La Cinématographie Française (1949)

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rrxxxxxxxrxixxxxxxij Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris rrxXXXXXTXXXXXXXZXxS 32' Année 30 Francs CINE LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Maxsoulan, Paris (12'). Tél. : D1D. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur . Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent OUivier. ^xxxxxxxxxxxxxxxxxy s: RM ME M H Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. N° 1338 19 NOVEMBRE 1949 rTTTYXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXlXXXXX REVUE HEBDOMADAIRE xxxxxxxxxxxxxxxxxx rxxxxxxxx'xxxxsxx: DIRIGISME DE PAIX . Nous indiquions la semaine dernière les ions résultats du Fonds d’aide, lequel a ncaissé 1.950 millions en un an. Ses conséquences à l’égard de la Producion, 800 millions de ristourne directe, iennent compléter les 800 millions de facile administrés par le Crédit National. Ce dégagement de la Production devrait lermettre de donner le mouvement de ialance à l’opinion, et de porter l’effort ur le développement de l’Exploitation, iasc de tout l’ensemble. L’aménagement des salles est le premier iroblème. La répartition de 250 millions été insuffisante. Elle eut dû être portée lès ce printemps à 900 millions, puisqu’on louvait en prévoir le chiffre. Il faut tnainenant tout préparer pour que les travaux, le l’ordre d’un milliard et demi, soient ffectués pendant la belle saison prochaine. Si la Caisse de Caution Mutuelle pouvait Ire mise en train pour la même époque, 1 en résulterait un* apport de plus de deux nilliards à cette branche essentielle, et nous murrions voir se relever le chiffre des ntrées de spectateurs, si dramatiquement n baisse depuis un an. Cependant ceci reste à longue échéance. Ju’on se souvienne des estimations du Plan donnet. Il chiffrait alors à 40 milliards les nvestissements nécessaires pour rénover 'ensemble de notre matériel d’Exploitation. )n peut donc dire qu’il faudra vingt ans jour redresser la situation, tant en salles otalement neuves et de bonne dimension, ju’en réaménagement des salles bien situées, nais actuellement délabrées. Remarquons qu’il serait fort utile qu’un 'onseil corporatif de l’Exploitation voie 'opération dans son ensemble et guide à :e point de vue les exploitants locaux. LA CINÉMATO pubtie régulière ment et dèé leur première projeeliôn leé analgéeé c&mplèteé de loué leé guindé filmé <3)guz donnée à ni té lecteuré une idée préciée, le nombre deé filmé critiq,uéé depuié un an dané noé col&nneé ée chiffre à U75 filmé en 774 pag.eé Le futur étant ainsi disposé, il reste le présent immédiat. Les points faibles de l’Exploitation sont l’adaptation souple des prix de place, la composition et les horaires des programmes, et leur publicité. Ceci ne dépend plus de l’argent disponible, mais d’un reliquat du dirigisme de guerre, lequel peut s’annuler d’un trait de plume. Pour les tarifs de place, nous avons dit qu’un homme compétent est maintenant au Contrôle des Prix, et que nous pouvons compter qu’ils seront libérés avant les fêtes. Mais la composition des programmes reste un des éléments essentiels dont on ne peut mesurer l’importance si l’on n’a pas vécu des années difficiles, notamment en province. La règle est qu’il faut « en donner au public pour son argent ». Ce qui n’est pas. Les premières parties, dans le métrage actuel de 3.200 mètres, imposé par les Allemands pendant l’occupation, sonl beaucoup trop courtes. Le grand film de seconde partie mesure en moyenne 2.700 mètres. 11 reste donc 500 mètres, soit 18 minutes de projection. En outre des actualités, la première partie devrait, pour faire « programme », comporter un second titre affichable, en une comédie de première partie ou un grand documentaire, de 25 minutes environ, soit 700 mètres. Au pis aller, deux bandes courtes de 300 mètres. L’extension à 4.000 mètres est donc, après le prix des places, la libération de base qui doit être accordée à l’Exploitation. P. A. Harlé. Remise‘'des Prix de la ''Quinzaine” La date de la remise des prix aux Directeurs lauréats de la Grande Quinzaine du Cinéma est d’ores et déjà fixée. Elle aura lieu, en effet, le 7 décembre à 11 heures, dans le hall du Marignan, avenue des Champs-Elysées, dont le Directeur est M. Nachbaur, vainqueur du concours. , Il est encore trop tôt pour assurer que M. Lacoste, Ministre de l’Industrie et du Commerce, honorera de sa présence cette manifestation, mais nous croyons pouvoir l’espérer. Gary Ccopcr et Ann Sheridan dans une scène de la spirituelle comédie de RKO de Léo Mac Carey, CE BON VIEUX SAM, qui passe actuellement en V.O. au « Monte-Carlo » et au « Radio-Ciné-Opéra ». L’INCENDIE DES STUDIOS SAINT-GEORGES Deux copies de travail perdues : "Premières Armes” et “Roberto” La presse quotidienne a relaté l’incendie du Studio Saint-Georges, qui coûta la vie à deux monteurs de films : Mlle Ida Broischig et M. Georges Legras et à la secrétaire du député communiste Laurent Casanova. Il est encore , trop tôt pour déterminer exactement si et dans quelle mesure les règlements de sécurité ont pu être ou non observés. Quoi qu’il en soit, les compagnies locatrices des salles de montage : La Société Armor et Miramar ont perdu, la première la copie de travail de Premières Armes et la bobine n° 9 d’Histoires Extraordinaires au mixage, la seconde, la copie de travail de Roberto. Une copie de Riz Amer , au doublage, fut également détruite. La grande presse a déclaré que l’incendie prit les proportions que l’on sait parce que 350 boîtes de pellicule y avaient été entreposées. Or, tous les gens du métier savent que dans les salles de montage les boîtes de pellicule ne sont pas toujours pleines et que souvent elles ne renferment que des chutes. Cette précision n’exclut pas d’ailleurs la possibilité d’un dépôt de copies appartenant aux associations politiques ou para-politiques que l’immeuble abritait. Quoi qu’il en soit, la Préfecture de Police se prépare à inspecter tous les dépôt de films appartenant aux studios, laboratoires, distributeurs, salles de vision, etc., pour voir si les quantités entreposées ne sont pas supérieures au tonnage autorisé. •S» Un décret du 8 novembre 1949 attribue à M. Teitgen, Ministre d’Etat, le contrôle de la radio, des actualités cinématographiques et de la censure des films.