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Sur le seuil du cinéma « Normandie », quelques personnalités de la scène et de l’écran se retrouvent après la présentation corporative de VOYAGE A TROIS. De gauche à droite : Jacques Morel, Maxime Fabert, Marie Riquelme, Jean de Létraz, auteur de la pièce dont le film est tiré, Jeannette Batti, vedette féminine de VOYAGE A TROIS, aux côtés de laquelle on reconnaît la charmante Françoise Arnoul, la révélation de L'EPAVE, et M. Daniel Bauby, directeur-gérant de la Société AstoriaFilms.
Naissance de la production au Vénézuéla
Après des tentatives empiriques de réalisations que nous pourrions presque qualifier de familiales, il est à signaler que pour la première fois le Cinéma vénézuélien aborde la production de caractère professionnel et international.
La Société Bolivar Film qui dispose d'un capital important de l'ordre de 100.000.000 de francs environ, indépendamment des possibilités classiques pour des productions déterminées, vient de terminer le film El Demonio es un Angel ( Le Démon est un Ange ) qui sera un très curieux test quant à ses possibilités futures.
Le 30 octobre dernier, le film a été programmé dans de nombreuses salles dû Vénézuéla avec un succès considérable dont le mérite revient à une équipe latino-américaine, sous la direction de Hugo Christensen.
Ce succès permet de ne pas douter de la terminaison du programme de ces studios.
En préparation, deux films sur des scénarii vénézuéliens, La Balandra Isabel, le grand succès de Guillermo Menesses, et Las Lanzas Coloradas, de Arturo Uslar Pietri, avec la vedette Arturo de Cordoba.
Sans doute verrons-nous avec satisfaction l’influence latine du Cinéma français dans la production sud-américaine, et nous espérons que ces films seront présentés en France dans le courant de l’année prochaine.
Dans un paysage aride et désertique des environs d’Oran, Georges Marchai et Paul Faivre ont tourné les premières scènes du film LA SOIF DES HOMMES, sous la direction de Serge de Poligny.
(Photo L.P.C.-Ciné Sélection.)
REGION D II
M A M ^ Y Jeanne d’Arc, L’Escadron Blanc
Jour de Fête sont en tête
*
La saison d’été 1949 fut une des plus mauvaises que l’exploitation nancéienne ait subi ; le beau temps persistant n’en fut pas la seule raison ; de fortes concurrences échelonnées sur
réalisation donna lieu à un grand gala sous ! présidence officielle des autorités civiles et m litaires de la ville — , Mission à Tanger à l’Ey pire, Ma Tante d’Honfleur à I’Eden, Le Retov
SALLES
EMPIRE (1).
Classification
FILMS
THIERS (I)
EDEN (2)
OLYMPIA (3)
PATHE
Première
vision
Première
vision
Première
vision
Un parmi la Foule
La Vie est un Rêve
Aigle à deux Têtes (reprise)
Du Sang sur la Neige
Tigres Volants
Du Guesclin
La Grande Horloge
Jour de Fête
Sang de la Terre
Mission à Tanger
Escadrille des Aigles
Retour à la Vie (25 % d’augmentation).. Avec PATHE : Jeanne d’Arc (50 % d’augmentation)
RE
CETTES
D'Homme à Hommes (reprise)
Délicieusement Dangereuse
Loi du Sang
Cible Vivante
Amants de Vérone (reprise)
Sans Pitié
La Maternelle (reprise)
Dernier Amour
Belle Meunière (reprise) avec 25 % d'augmentation du prix des places
Mélodie du Bonheur
Ainsi finit la Nuit
Bal Cupidon
Manon (reprise)
Le Crime était presque parfait
Mac Coy aux Poings d’Or
Je suis un Fugitif
Ville Conquise
La Bataille du Feu (avec OLYMPIA)
Escale à Hollywood
Femme de l'Autre
L’Homme aux Abois
Robin des Bois (reprise)
Ma Tante d'Honfleur (reprise)
Ziegfeld Follies
Scandaleuse de Berlin (avec OLYMPIA). Le Prince des Voleurs
Première
vision
Première
vision
Bataille du Feu (avec EDEN)
Frisson d’Amour
Les Parents Terribles (reprise)
Folle Aventure de Macario (avec MAJESTIC)
L'Aigle à deux Têtes
Fantômas contre Fantômas (reprise)
Quelque part en Europe (reprise)
Scandaleuse de Berlin (avec EDEN)
Prisonnier du Destin
Tour de France 1949
L’Echafaud peut attendre.
Le Médaillon
Masque de Dijon
La Bataille (reprise)
Piège à Hommes
Le Danseur Pirate
Le Manoir Tragique
261.045
503.860
425.295
541.005
601.035
673.145 428.555 880.220 719.570
774.145 799.490 880.485
1.803.315
97.430
1.411
127.825
1.732
146.465
1.972
114.790
1.598
197.295
2.653
144.975
2.045
142.075
2.049
141.760
1.969
326.205
285.000
180.000 270.000 326.645 387.575 407.605 315.650 400.340
ENTREES
3.951
7.384
6.177
7.976
8.316
9.161
7.785
11.710
9.793
10.382
10.758
9.595
16.223
369.515
4.776
324.465
4.136
334.560
4.364
571.440
7.285
612.735
7. 116
633.390
7.553
658.285
7.785
822.470
9.713
653.585
6.739
578.250
6.722
647.855
7.420
667.980
7.694
N. C.
N. C.
179.418
2.658
281.000
4.321
261.000
3.985
275.000
4.185
179.168
2.537
382.540
5.315
484.000
6.616
384.524
5.375
572.000
8.057
652.000
8.885
497.000
6.764
477.000
6.576
726.000
10.132
4.679
4.000
2.500 3.751 4.606 5.323 5.659
4.501 5.514
L
( 1 i Les recettes de ces deux salles comprennent le fond de soutien à partir du mois d’octobre.
(2) Les recettes de 1’ « Eden » contiennent le fond de soutien à partir de septembre
(3) Le fond de soutien est compris dans les recettes de cette salle.
les mois de mai, juin et juillet en particulier, déterminèrent son marasme complet. Aucune salle ne peut se vanter d’y avoir plus ou moins échappé. Seule la double exclusivité de Fabiola en plein mois de juillet est à retenir pour son exceptionnel résultat.
Août, mois des vacances, laissa l’exploitation pareillement pantelante. Ce n’est que vers miseptembre qu’une légère amélioration des recettes se manifesta, avec Du Guesclin (Empire), Sans Pitié (Thiers), Jour de Fête (Empire), Dernier Amour (Thiers), La Fosse aux Serpents (Majestic), La Femme de l’Autre (Eden), Piège à Hommes (Pathé) .
Puis la saison d’hiver s’amorça assez lentement cependant, avec Barry, en double exclusivité au Pathé et au Majestic, Retour à la Vie à I’Empire, L’Escadron Blanc au Pathé — cette
— début septembre — au Majestic, Les Chaussons Rouges aux Pathé et Majestic, Du Sanç, sur la Terre à I’Empire.
Il faut mentionner au cours de ces dernier mois les excellents rendements obtenus avec quelques reprises comme Aux Yeux du Souvenir et Jean de la Lune au Majestic, La Maternelle et La Belle Meunière au Thiers, Robin des Bois à I’Eden.
Dans le cadre des rééditions, retenons l'exem pie du Lux — salle de quartier — qui, en chan géant définitivement sa formule d’exploitation, a considérablement remonté la pente, soutenu par la projection de grands films en reprise. Il ressort donc de plus en plus que le public rejette les petites et moyennes productions au bénéfice de films de valeur, qu’il a même déjà vus. — M.-J. Keller.