée ». EXPLOITATION. — Ce film américain. assez passionnant, traite du problème de la jeunesse délinquante placée dans des maisons modernes de redressement. L’action est fort mouvementée et présentée comme celle d’un film de gangsters, mais à fond psychologique. Le principal interprète est Audie Murphy « le soldat le plus décoré de la dernière guerre ». SCENARIO. — Danny Lester (Audie Murphy) n’a pas vingt et un an. Pourtant son casier judiciaire est déjà fort rempli et ses exploits en ont fait une vedette du rackett. Après de nombreuses évasions, il est à nouveau arrêté et confié à Mr. Brown (Lloyd Nolan) qui dirige une maison de redressement modèle. Les bons traitements et la liberté dont il jouit n’assagissent pas Danny qui semble conserver jalousement un secret dont dépend sa vie mouvementée. Il s’évade au moment où Mr. Brown, par recoupement, apprend que Danny croit avoir jadis tué sa mère, alors qu’elle est morte naturellement. Pris de remords pourtant, il protège Mrs. Brown (Jane Wyatt) contre un attentat et bénéficie encore de l’indulgence du juge Prentiss (Selana Royle). Cette fois, il semble que Danny s’assagira. REALISATION. — Le scénario ne manque pas d'intérêt et sa mise en scène lui apporte un surcroît d’attrait. Les plans se succèdent sur un bon rythme qui soutient fort bien l'action parfois brutale. INTERPRETATION. — Audie Murphy en jeune gangster fait là d'excellents débuts. Lloyd Nolan est toujours calme, réfléchi, sobre. Jane Wyatt, Martha Wickers, James Gleacon sont semblables à eux-mêmes. P. R. POR CHAM E DE | OERRETl AQ4 PREND Sec i i on RELL*S I i PENIAUP | GABRIEUO | IcQNTRESCARPE CACCIA | Mary 1 Jacqueline ) Paulette | I MARQUET 1 ! POR EL \ DUBOST | -i fi£ryt c/jl LEO JOANNON M. JEAN LEVITTE cceA&Jtv?} ^ AL EX JOFFê C’EST UNE PRODUCTION DES FILMS ÉGÈ — 36, avenue Hoche CARnof 93-53 DISTRIBUÉE PAR : LES FILMS SIRIUS — 40, rue François1 er — ELY. 66-44