La Cinématographie Française (1949)

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piXXXXXXXXXXXXXXTXY M H H H K M H M H H h M fj s Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris r t x x x x xxrxxxxxxxrx x. 32* Année 30 Francs CI\E LE CINÉMA FRANÇAIS RAPHIE 29, rue Marsoulan, Paris (12e) Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent Ollivier. .XXXX.XXXXXXXXXXXXXXX> H Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d'adresse, 30 fr. 17 N° 1342 DECEMBRE 1949 rxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxYXXYYxxxxxx REVUE HEBDOMADAIRE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: LA FORCE FAIT L’UNION Depuis vingt ans et plus, l’Exploitation cherchait comment s’unir. Union contre les taxes municipales, plaie ancienne du droit des pauvres. Union contre l’aplatissement des paliers, seule protection devant les grandes concurrences. Union face à tous les contrôles, d’Etat et d’autres, notamment de celui de la Société des auteurs de musique. Eh bien, cette union est laite. M. Trichet vient d’annoncer que 84 pour cent et demi des directeurs ont adopté sa « politique » et l’ont jugée efficace et profitable. Quelle politique ? Mais vous ne comprenez donc pas ! La politique qui consiste précisément à utiliser le contrôle officiel, pas encore celui du percepteur, mais celui de la chère S.A.C.E.M., pour encaisser de force les cotisations. D’ailleurs, ce n’est pas à 84 et demi pour cent que M. Trichet se déclarera pleinement satisfait, mais à 100. A 100 pour cent. Ça, c’est du suffrage ! Mânes de Léon Brézillon, où êtes-vous ? Le contrôleur de cette S.A.C.E.M. contre laquelle vous avez lutté toute votre vie, est maintenant l’encaisseur de vos bulletins d’adhésion ! X %, Y %, Z %, vous souvenez-vous de la valse des pourcentages ? La valse continue, et c’est votre brave Fédération qui danse. 84 el demi de cette Exploitation que vous animiez de votre bon sourire, qui danse au son de la musique de ses écrans ! Sonnez fanfares, passez muscade. L’Union est faite. Danse el contredanse. Faite et contrefaite. Vous êtes bien agressif ! Puisque tout le monde est content... Vous avez raison. N’en parlons plus. * * * D’ailleurs, il me semble que tout va très bien : « Parmi les problèmes importants qui se posent à l’Exploitation, l’un des plus urgents est celui de la Petite Exploitation. Il est exact que l’ensemble de l’Exploitation traverse des moments difficiles, mais c’est la Petite Exploitation cpii se trouve dans la situation la plus pénible. » « ...L’amélioralion et le renforcement des programmes constituent une mesure nécessaire pour Notre numéro spécial de fin d’année est en préparation. Nous prions nos clients et annonciers de nous faire parvenir leurs textes avant le 25 décembre. lutter contre une certaine désaffection du public à l’égard du cinéma : les courts sujets médiocres de 300 à 400 mètres qui accompagnent trop souvent les grands films constituent des premières parties nettement insuffisantes en qualité et en quantité. Nous en sommes à ce point que des clients pénétrant dans nos salles vingt minutes après le début de séance arrivent déjà pour l’entr’acte. » « ...Sur un autre plan, le statut du cinéma non commercial, décrété sans que la profession ait été consultée, fait actuellement l’objet de toute notre attention. » « ...Il nous reste à parler de la loi d’aide. Si celle-ci apporte des avantages certains à l’exploitation cinématographique, on doit reprocher à ceux qui sont chargés de son application l’inexplicable lenteur apportée aux versements des sommes revenant aux directeurs. En province notamment, de longs mois s’écoulent entre le moment où les dossiers sont acceptés et celui où les sommes sont perçues. Il est temps que cette situation réellement scandaleuse prenne fin. » — Mais qui écrit cela ? Oh, ce n’est pas moi. Je n’aurais pas osé faire à un élu à 84 et demi pour cent des reproches pareils. C’est M. Trichet luimême qui se les fait. Il y pensait sans doute depuis longtemps, comme nousmêmes, comme tous les membres de la Fédération, mais tout va être mis en œuvre pour aboutir dans le plus bref délai, en poursuivant la lutte pour obtenir des solutions positives à ces problèmes importants, car, vous voyez qu’en haut lieu on le reconnaît maintenant, L’EXPLOITATION NE PEUT PLUS ATTENDRE. P. A. Harlé. CONVENTION COLUMBIA 17-20 Décembre La Convention de la Columbia Pictures International Corporation tiendra ses assises a Paris, du 17 au 20 décembre 1949, sous la direction de M. Joseph McConville, président de la Columbia Pictures International Corporation, New York. M. Joseph McConville sera assisté de MM. Jack Segal, vice-président et trésorier Bernard Zeeman, assistant trésorier ; Lacy W. Kastner, directeur général pour l’Europe continentale, l’Afrique du Nord et le Proche-Orient. A cette convention, au cours de laquelle seront débattus les problèmes actuels de l’industrie cinématographique, assisteront les délégués de la Columbia venus de 17 pays d’Europe et du Proche-Orient. Giselle Pascal et Henri Genès dans LA PETITE CHOCOLATIERE, réalisé par André Berthomieu. (Cliché Hoche Prod.> A CH A ILLOT, PREMIÈRE DU "GRAND CIRQUE" devant un parterre de Généraux Français et Anglais Mercredi 14 décembre, au Palais de Chaillot* a eu lieu le gala du Grand Cirque, au bénéfice des œuvres des Forces Françaises Libres et delà Royal Air Force Association, sous la présidence de M. Pleven, ministre de la Défense Nationale et de Sir Oliver Harvey, ambassadeur de Grande-Bretagne. Le Général Valin, inspecteur général de l’Air, et tout le haut Etat-Major de l'Air, étaient présents, ainsi que l'élite des pilotes de chasse des Forces Françaises Libres. De hautes personnalités anglaises de la R.A.F. étaient venues assister à ce gala, ayant à leur tête Lord Shoto Douglas. A l’entr’acte, Pierre Closterman a rappelé le souvenir héroïque des aviateurs des F.F.L. au combat depuis 1940. Ils ont été les premiers, avec les marins, à maintenir l’honneur de nos armes pendant les tragiques années 1940-1942. Leur mot d’ordre était : « Ne signer l’Armistice quaprès la victoire. » Bien peu, hélas, ont pu profiter de cette victoire. Sur 570 aviateurs, 37 survivants en 1945. Aucune arme n'a éprouvé un tel pourcentage de sacrifice. Le public a apprécié la grandeur et l'exactitude du film retraçant scrupuleusement la vie des équipages pendant la guerre. + Films étrangers aux U.S.A^ Notre confrère « Variety » fait état, dans son dernier numéro de l’importation, à New York, de productions étrangères. Il annonce, en effet, que M. Norman Katz, qui a succédé à la tête de la Discina International Film Corp., est récemment arrivé de France avec quatre films à distribuer aux Etats-Unis pour 1950 : Le Roi, Manèges, Orphée et Lady Paname. D’autre part, un film chinois sera également distribué aux U. S., ainsi que le premier film produit en Israël depuis l'indépendance de ce pays.