La Cinématographie Française (1949)

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10 113'rXXXXIO lit /.IIXXIIIIIItlIIHIIIIIXIIIITII xrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxm VERS DE NOUVEAUX ACCORDS ANGLO-AMERICAINS New York. — Le ministre du Commerce britannique (son vrai titre est Président du Board of Trade), M. Harold Wilson, est arrivé a New York le 19 novembre, se rendant à Washington pour des entretiens avec les représentants du gouvernement des U. S. A. ayant trait aux négociations commerciales anglo-américaines. Le Cinéma n'a pas été exclu de ces conversations et M. Harold Wilson a eu plusieurs conférences avec le président de la M.P.A.A., M. Eric Johnston. Interrogé sur la situation du Cinéma britannique après la publication du bilan Rank, M. Wilson a déclaré que la production anglaise continuait et que les films réalisés par les indé ‘‘ERSATZ et KOMMANDANTUR” Les Joies de l’Occupation... ou Ersatz et Kommandantur, ce sont les multiples et inénarrables aventures de quelques Bruxellois et réfugiés français en Belgique, bien décidés à ne pas « se laisser faire ». Dans la première moitié du film de Gaston Schoukens, nous assistons à l'arrivée à Bruxelles d'un prisonnier français évadé d’Allemagne, à l’ar Une scène de ERSATZ ET KOMMANDANTUR, film belge de Gaston Schoukens. restation du chef de musique des « Sans-Souci », à des perquisitions par les « occupants », à un interrogatoire à la Kommandantur mené par l'Obersturmführer von Strothelm, au sort de l’épicier Lafontaine qui a refusé de livrer aux Allemands un secret « important », à la diffusion des journaux prohibés. Et tout cela forme un ensemble... gai, très gai même ! Les Joies de 1 Occupation va-t-il jusqu’à montrer que l'occupation allemande a eu ses à-côtés comiques ? Qu’au milieu de ces heures tragiques il y a eu des épisodes, des notations en marge de l'occupation qui, en les revoyant quelques années plus tard, feraient sourire ? C’est ce que Gaston Schoukens a voulu nous prouver. II est vrai qu'il n’a pas hésité à introduire dans son film des scènes où l’on retrouve le marché noir, les fabricants de savcn et café-ersatz, les espiègleries des poulbots bruxellois. Tout y est. Les Joies de l’Occupation... ou Ersatz et Kommandantur est un film rapide et drôle dans lequel la plupart des acteurs parlent « belge », ce qui lui donne un attrait de plus. Mais il y a aussi des moments émouvants. Gustave Libeau, l’acteur le plus populaire de Belgique et interprète idéal du rôle de « Monsieur Beulemans », y est excellent. On le retrouve ici tour à tour en épicier, en chef de musique, en sacristain, en curé et même en officier allemand. A côté de Libeau, Pauline Carton révèle une face inattendue de sa personnalité. Us sont entourés d’artistes belges, français et suisses, tels que Festerat, Suzanne Christy, Georgette Méry, Paul Mérin, Jacques Philippert, Marguerite Daulboys, Mona Sem, Fred Collin, etc. Signalons pour terminer que Les Joies de l'Occupation... ou Ersatz et Kommandantur remporte actuellement chez nos voisins belges, un succès jamais atteint. A Bruxelles il fut projeté en exclusivité pendant près de trois mois. C'est un film qui fera rire la France comme il fait rire en ce moment toute la Belgique. pendants et Korda (British Lion-London Films) étaient suffisants pour alimenter les salles britanniques et leur permettre de satisfaire au quota de 40 % de films nationaux. « M. Rank, d’ailleurs, n’est pas tout le Cinéma anglais ! ». M. Harold Wilson a ajouté que l’une des erreurs de M. Rank avait été de vouloir exporter chacun des films que son groupe avait produits. D'ailleurs, il n’est pas exact que M. Rank ait complètement abandonné la production. M. Wilson se refuse énergiquement à ce que soit augmenté le montant des 17 millions de dollars, annuellement transférables aux U. S. A., sur les recettes des films américains en GrandeBretagne. M. Wilson a ensuite dit toute sa confiance dans l'industrie cinématographique britannique. Il a annoncé qu’il serait de retour à Londres pour le grand débat sur la situation du Cinéma qui aurait sans doute lieu entre le 8 et le 15 décembre à la Chambre des Communes. A la suite des entretiens entre MM. Wilson et Rank, il a été décidé qu’une conférence cinématographique anglo-américaine aurait lieu à Londres en fin janvier ou au début de février. M. Wilson proposerait une prolongation du pacte monétaire signé avec M. Johnston en mars 1948. Tandis que le Président du Board of Trade penche vers un maintien du statu quo, M. Eric Johnston semble désirer une amélioration de la situation faite aux films américains en Angleterre. Il est évident que ces questions se régleront non pas tant par un examen des questions cinématographiques, mais sur un plan plus élevé, dans le cadre général des relations économiques et financières anglo-américaines. — Joe Williams. LA PRIME DE 3.000 FRANCS La Fédération Syndicaliste des Spectacles (F. O.) met en garde les Exploitants de la région parisienne contre les instructions qui leur sont données par les différents syndicats de l'Exploitation, de surseoir au paiement de la prime de 3.000 francs prévue par l’arrêté du 3 novembre 1949 (« J. O. » du 4). Elle rappelle que celle-ci est due à l’ensemble des salariés (y compris ceux rémunérés au pourboire) qui ont touché pendant le mois d'octobre un salaire inférieur à 15.000 francs. Elle déplore vivement la position prise par les responsables de ces syndicats patronaux peu soucieux de la misère dans laquelle se trouvent ces travailleurs. Elle reste persuadée que la majorité des Exploitants ne suivront pas cette politique de réaction sociale et qu’ils comprendront que leur intérêt bien compris est de respecter des textes valables pour tous. De gauche à droite : MM. Pierre Gill, gérant de Jeannic Films et Brulé, gérant de Héraut Film, à la présentation salle des Ingénieurs A. et M. qui a eu lieu le 25 octobre. (Cliché J. Netter.)