La Cinématographie Française (1949)

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rTTXTXXTTYTXTTXTTTTr Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris ►.rXXXXXYXXXXXXXXXXXX 32* Année 30 Francs CINES LE CINÉMA FRANÇAIS 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent OUivier. yxxxxxxxxxxxxxxxxxx RAPHIE « M N M M H H Abonnements annuels H France et Union Française, m H 1.200 fr. ; Pays étrangers, * * 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. m * Changement d'adresse, 30 fr. h XXXXXXXXXXXXXXXXXYX^ N° 1340 3 DECEMBRE 1949 IXxxxxxxxxxxxxxxxxxxXxXXXXxxxxxxXXX REVUE HEBDOMADAIRE xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxtxxxi RÉSOLUTION ( officielle ) Mis à l’étude le 22 juin 1948, le problème de l’Industrie Cinématographique française vient d’être l’objet d’une Résolution du Conseil Economique, formulée le 20 octobre 1949. C’est un grand honneur que nous a ainsi fait la quatrième Assemblée de la République, et nous sommes heureux qu’après le Statut du Cinéma de 1939, lequel était vieux et oublié, un nouveau texte officiel soit à la disposition des Parlementaires et des Grands Dirigeants soucieux de se pencher sur le sort de notre beau Métier. A nos lecteurs, je ne pense pas qu’il apprenne grand’chose qu’ils ne sachent sur le caractère bâtard de l’actuelle organisation, ni qu’il les incite à penser que les choses vont sérieusement changer. La limitation de plafond des taxes à 20 %, la patente assise sur une base logique, la liberté contrôlée (?) des prix de place, l’accroissement du métrage des programmes, l’abrogation des 50 % sur les travaux, seront cependant, pour l’EXPLOITATION, des avis agréables à lire. La PRODUCTION, au contraire, ne paraît guère favorisée, car, à l’aide financière supplémentaire et au développement des exportations, tous les « contrôles » bancaires ou syndicaux annoncés apportent un lourd handicap. L’ambiance est pesante pour des créateurs qui ont besoin d’avoir l’esprit libre. Quant aux DISTRIBUTEURS, dont le délicat travail commercial (pourtant! comment se lancerait un film sans eux?), semble n’avoir été aucunement compris par le haut Conseil, il n’est en vérité question que de leur mort. Us feront bien de se souvenir s’ils veulent rappeler qu’ils sont indispensables, que la publicité inter-professionnelle est à la base de leur commerce. ; * * * Le texte de la Résolution comporte deux parties : l’une faite de considérants, décomposant les éléments du problème, l’autre de mesures répondant à chacun de ces considérants. Pour abréger une lecture déjà longue, nous ne publierons que les mesures, mais dans leur texte intégral. Cependant, un considérant, le premier, est d’ordre général. H rappelle que le haut Conseil est Economique : Considérant que le cinéma français soutire du déséquilibre important entre le prix de revient et le prix de vente de sa production..., 11 mérite bien d’être placé en évidence. P. A. Harlé. Une scène du film en Technicolor de Walt DlsneyRKO : MELODIE DU SUD, qui sortira prochainement au « Monte-Carlo » en V O., aux « RadioCiné-Opéra », « Plazza », « Astor » et « Images » en V. F. L* “ Odéon ” d’Anvers rouvre avec L’Ecole Buissonnière L'Odéon d’Anvers détruit pendant la guerre vient d’être reconstruit par M. Heygel déjà propriétaire du Rex. Il fera sa réouverture le 8 décembre avec un film français, L’Ecole Buissonnière. Au moment où notre production rencontre tant de difficultés en pays flamand, il nous est particulièrement agréable de voir l’inauguration d'une nouvelle salle de la métropole des Flandres se faire avec un de nos meilleurs films. MESURES PRÉCONISÉES PAR LE CONSEIL ÉCONOMIQUE POUR RÉSOUDRE LA CRISE DU CINÉMA LA TAXE SUR LES SPECTACLES EST DUE PAR TOUTES LES KERMESSES Un arrêt rendu récemment par la Cour de cassation dans l’affaire des kermesses est entièrement en faveur des Contributions indirectes. Les arrêts de relaxe de la Cour d’appel de Poitiers sont cassés, la Cour suprême déclarant que la taxe sur les spectacles est due par les organisateurs de fêtes quelconques, même au profit d’œuvres religieuses, et en particulier des écoles libres. C’est en vain que Mcs Auger et Gaudin ont soutenu que les articles 472 et 474 du code des contributions indirectes permettaient d’exempter de la taxe les manifestations organisées exceptionnellement, comme c’est le cas, dans des conditions excluant tout but commercial ou financier. Ainsi se trouve confirmée la jurisprudence appliquée en la matière par les Cours d’apflel de Douai et de Rennes qui avaient condamné les prévenus pour de pareilles infractions. Notre numéro spécial de fin d’année est en préparation. Nous prions nos clients et annonciers de nous faire parvenir leurs textes avant le 20 décembre. Le Conseil Economique, vu. etc. Considérant, etc. EMET L’AVIS qu’il y a lieu de promouvoir l’application des mesures ci-après : Sur le prix des places 1» Institution d’un système de liberté contrôlée du prix des places dans les cinémas, cette mesure n’ayant pas peur effet de majorer nécessairement le prix moyen des places, mais de permettre de modeler au gré des possibilités des divers publics les prix pratiqués pour telle ou telle salle suivant son confort, le programme présenté, et toutes autres considérations à déterminer. La grille actuelle des prix des places cristallise des situations souvent mauvaises et provoque, par son inadaptation aux possibilités de chaque exploitation soit des pertes de recettes (prix trop bas), soit des pertes d’entrées (prix trop élevés). Sur la fraude 2» Renforcement des mesures déjà prises contre la fraude, par la correctionnalisation des infractions relevées (article 405 du Code pénal). Sur la fiscalité 3» Allègement de l’ensemble des taxes à l’exploitation dans une limite maxima de 20 % des recettes, y compris les taxes communales et adoption des mesures ci-après : a) Suppression de la patente, remplacée par un impôt sur la recette pleine théorique réalisée en une séance, analogue à l’impôt supporté par le théâtre, le music-hall et les cirques, ou à défaut, sur le chiffre d’affaires total ou sur le bénéfice de l’exploitation. b) Détaxe automatique de 25 % pour les salles d’exploitation assujetties au taux maximum, engageant orchestre et attractions et pour les salles d’exploitation présentant des films de qualité ayant été sélectionnés pour les grands concours internationaux. Dans ce dernier cas, la détaxe ne devrait pas s’appliquer aux seules salles d’exclusivité, mais être accordée à toutes les salles présentant des programmes ainsi sélectionnés.