La Cinématographie Française (1949)

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LrxxxxxxxinxxxxrxxxxxxxxxxxxxxixxTY 6 miTimXXXXXXXXIXIlIlXXXXXXTXXIXITTT^ \. ClINEI^jmRAPHIE LES ANGLAIS ONT AUSSI LEUR PLA» David Niven et Teresa Wright dans une scène du film de Samuel Goldwyn VOUS QUI AVEZ VINGT ANS... qui fait partie de la production RKO 1949-1950. Grand succès de FABIOLA à Montréal Montréal. — Fabiola projeté actuellement au Paris de Montréal constitue certainement le clou de la saison. Bien avant l’ouverture des portes, la foule a déjà envahi les abords du cinéma et la police est souvent appelée à dégager les rues pour permettre la circulation. M. Emile Chalifoux, gérant du Paris, a déclaré1 à notre correspondant : « Fabiola est très aimé du public, les acteurs qui jouent les principaux rôles sont très connus et appréciés des cinéphiles canadiens. Le film par lui-même est de grande envergure. Voyez cette foule, c’est tous les jours ainsi. Beaucoup viennent de trente milles de Montréal pour voir Fabiola ». — J. SalasTca. Londres. — La Commission, chargée par le président du Board of Trade, M. Harold Wilson, d’enquêter sur l’organisation et les activités de la Distribution et de l’Exploitation dans l’Industrie cinématographique britannique, vient de publier un rapport de 30.000 mots, qui a été rendu public mercredi 7 décembre. Le rapport de la Commission qui étudie en détail, au point de vue commercial, économique, financier et statistique, les opérations de la Distribution et l’Exploitation se termine par un ensemble de « recommandations » adressées au ministre Harold Wilson. EXPLOITATION Dans chaque zone de concurrence, les cinémas possédant le plus haut potentiel de recettes, devraient être en mesure d’enchérir pour obtenir la sortie en première vision exclusive de tous les films projetés dans la dite zone. Quant aux distributeurs, ils devraient être contraints à accepter l’offre la plus haute, quel que soit le cinéma d’où celle-ci provienne. Abolition de l’accord unilatéral adopté par la C.E.A. (Association des Exploitants) de ne pas payer plus que 50 % de la recette aux distributeurs. Aucune nécessité de « divorcer » l’Exploitation d’avec la Distribution et la Production, la Commission laisse toute liberté aux producteurs et aux distributeurs de posséder et d’exploiter des salles de cinéma. Néanmoins, dans certains cas, certaines salles de circuit devraient être cédées à des entreprises indépendantes. Réduction des taxes sur les spectacles. DISTRIBUTION Marché libre pour tous les films, qu’ils soient produits par des sociétés à activités multiples ou par des indépendants. Echelle mobile des taux de location. La réduction des taxes sur les recettes des cinémas, dont le taux trop élevé constitue un sérieux handicap pour la production britannique, bénéficierait « sans nécessité » aux distributeurs américains. Or, toute détaxation étant faite pour aider exclusivement l’industrie cim matographique britannique — exploitant, di: tributeur et producteur — la Commission pre conise, dans ce cas éventuel d’une diminutic des taxes, l’institution d’un droit d’importatic sur tous les films étrangers. La Commission préconise également l’aboi tion du système, pratiqué par certains distribi teurs, de la location conditionnelle, en forçai les exploitants pour obtenir certains films, prendre en même temps des productions dot ils ne veulent pas. MESURES GÉNÉRALES La Commission ne pense pas qu’il soit pruder pour les producteurs anglais de compter dar les prévisions de recettes de leurs films su les revenus en provenance des marchés étran gers. La Commission recommande enfin la créatio d’un organisme indépendant chargé de l’appli cation des mesures préconisées dans son rap port. Cet organisme jouerait également le rôl d'un tribunal d’arbitrage. On laisse à penser les commentaires multiple et souvent divergents que la publication de c plan a provoqués dans les milieux cinématogra phiques anglais. M. Tom O’Brien, député tra vailliste et secrétaire général de la N.A.T.I (Syndicat des Travailleurs du Spectacle), averti l’industrie du film que le Rapport-Pla: constituait sa dernière chance d’opérer son pro pre sauvetage et de rester une entité commer ciale échappant à de nouveaux contrôles éta tistes. Si le cinéma anglais ne réussissait pas à fair l’union de toutes ses branches et à prendre d' lui-même les mesures nécessaires à sa remisisur pied, il tomberait alors sous un contrôL de plus en plus strict de l’Etat. La détaxation est en tous cas l’un des pre miers points sur lequel toute l’industrie ciné matographique britannique devrait se mettri d’accord. M. W. R. Fuller, secrétaire généra de la C.E.A. vient de publier un bulletin spé cial concernant les taxes dans lequel il es démontré que 54 % de l’argent que le publii verse aux guichets des cinémas sont pris pai les Finances sous forme de taxe sur les spectacles. — Ted Porter. “BARRY” tciomptfe dan£ Le c^ozd A peine la carrière de "BARRY" ! est-elle commencée, dans la région du 1 Nord que, déjà, elle s'avère triomphale. j En effet, les trois premiers résultats j enregistrés sont confortablement impressionnants : LILLE (exclusivité) 1.941. 000 f. ROUBAIX (Casino) 1.009.2751. BERCK PLAGE (Palace) 527.0001. Si l'on veut bien tenir compte que "BARRY" ne bénéficie pas d'une dérogation de prix de places, ces chiffres se passent évidemment de tout commentaire. Distribution . BRUITTE & DELEMAR Nicole Besnard dans une image extraordinaire du film de René Clair, LA BEAUTE DU DIABLE. Prod. : Franco-London-Film-Universalia (Salvo d’Angelo). Dist. en France : Réalisations d'Art Cinématographique.