La Cinématographie Française (1949)

8 mxx^xxxzixxxmxxxnxxxxxxx^xxxxxm CI!\EW3ljîï>R/\PHIE frIJJsSmse # ANALYSE CRITIQUE ^XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTTTTYTTT-TT DES FILMS ^ LA VALSE BRILLANTE (G.) Opérette (96 min.) CONSORTIUM DU FILM Origine : Française. Prod. : Vox Films-Robert Tarcali, 1949. Réal. : Jean Boyer. Auteurs : Scén. orig. et adapt de G. Carlier et H.W. Victor, dial, de V. Veber. Chef-Opérateur : L.H. Burel. Musique : Mozart, Verdi, Wieniavsky, Louiguy, Gienzberg et Lucchesi. Décors : Aguettand. Dir. de Prod. : Henri Baum. Montage : Franchette Mazin. Chef-Opérateur du Son : A. Petitjean. Interprètes : Marta Eggerth, Jan Kiepura, Roger Tréville, Lucien Baroux, J. Hebey, A. Merry, J. Mercier. Première représentation (Paris) : 2 décembre 1949, « Français », « MaxLinder », « Moulin-Rouge ». EXPLOITATION. — Cette opérette marque le retour à l’écran de la vedette hongroise Marta Eggerth et du ténor polonais Jan Kiepura. Un scénario original, des danses et des chansons doivent, avec une bonne publicité, mobiliser tous les amateurs d'opérette filmée. SCENARIO. — La vedette Marta a de nombreux admirateurs qui deviennent tous successivement victimes de mystérieux agresseurs. Son imprésario Dubost engage le ténor Kovalsky comme garde du corps de la vedette. Après de nombreuses péripéties, ce dernier découvre le gang et devient à son tour le partenaire de la vedette. REALISATION. — Servies par de longs et fréquents mouvements de caméra, de nombreuses scènes de revues se succèdent sur un rythme accéléré. Les chansons bien choisies deviendront vite populaires. Excellent enregistrement sonore. INTERPRETATION. — Marta Eggerth reste comme avant-guerre une vedette incontestée et incontestable de l’opérette filmée. Elle chante et danse avec brio. Jan Kiepura est toujours le ténor dynamique que nous avions connu. Excellente interprétation de Lucien Baroux que nous ne voyons plus assez souvent. — J. L. ♦ VIENS AVEC IVtOl (A.) (Corne live with me) Comédie (80 min.) (V.O.) M.G.M. Origine : Américaine. Prcd. : Clarence Brown-M.G.M., 1941. Réal. : Clarence Brown. Auteurs : Dial, de Patterson McNutt, d'après une histoire orig. de Virginia Van Upp. Chef-Opérateur : George Folsey. Musique : Herbert Stothart. Dir. artistique : C. Gibbons. Déccrs : Edwin B. Willis. Chef-Opérateur du Son : D. Shearer. Interprètes : James Stewart, Heddy Lamarr, Ian Hunter, Verree Teasdale, Donald Meek, B. Mac Lane, Ed. Ashley, A. Codee, K. Baggot, A. de Walt Reynolds. Première représentation (Paris) : 23 novembre 1949, « Napoléon s. EXPLOITATION. — Comédie américaine toute en nuances destinée plus à attendrir le spectateur qu’à le faire rire. Menée sur un rythme académique, elle est bien interprétée par James Stewart et Heddy Lamarr. SCENARIO. — Une réfugiée autrichienne aux U.JS.A., richement entretenue par un éditeur, doit être expulsée à moins d’épouser un citoyen américain. Son amant étant LES OUBLIES (G.) (Blossoms in the Dust) Mélodrame (95 min.) (V.O.-D.) M.G.M. Origine : Américaine. Prod. : M.G.M., 1941. Réal. : Mervyn Le Roy. Auteurs : Scén. d'Anita Loos, d’après la nouvelle de Ralph Whechwright. Chef-Opérateur : Karl Freund. Effets spéciaux : Warren Newcombe. Musique : Herbert Stothart. Dir. artistique : C. Gibbons. Décors : Edwin B. Willis. Interprètes : Greer Garson, Walter Pidgeon, Félix Bressart, Marsha Hunt, Fay Hôlder, Samuel S. Hinds. : Première représentation (Paris) : 18 j novembre 1949, « Lynx », « Re I flets »,, « Parisiana ». EXPLOITATION. — L’action de ce film est basée sur une série de faits authentiques survenus à une femme de bien qui consacra sa vie, aux Etats-Unis, à améliorer le sort des orphelins et des enfants illégitimes. Par son côté mélodramatique, ce film est souvent émouvant et doit plaire aux amateurs du genre. SCENARIO. — 1900. Charlotte (Marsha Hunt) voit ses fiançailles rompues parce qu’elle est « illégitime ». Edna (G. Garson), dont les parents ont élevé Charlotte, épouse Sam (W. Pidgeon), un minotier du Texas. Leur premier enfant meurt dans un accident un soir de Noël. Ne pouvant plus enfanter, Edna fonde une garderie d'enfants. Sam meurt. Edna lutte pour que les enfants illégitimes ne portent plus cette mention sur leurs papiers d’état civil. Elle obtient le vote d’une loi dans ce sens. Edna désire alors abandonner la direction de son œuvre pour l’enfance, mais son fidèle ami, le docteur Breslar (F. Bressart), parvient à l’en dissuader. REALISATION. — Le metteur en scène Mervyn Le Roy est l’un des plus habiles que compte Hollywood. Le rythme et la technique de ce film suffiraient seuls à le prouver. Grâce à son métier, le mélo conventionnel de certaines séquences est estompe et laisse bien souvent la place à une naturelle émotion. INTERPRETATION. — Greer Garson est l’actrice rêvée pour cette sorte de rôle qui la domine, hélas, un peu. Car, malgré son talent et sa sobriété coutumière, elle se trouve presque contrainte, ici, par le scénario et les dialogues, à « charger » parfois son jeu. Walter Pidgeon est toujours très sympathique, franc et direct. — P. R. COPIE DE DÉCOUPAGES LIVRAISON TRÈS RAPIDE ICOPY-BOURSE 130, Rue Montmartre GUT. 15-11 marié, elle s’adresse à un jeune romancier dans la gêne. Mais celuici ayant réussi à vendre son premier roman, enlève son épouse et s’en fait aimer. REALISATION. — Entrecoupée de séquences moralisatrices destinées à compenser la situation irrégulière de l’héroïne, l'aventure est menée selon un découpage savant mais sur un rythme un peu lent. INTERPRETATION. — James Stewart donne libre cours à son humour habituel. Heddy Lamarr prête sa beauté à la jeune viennoise. Métier très sûr de Ian Hunter et de Verree Teasdale. — J. L. DEUX NIGAUDS CONTRE FRANKENSTEIN (A.) (Abbott et Costello meet Franker.stein) Comédie de situations (83 min.) (V.O.-D.) UNIVERSAL FILM Origine : Américaine. Prod. : Robert Arthur-UniVersal, 1948. Réal. : Charles T. Barton. Auteurs : Scén. orig. de R. Lees, F. Rinaldo et J. Grant. Chef-Opérateur : Charles Van Enger. Effets spéciaux : David S. Horsley. Musique : Frank Skinner. Orchestration de D. Tamkin. Dir. artistiques : B. Herzbrun et H. Brown. Décors : R. A. Gausman et O. Emert. Montage : Frank Gross. Interprètes : Bud Abbott, Lou Costello, Lon Chaney, Bêla Lugosi, Glenn Strange, J. Randolph, L. Aubert, Ch. Bradstreet, F. Ferguson. Présentation corporative (Paris) : 24 novembre 1949, « Le Paris ». EXPLOITATION. — Les amateurs de sensations fortes et de situations burlesques trouveront leur compte dans ce film où les « deux nigauds » surviennent toujours à temps, avec leurs gags, peur éviter l’évanouissement des personnes sensibles. SCENARIO. — Partis à la recherche des « cadavres vivants » de Dracula (Bêla Lugosi) ef, de Frankenstein (Glenn Strange), Chic (Abbott) et Wilburg (Costello) rencontrent Lawrence Talbot (Lon Chaney), VHomme-Loup, qui, lui aussi, recherche Dracula pour le mettre hors d’état de nuire. Wilbur est kidnappé par Dracula qui, aidé d’une charmante créature, Sandra (Leonore Aubert), l’emmène dans Un panneau publicitaire impressionnant pour la sortie du film AU DELA DES GRILLES. Le panneau était situé à l'angle des Champs-Elvsées et de la rue La Boëtie. (Cliché Francinex.) une île pour échanger son cerveau contre celui de Frankenstein. Chick et Talbot volent à son secours ; ils précipitent Dracula dans la mer et sont poursuivis par Frankenstein. Ils parviennent cependant à s’en débarrasser et à délivrer Wilbur. REALISATION. — Le scénario plus consistant que ceux destinés d’ordinaire aux « deux nigauds » est fertile en scènes comiques malgré les apparitions effrayantes. La technique est très soignée. INTERPRETATION. — Abbott et Costello sont semblables à eux-mêmes comme, d’ailleurs, Lon Chaney et Bella Lugosi qui réapparaissent, eux, dans des rôles identiques à ceux qui ont fait leur gloire. Glenn Strange ressuscite avec un étonnant réalisme, l’effrayant Frankenstein. P. R. ETS Bertrand FAURE S.A.R.L. au capital de 60 millions 20, rue Hoche PUTEAUX (Seine) Long. 22-04/05 Carcasse à ressorts a Cl ' ' ||p» QUALITÉ D’ABORD Maison fondée en 1914