La Cinématographie Française (1949)

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14 # ANALYSE CRITIQUE ÎYYY7 TTTYTTIITTTIYYTTTTTTTTITTYYTYTYT DES FILMS e Pour la Noël et le Jour de l’An, le « Gaumont -Palace » et le « Rex afficheront LES AVENTURES DE DON JUAN, grande production Warner Bros, en Technicolor, dont la sortie est également prévue à la même époque dans les principales villes de province. Cette sortie en exclusivité souligne la qualité particulière de cette bande que d’aucuns s'accordent à considérer comme le plus grand succès artistique et commercial de l’après-guerre. Tout a été mis en œuvre pour que LES AVENTURES DE DON JUAN soient le film extraordinaire par excellence. Il faut dire aussi qu’un tel sujet ne souffrait pas la médiocrité. Les animateurs l’ont compris et la Warner Bros, a tout fait pour donner à cette production en Technicolor l’éclat nécessaire. Le résultat est un enchantement : dans le cadre somptueux de l’Espagne, parmi les fêtes et les intrigues de cour, le célèbre chevalier passe, brille, séduit... Les plus jolies femmes de Madrid n’ont plus d’yeux et d’amour que pour lui. Le séducteur gagne même le cœur de sa souveraine ! Errol Plynn est Don Juan. Est-il besoin de commenter ce choix ? Il s’imposait. Jamais il ne fut plus séduisant, plus dynamique, plus généreux. Et Viveca Lindfors, en Reine d’Espagne, tient la tête d’une phalange qui réunit les plus jolies filles du monde. A coup sûr, LES AVENTURES DE DON JUAN séduira tous les publics. ILS NE VOUDRONT PAS ME CROIRE (A.) (They Won’t believe me) Drame (95 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Joan Harrison-RKO, 1947. Réal. : Irving Pichel. Auteurs : Gordon Mc Donnell, scénario de J. Latimore. Chef-Opérateur : Harry J. Wold. Musique : C. Bakaleinikoff. Dir. artistiques : Albert S. d’Agostino et R. Boyle. Montage : Elmo Williams. Interprètes : Robert Young, Susan Hayward, Jane Greer, Rita Johnson, T. Powers, G. Tyne, D. Beddoe, F. Ferguson, H. Harvey. Première représentation (Paris) : 23 novembre 1949, « Lord-Byron ». EXPLOITATION. — • Drame d’amour puissamment défendu par Robert Young et Susan Hayward. Présenté comme une tranche de vie malgré quelques invraisemblances, il plaira par sa valeur proprement cinématographique. SCENARIO. — Aux assises de Los Angelès, un homme accusé de meurtre explique l’enchaînement des faits qui l’ont conduit là. Marié à une femme riche qu’il n’aime pas, il la trompe avec une journaliste. Sa femme l’emmène en Californie où elle lui achète une charge de courtier. Là il tombe amoureux de sa secrétaire et s’enfuit avec elle. Un accident d’auto, sa maîtresse est brûlée vive. Il la déclare comme sa femme et revient pour l’assassiner quand il la trouve morte... La haine de la journaliste autrefois délaissée le fait accuser de meurtre. Le jury l’acquitte, mais s’étant condamné lui-même , il se fait tuer dans une évasion simulée à la lecture du verdict. REALISATION. — Présenté avec des retours en arrière parfaitement plausibles, presque toujours sans musique, ce film est particulièrement poignant grâce à un montage très adroit et à un découpage brillant. INTERPRETATION. — Robert Young rend très plausible son personnage d’homme sans caractère, oscillant entre l’amour et l’argent. Susan Hayward est délicieuse ; Jane Greer et Rita Johnson sont les autres jolies victimes de ce Don Juan prosaïque. — J. L. C ANOINE ■ Wk ■ 21, rue 1 ^ du Château, Bagnolet (Seine) AVRON 08-85 FAUTEUILS pour Salles de Spectacles Réparation et recouverture de tous fauteuils SELZNiCK VA TOURNER EN EUROPE David O’Selznick, de passage aux Etats-Unis pour un court séjour, a annoncé qu’il ne comptait pas reprendre une activité de producteur en Amérique ; il se bornera, provisoirement, à prendre des participations dans des productions européennes, en Angleterre et en Italie. L’IRRESISTIBLE MISS KAY (G.) (Powers Girl) Comédie musicale (80 min.) (V.O.-D.) ASTORIA FILMS Origine : Américaine. Prod. : Charles R. Rogers, 1942. Réal. : Norman Z. Mac Leod. Auteur : Scén. de Harry Segall. Musique : B. Goodman. Interprètes : George Murphy, Ann Shirley, Carole Landis, D. Day, B. Goodman et son orchestre. Présentation corporative (Paris) : 21 novembre 1949, « Normandie ». EXPLOITATION. — Petite comédie américaine destinée à faire rire, illustrée d’intermèdes musicaux interprétés par l'orchestre de jazz Benny Goodman. SCENARIO. — Pour venger sa sœur, victime d’un photographe facétieux, Jerry, Kay entre en relation avec lui. Jerry offre à Kay de réaliser son rêve, la faire entrer dans une célèbre troupe de mannequins, dont il prétend connaître l’animateur. Après mille péripéties, il parvient, malgré lui, à la faire engager. Kay tombe amoureuse de Jerry, qui, de son côté, fait des promesses à sa sœur. Jerry s’engage au S.C.A. Ses camarades offrent une fête en son honneur. Un quiproquo fait croire qu’il doit épouser Kay, mais en réalité il se marie avec sa sœur juste avant d’entrer dans l’armée. REALISATION. — Il faut constater que peu d’efforts d’imagination ont été faits par les scénaristes. Les situations sont parfois amusantes, mais peu originales. Le rythme du film est nerveux et soutenu. INTERPRETATION.— George Murphy est sympathique et joue les grands fous avec beaucoup de naturel. Ann Sheridan et Carole Landis sont sophistiquées et standardisées comme l’exige leur rôle. — P. R. CE BON VIEUX SAM (G.) (Good Sam) Comédie (112 min.) (V.O.) RKO Origine : Américaine. Prod. : Léo Mac Carey-RKO, 1948. Réal. : Léo Mac Carey. Auteurs : Léo Mac Carey et J. Klorer, scén. de Ken Englund. Chef-Opérateur : George Barnes. Musique : Robert Emmett Dolan. Dir. artistique : John B. Goodman. Montage : James Mac Kay. Interprètes : Gary Cooper, Ann Sheridan, Ray Collins, Ed. Lowe, J. Lorring, C. Sundberg, M. Urecal, L. Beaver, D. Ross, L. Lee Michael. Première représentation (Paris) : 16 novembre 1949, « Monte-Carlo », « Radio-Ciné-Opéra ». EXPLOITATION. — Délicieuse comédie américaine, remarquablement interprétée par Gary Cooper et Ann Sheridan. De nombreux gags et une intrigue moralisatrice font de ce film le type même du spectacle familial. SCENARIO. — Sam, directeur d’un magasin dans une petite ville américaine, est un homme bon, qui veut rendre service à son prochain, souvent d’ailleurs en oubliant ses propres intérêts. D’où des heurts avec sa femme. Au moment où, tout de même, il va pouvoir lui offrir la maison de ses rêves, il est dépouillé par un escroc. Désespéré, il s’enivre, mais ses amis lui prêteront la somme nécessaire. REALISATION.— En dépit de quelques longueurs au milieu du film, cette production, montée sur un rythme agréable, fait rire très souvent par des gags atteignant parfois un des sommets de l’humour. INTERPRETATION. — Gary Cooper, au jeu très nuancé, est toujours le grand artiste aimé des foules. Ann Shéridan lui donne la réplique avec entrain. Excellente troupe de complément. — J. L. HOLLYWOOD PARADE (G.) (Follow the Boys) Revue musicale (115 min.) (V.O.) UNIVERSAL FILM S. A. Origine : Américaine, 1944. Prod. : Charles K. Feldman-Universal, Prod. associé : Albert S. Rockett. Réal. : Eddie Sutherland. Auteurs : Scén. orig. de L. Breslow et G. Purcell. Chef-Opérateur : David Abel. Effets spéciaux : John P. Fulton. Musique : Leigh Harline. Dir. artistiques : John B. Goodman et Harold H. Mac Arthur. Décors : R. A. Gausman et I. S. Webb. Montage : Fred R. Feltshans. Chefs-Opérateurs du Son : B. B. Brown et R. Pritchard. Interprètes : George Raft, Vera Zorina. Jeannette Mac Donald, Orson Welles, Marlène Dietrich, Dinah Shore, Donald O’Connor, Peggy Ryan, W. C. Fields, Les Andrews Sisters, A. Rubinstein, C. Amaya, S. Tucker, G. Mac Donald, G. Bricklayers. Ch. Butterworth. les Orchestres de Ted Lewis, Freddie Slack, Char-lie Spivak, Louis Jordan. Premières représentations (Nice) : 3 août 1949, « Edouard-VII » ; (Paris) : 23 nov. 1949, « La Royale ». EXPLOITATION. — C’est l’œuvre américaine du théâtre aux armées, organisée pour soutenir le moral des combattants n’importe où dans le monde, qui est magnifiée dans cette production, réunissant un nombre impressionnant de vedettes de l’écran, du music-hall, de la radio, de la scène, ainsi que plusieurs des meilleurs orchestres américains. Ce film plaira à tons les publics, à la fois par son côté sentimental, musical et documentaire dans une ambiance luxueuse et variée. SCENARIO.— Tony West (George Raft) et sa femme Gloria Vance <Vera Zorina), vedettes d’Hollywood. consacrent tous leurs efforts au développement du Théâtre aux Armées. Tony dirige et organise des spectacles dans toutes les parties du monde pour le G. I. où figurent toutes les plus célèbres vedettes. Une brouille le sépare de sa femme, mais chacun ne cesse de vouer à l’autre le plus profond amour, sa fierté l’empêchant de faire le premier pas. Tony périra en service commandé et Gloria prendra sa place pour que son œuvre persiste jusqu’après la victoire. REALISATION. — La mise en scène d’Eddie Sutherland est claire, agréable. bien équilibrée, laisant à chaque vedette la possibilité de mettre au maximum sa personnalité en valeur. Les passages pris durant la guerre dans les camps s’insèrent harmonieusement dans l’ensemble pour créer l’atmosphère réelle et vraie. Les meilleurs passages sont ceux des chiens savants, de Marlène Dietrich coupée en morceaux par Orson Welles, de la partie de billard par W. C. Fields. INTERPRETATION. — Il y a trop de vedettes de premier plan dans ce film pour n’en citer que certaines, mais il convient de noter en particulier W. C. Fields, Orson Welles, Marlène Dietrich, Carmen Amaya et combien d’autres. Les principaux protagonistes George Raft et Vera Zorina sont excellents et donnent beaucoup de caractère et de sensibilité à leurs créations. — P. -A. B. «t» L’excellent jeune comédien André Veyret que l’on peut applaudir à Paris dans La Puce à l’Oreille, tourne actuellement dans Tire au Flanc, que met en scène Fernand Rivers.