La Cinématographie Française (1949)

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TYYrYrYTirrrXYYYTTTTTT’TT~YTYTTT"T"YY~YT'"YY"YTTT3 CINElW FR, RAPHIE SE if ANALYSE CRITIQUE DES FILMS fâ) DISTRIBUTEURS EXPLOITANTS SOYEZ EN RÈGLE avec les ARRÊTÉS MINISTÉRIELS et vos ASSURANCES POUR VOTRE SÉCURITÉ utilisez pour le TRANSPORT DE VOS FILMS L’EMBALLAGE BLOKFILM L.G. Breveté S.G.D.G. agréé par Décision Ministérielle FILMELGÉ 102, Bd. Longchamp MARSEILLE Tél. : National 25-73 VOYAGE A TROIS (A.) Comédie (82 min.) ASTORIA FILMS Origine : Française. Prod. : Francinalp, 1949. Réal. : Jean-Paul Paulin. Auteur : Pièce de théâtre, adapt: et dial, de J. de Létraz. Chef-Opérateur : J. Mercanton. Musique : Georges Van Parys. Dir. de Prod. : P. Paulin. Montage : Mme R. Guérin. Interprètes : Jacques Morel, Jeannette Batti, Pierre Louis, Marie Riquelme. Présentation corporative (Paris) : 28 novembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Adaptation cinématographique d une pièce récente de Jean de Létraz. Doit plaire plus spécialement à tous ceux qui ne peuvent aller au théâtre. SCENARIO. — Au cours d’une croisière, Maurice (J. Morel) , sa femme Huguette (J. Batti) et • son ami Gilbert (P. Louis) ont été déposés sur une île déserte par l’équipage mutiné. Gilbert qui, depuis longtemps, espérait devenir l’amant d’Huguette, demande à Maurice un partage imposé par les circonstances. Mais un typhon, puis une jeune indigène (M. Riquelme) lui interdisent cette félicité. Un navire vient rechercher les modernes robinsons. REALISATION. — Le grand intérêt de ce film est d’avoir été réalisé en décors naturels. Bien photographiée, la végétation exotique d’une propriété niçoise crée l’illusion de la jungle. INTERPRETATION. — P. Louis dépense beaucoup de fantaisie ainsi que J. Batti. J. Morel possède de l’aisance mais son jeu a peu de nuances. J. H. LAUREL ET HARDY CHEFS D’ILOT (G.) (Air Raid Wardens) Comédie (66 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : B. F. Zeidman-M.G.M., 1943. Réal. : Edward Sedwick. Auteurs : Scén. de M. Rackin, J. Jeune, Ch. Rogers et H. Crâne. Chef-Opérateur : Walter Lundin. Musique : Nat Schickart. Dir. artistiques : C. Gibbons et H. Mac Affee. Montage : Irvine Warburton. Interprètes : Stan Laurel, Oliver Hardy, Edgar Kennedy, Jacqueline White, H. Mac Nally, N, Walker, D. Meek, H. O’Neill, H. Freeman. Premières représentations (Nice) : 5 octobre 1949, « Mondial » ; (Paris) : 23 novembre 1949, « Caméo », « Les Portiques ». EXPLOITATION. — Un bon film comique drôle, un sujet amusant, du mouvement, des gags bien venus, telle apparaît cette nouvelle production de l’équipe d’amuseurs que sont Laurel et Hardy. Cette production gaie, qui fait un film vraiment drôle, s’adresse à tous les publics et en particulier aux plus jeunes générations. SCENARIO. — Refusés par l’armée et la marine, Laurel et Hardy sont admis par Dan Madison (Horace Mac Nally), chef de la Défense Passive de Huxton, comme chefs d’îlot. Ils accumulent les bévues, bien qu’agissant avec la meilleure bonne volonté, à tel point qu’ils sont exclus de la D. P. Laurel et Hardy découvrent fortuitement une bande d’espio?is nazis, qui veut faire sauter une usine. Voulant se racheter, nos deux compères réussissent à envoyer sur les lieux toutes les équipes de la défense passive à ce moment en manœuvres. Ils parviennent à capturer eux-mêmes les espions. REALISATION. — Edward Sedwick, spécialiste du film comique, servi par un bon scénario truffé de gags, a fait un film alerte, déchaînant souvent le rire. Des situations burlesques bien exploitées, un montage rapide, font de ce film une des bonnes productions comiques de ce début de saison, sans que rien d’inédit y paraisse. INTERPRETATION. — Stan Laurel et Oliver Hardy, conservant leur style habituel, sont égaux à euxmêmes. A noter toutefois une scène dramatique qu’ils jouent avec sincérité. Les autres artistes sont dans la note coutumière : sympathique comme Horace Mac Nally, sémillante comme Jacqueline White. revêche comme Nella Walker, sournois comme Donald Meek. — P. -A. B. Le prochain film de Marcel Carné sera Juliette ou la Clé des Songes, d’après la pièce de Georges Neveux. Les dialogues sont de Jean Cocteau. AU DIABLE LA RICHESSE (G.) (Abbasso la Richezza) Comédie (80 min.) (V.O.) LUX FILM Origine : Italienne. Prod. : Ora Film-Lux Film, 1945. Réal. : Gennaro Righelli. Auteurs : V. Brosio, adapt. de B. Aquarone. Chef-Opérateur : Aldo Tonti. Musique et chansons : C. A. Bixio et F. Montanini. Montage : Gabriele Variale. Interprètes : Anna Magnani, Vittorio de Sica, V. Rienta. L. Gore, Z. Plazza, J. Garson, L. Gazzolo, G. Porelli, V. Mattili, D. Gam’oino, G. Benti, E. Glori, Ch. Durante. Premières représentations (Nice) : 5 juillet 1949, « Casino » ; (Paris) : 25 nov. 1949, « Studio de l’Etoile ». EXPLOITATION. ■ — Anna Magnani, par son incontestable personnalité, la sincérité de ses créations, s’est taillée une place de première importance parmi les vedettes ayant leur public. Dans ce film, plaisante comédie sur les avatars d’une nouvelle riche, Anna Magnani distille ses réparties humoristiques avec aisance, faconde et réalisme. S’adressant à tous les pu I blics, ce film italien est pour tous un | agréable délassement. SCENARIO. — Gioeonda Perfetti (Anna Magnani). une nouvelle riche, loue à un Comte (Vittorio de Sica), aujourd’hui ruiné, sa magnifique demeure où il conserve une pièce. Don Nicolas (Virgilio Rienta). un affairiste, entraîne Gioeonda, éblouie par ses relations, dans des spéculations douteuses et des salons de jeu. Malgré les avertissements du Comte, elle perd rapidement touté sa fortune. Gioeonda retournera ruinée à son ancienne boutique, riche d’expérience. Le Comte, riche à nouveau par la vente de sa nouvelle demeure, partira ailleurs tenter sa chance. REALISATION. — Cette comédie gaie, aux nombreux dialogues, est signée Gennaro Righelli, qui a fait ici du théâtre filmé. Le montage, assez souple, évite tout ralentissement trop marqué. La photographie est claire et les décors cossus. A noter, l’arrivée à la villa, la partie de baccarat. l’achat de la bague, etc. INTERPRETATION. — Anna Magnani domine tout le film de sa personnalité et celui-ci repose entièrement sur elle. Truculente, vivante, le verbe vif, le langage coloré, elle est bien la femme enrichie trop vite, transportée dans un milieu inconnu I d’elle, qu’elle recherche et craint à la fois. Vittorio de Sica joue avec | pondération et distinction un personnage absolument à l’opposé de celui d’Anna Magnani. Son jeu nuancé complète l’ambiance indispensable à la compréhension du thème de cette comédie. Les autres rôles sont honorablement tenus, mais s’effacent, devant les deux vedettes. — P. -A. B. L’INSTITUTRICE (G.) Drame social (82 min.) (V.O.) COMO FILMS Origine : Hongroise. Prod. : Isoldos Andor. Réal. : Keleti Marton. Auteur : Sandro Brody. Interprètes : Eva Zarenyi, Pal Javor, Seno Bodnar. Première représentation (Paris) : 4 novembre 1949, « Studio FaubourgMontmartre. » EXPLOITATION. — Film hongrois à "tendance sociale, réalisé aussitôt après la guerre. Son grand intérêt est de provenir d’un pays dont on a vu peu d’œuvres cinématographiques, hormis Quelque part en Europe. Les acteurs sont inconnus et ce film ne sera pas doublé. SCENARIO. — 1905. Un petit village en Hongrie, très « ancien régime ». Arrive une jeune institutrice aux idées très « avancées ». Elle refuse de se plier aux exigences du châtelain Nagy et encore moins à celles de son fils. Flora, l’institutrice est accusée d’immoralité par les notables du pays qui la chassent. Mais le fils du châtelain, qui s’était absenté, survient à temps pour faire rendre justice à la jeune femme diffamée par sa faute. Après de violents démêlés avec Nagy, l’institutrice finira par épouser son fils, converti à ses idées sociales. REALISATION. — La bonne volonté des auteurs et du réalisateur de ce film est plus apparente que les moyens dont ils ont bénéficiés. Ceuxci, d’ailleurs, semblent' bien faibles. L’action est adaptée d’une pièce de théâtre et bien des scènes sont là pour en témoigner. INTERPRETATION. — Eva Zarènyi est incontestablement une comédienne de talent, mais elle n’est apparemment pas familiarisée avec les nécessités du cinéma. LES TROIS DIABLES ROUGES (G.) (Daredevils of the red Circle) Film d'aventures en deux épisodes (189 min.) (D.) FILMONDE Origine : Américaine. Prod. : Republic Pictures, 1939. Réal. : W. Witney et J. English. Interprètes : Charles Quigley, Herman Brix, Carole Landis. Première représentation (Paris) : 16 novembre 1949, « California ». EXPLOITATION. — Film très mouvementé spécialement destiné à la jeunesse. Relativement récent pour un film de ce genre puisque réalisé en 1939, il doit plaire aux amateurs de mouvement. SCENARIO. — Un bagnard évadé se substitue à un industriel et sabote, les unes après les autres, ses usines. Un de ses attentats cause la mort du plus jeune des « Diables Rouges », acrobates de cirque. Les trois survivants décident de le venger et après de nombreuses aventurés, parviennent à démasquer le bandit. REALISATION. — Souterrains, poursuites sur l’air, sur terre et sur les mers, rien n’est épargné pour plaire aux lecteurs de « Tarzan ». Un rythme rapide et un doublage correct en font un ensemble agréable. INTERPRETATION. — Herman Brix, sans cesse en action, est le héros invincible. Ses compagnons l’entourent avec bonheur selon les conventions du genre. — J. L. DISTRIBUTION LUX-FI LMS