La Cinématographie Française (1949)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXZXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 ANALYSE CRITIQUE DES FILMS LE GRAND CIRQUE (G.) Film d’aviation de guerre (120 min.) JEANNIC FILM Origine : Française. Prod. : Impérator Film, 1949. Réal. : Georges Péclet. Auteurs : Scén. et adapt. de A. Castelot et G. Péclet, dial, de J. Kessel, tiré de l’œuvre de Pierre Clostermann, Grand Prix Littéraire de l’Aéro-Club de France. Chef-Opérateur : P. Cotteret. Décors : R. Gabutti d’après une composition de R. Quignon. Montage : M. et Mme Belsdorp. Chef-Opérateur du Son : J. Coutellier. Interprètes : Pamela Skiff, Pierre Cressoy, Jean Barrère, Roger Saltel, Pierre Larquey, Delmont, Jan Christian, Alexander Dumbas, Alain Terrane, André Chanu. Présentation corporative (Paris) : 22 novembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Le livre passionnant dont ce film porte le titre fut et est encore l’un des « best-seller » de l’édition française. C’est le récit vécu des aventures de Pierre Clostermann. l’as de l’aviation française de la guerre 1939-1945. Le film s’est inspiré des traits dominant de l’œuvre écrite, auxquels il confère cet aspect réaliste nécessaire à une production sur l’aviation de guerre. SCENARIO. — Pierre Despont , Jacques Desmarets et Jean Loessig, trois pilotes d’une escadrille commandée par Mouchand sont liés par une solide amitié. Jacques s’éprend de Patricia, une W.A.A.F. Pierre combat comme un tigre, remportant victoire sur victoire. Jean est « descendu » en France, se cache et rentre en Angleterre pour participer au débarauement au cours duquel il disparaît. Pierre et Jacques sont mutés dans la R. A. F. à des postes de commandement. 1945, la fin de la guerre approche, mais Jacques ne connaîtra pas l’allégresse de la victoire, il tombe le dernier jour du conflit. Pierre évoque son souvenir, ainsi que celui du commandant Mouchand. REALISATION. — Les scènes de plein air, de plein vol et de combats aériens sont bien réalisées. Les séquences se déroulant à la base sont parfois monotones mais non dépourvues d’intérêt. Les photographies d’extérieurs sont très belles. INTERPRETATION. — Dans l’ensemble, les personnages auraient gagné à « coller » davantage à la peau de ceux qui les interprètent. Pierre Cressoy possède d’indéniables qualités. Delmont et Larquey sont semblables à eux-mêmes dans de courts rôles. André Chanu, en « toubib » est sobre dans le ton voulu. — P. R. HANS LE MARIN (A.) Drame d’atmosphère (95 min.) DISCINA Origine : Française. Prod. : S.A.F.I.A., 1948. Réal. : François Villiers. Auteurs : Adapt. de F. Villiers, M. Cravenne et M. Arnaud, dial, de J. -P. Aumont, d’après le roman d'Edouard Peisson. Chef-Opérateur : Yves Bourguoin. Musique : Joseph Kosma. Décors : Jean d’Eaubonne. Dir. de Prod. : Kamenka. Montage : Taverna. Chef-Opérateur du Son : T. Lenhardt. Interprètes : Maria Montez,, JeanPierre Aumont, Lilli Palmer, Dalio, P. Berti, C. Aslan, R. Blin, R. Toutain, C. Damet, O’Brady, J. Roy, L. Recio, G. Jamin. Premières représentations (Cannes) : 31 août 1949, « Rex ». (Paris) : 16 novembre 1949, « Balzac », « Helder », « Scala », « Vivienne ». EXPLOITATION. — Cette adaptation de l’œuvre d’Edouard Peisson est le premier grand film de François Villiers, réalisateur de nombreux courts métrages. Nous pénétrons avec lui dans un Marseille grouillant de vie, conservant tout son caractère si particulier. Tourné sur les lieux mêmes du roman, le film y gagne en vérité. L'action mouvementée est rapide. Film public, qui doit faire une fort bonne carrière commerciale. SCENARIO. — Eric (Jean-Pierre Aumont) , marin canadien français, fait escale à Marseille. Il y rencontre Dolorès (Maria Montez), une chanteuse de beuglant dont il s'éprend sans qu’elle s’intéresse à lui. Dépouillé par un gangster Marcel (Dalio), Eric blessé se réfugie chez des gitans sous le nom de Hans. Tania (Lilli Palmer), éprise de lui, insiste pour qu’il reste avec eux. Hanté par le souvenir de Dolorès, il ne la retrouve que pour apprendre qu’il n’est rien pour elle. Il la tue et se livre à la police. REALISATION. — François Villiers a réussi une œuvre dont la narration claire, rapide, est visuellement agréable. Les angles de prises de vues, tout comme les cadrages, sont souvent originaux. La photographie est excellente. INTERPRETATION. — Jean-Pierre Aumont campe le personnage de Hans avec autorité et sensibilité. Maria Montez en entraîneuse est sensuelle, attirante, égoïste. Lilli Palmer est une sensible et tendre gitane guidée par son amour. Dalio, Pierre Bertin, Roland Toutain complètent une distribution haute en couleurs. — P. -A. B. AGENCEMENT GÉNÉRAL DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA Société de Représentation de l'Industrie Moderne R. GALLAY GÉRANT 22 bis, rue Lootiez, Paris (17*) Téléphone : MARcadet 49-40 FAUTEUILS, STRAPONTINS, CHAISES DE LOGE, RIDEAUX, TRANSFORMATIONS RÉPARATIONS ENTRETIEN DE SALLES