La Cinématographie Française (1949)

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:xxxxxxxxxxxxxxxxmx~i Membre du Syndicat de la Presse Périodique, Technique et Professionnelle R. C. Seine 216.468 B Télégramme : Lacifral-Paris ►.XXXXXXXXXXXXXXXXTXX CUVE» LE CINÉMA FRANÇAIS RAPHIE XXXXXXXXXXXXXXXXXXX M H M H H M M H M M H Abonnements annuels : France et Union Française, 1.200 fr. ; Pays étrangers, 2.600 fr. ; U.S.A., $ 10. Changement d’adresse, 30 fr. XXXXXXXXXXXXXXXXXXX 32* Année 30 Francs 29, rue Marsoulan, Paris (12e). Tél. : D1D. 85-35, 36, 37. Chèques postaux : 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur î 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Rédacteur en chef : Marcel Colin-Reval. Secrétaire général : Laurent Ollivier. N° 1343 24 DECEMBRE 1949 IXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX REVUE HEBDOMADAIRE XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX OUVERTURE EFFECTIVE DU MARCHÉ D'AMÉRIQUE ? Nous devancions la presse américaine, lorsque nous parlions il y a trois semaines de la récente décision de la « Motion Picture Association of America », laquelle groupe comme on sait les plus grandes compagnies de Cinéma, d’aider à l’importation et à l’exploitation sur le marché des Etats-Unis des films étrangers et, pour ce qui nous touche, des productions françaises. Les accords de coproduction Benagoss-U.G.C. en étaient un détail symptomatique. M. Eric Johnston a donc constitué un Comité, dont le titre peut se traduire d 'INFORMATION ET D’AIDE AUX PRO DUCTEURS ETRANGERS QUI DISTRIBUENT EN AMERIQUE. Avec M. John G. McCarthy, que nous avons apprécié à Paris et qui est maintenant vice-président île la M.P.A.A. chargé des affaires internationales, cette « unit » est composée de personnalités de premier plan. On cite M. Arthur Loew, M. Seidelmann, M. Pliil Reismann et M. Murray Silverstone, respectivement chefs de M.G.M., Universal, RKO et 2()th CenturyFox. M. Georges Skouras, M. Abe Montagne et M. Maurice Bergmann apportent l’expérience de l’Exploitation, de la Location et de la Publicité de Cinéma. Un délégué des producteurs de chaque pays étranger sera membre permanent du Comité et fera ainsi la liaison avec ses propres sociétés de production. Les représentants d’Italie, Suède, Espagne, Mexique et Argentine sont nommés. LA FRANCE A ETE CONTACTEE LA PREMIERE ET SE FAIT ATTENDRE. Les délégués étrangers feront aux EtatsLTnis un séjour de plusieurs mois, au cours duquel ils pourront étudier à fond, avec des guides, on le voit, hautement compétents, les conditions locales d’importation, de distribution et d’exploitation. « La M.P.A.A. ne veut pas intervenir, a dit M. McCarthy, dans les locations ou les ventes. Les producteurs étrangers feront leur expérience du marché, de ses techniques el de ses méthodes. Nous les encouragerons, et les mettrons personnellement Notre numéro spécial de fin d’année est en préparation. Nous prions nos clients et annonciers de nous faire parvenir leurs textes le plus rapidement possible. en possibilité de gagner une audience pour leurs films m Amérique. » La méthode est claire. Nous devons calculer notre propre affaire, et on nous y aidera. Il s’agit d’évaluer les rendements et les risques en bonne connaissance du métier américain, de préparer nos productions avec ce public comme objectif, de traiter directement avec les loueurs et les exploitants, et de trouver en fin de compte des bénéfices directs, dans les mêmes eorrditions que les professionnels du pays. Pour cela, former des spécialistes de notre nationalité, mis au courant sur place, et des questions de douane et de censure, et de la présentation et de la publicité, et des clientèles possibles et des moyens de les atteindre. On le voit, l’opération est sérieuse. Il faut reconnaître qu’on ne pouvait poser autrement le problème, quand on veut maintenir l’indépendance des affaires, bien naturelle, de producteurs nationaux. L’offre est dans les lignes « atlantiques », généreuse, et respectueuse des individualités. Pour notre part française, nous ne doutons pas de la réponse efficace d’un certain nombre de producteurs dont nous connaissons l’esprit fondamental d’initiative. Sur le plan immédiat, l’établissement d’un contrat-type d'exploitation des films français dans les circuits américains est la première réalité d’une cordiale entente que nous cherchons depuis trente ans. Londres. — Le grand débat attendu sur l’industrie cinématographique britannique a eu lieu le 14 décembre à la Chambre des Communes. Pendant six heures d’horloge, on discuta sur les causes de la crise actuelle et les moyens d’y remédier. Le Président du Board of Trade (Ministère du Commerce), M. Harold Wilson, ouvrit le débat en rappelant les termes des deux rapports officiels qui ont été rédigés à sa demande, le premier sur le coût de la production des films, le second (dont nous avons donné le résumé ici voici huit jours), sur la Distribution et Charles Laughton, Inspecteur Maigret de L’HOMME DE LA TOUR EIFFEL, dont la présentation corporative a eu lieu le 26 décembre au « Marignan ». Cette production, tournée en Anscocolor, par une équipe franco-américaine, a été plusieurs fois applaudie par une nombreuse assistance composée de « gens du métier ». (Cliché Gray Film.) LE TAUX DE L’AIDE Â L’EXPORTATION Le bruit courait ces jours derniers que létaux de la loi d’Aide, appliqué aux recettes a l’étranger, était modifié et passait de 25 â 35 %. On ajoutait même qu’il y aurait effet rétroactif à compter de 1947. Ces affirmations, pour n’être pas totalement fantaisistes, semblent toutefois prématurées. En effet, nous l’avons déjà dit, il est à peu près certain que le taux de calcul de l’aide sur les recettes à l’exploitation sera modifié et très sensiblement augmenté. 11 n’en est pas moins vrai que le Conseil d’administration du fonds d’aide n’a pas encore, à notre connaissance, pris de décision à ce sujet et que de plus, un arrêté devra entériner cette décision. Ce ne peut être fait qu’après la séance du prochain Conseil d’administration. — L. O. l’Exploitation. Le Ministre fit l’historique de l'activité du Cinéma britannique depuis la guerre et montra comment le Gouvernement avait aidé cette industrie pour lui permettre de se relever, notamment dans la reconstruction des studios londoniens endommagés par les bombardements. M. Wilson rappela également les mesures qui durent être prises en 1947 pour sauvegarder la position de la livre sterling : taxe ad valorem sur les films importés remplacée, après les accords anglo-américains de mars 1948, par le blocage d’une partie des recette; faites en P. A. Harlé. VERS DES CO PRODUCTIONS ANGLO-AMERICAINES La Grande-Bretagne ferait seule 12 à 15 films par an