La Cinématographie Française (1949)

mrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxTxxxxxxxxxxr 7 1XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 APPEL de l’CXCJ.Ü. AUX DIRIGEANTS DE L'INDUSTRIE DU CINEMA Le Conseil général de l’Office Catholique International du Cinéma ( O.C.I.C .) réuni à Londres du 17 au 20 juillet 1949. après avoir examiné l’aspect économique des activités catholiques en matière de Cinéma. Vu l’importance toujours croissante des spectacles cinématographiques pour la formation culturelle et morale des grandes masses de la population, Vu la détresse matérielle et spirituelle dans laquelle se trouvent, surtout dans les pays dévastés par la guerre, la majorité de nos contemporains, Vu la nécessité de leur venir en aide sur tous les plans, pour leur permettre d’équilibrer leur existence et de ne pas se laisser tromper par la propagande subversive du matérialisme totalitaire ; Considérant que dans cette lutte pour l’avenir de l’humanité, une responsabilité particulièrement lourde incombe à ceux qui réalisent les films et qui les distribuent aux salles cinématographiques des cinq continents, Considérant que, sous le prétexte de la liberté illimitée de l’artiste, certains films imposent aux masses une image extrêmement déprimante de la vie, où la dignité de la personne humaine est lamentablement bafouée, Considérant que la plupart des films proposent au public un idéal de vie limité à une conception purement matérialiste du bonheur, sans tenir compte de l’origine et de la destinée surnaturelle de l’homme ; Adresse un appel solennel aux chefs responsables des grands centres de la production cinématographique du monde libre, afin Que soit encouragée la réalisation de films qui correspondent aux préoccupations sociales et spirituelles des peuples menacés par la vague du matériàlisme athée ; Qu’un esprit authentiquement chrétien soit introduit dans la production cinématographique, sans se contenter d’un formalisme moral qui sert parfois à dissimuler des intentions opposées, ou trahit tout au moins une profonde ignorance des choses de la religion ; Que le cinéma devienne un instrument vraiment positif de divertissement et de culture, en redonnant au public le goût d’une vie honnête, avec le courage d’affronter les difficultés quotidiennes ; Assure les professionnels du film de sa pleine collaboration en vue de leur faciliter, dans la mesure du possible, la réalisation des vœux contenus dans le présent appel, et leur promet qu’un programme ainsi conçu trouvera l’appui des catholiques qui militent dans les divers pays du monde en faveur du bon cinéma ; Se tient à la disposition de la profession pour toute consultation relative à la réalisation pratique des vœux ainsi exprimés. “LE MAJESTIC” DE GRAY Parmi les salles transformées récemment, le Majestic de Gray (Haute-Saône) est devenu un établissement des plus confortables. Achetée par la Société Gray-Ciné, cette salle a été à nouveau ouverte au public le 17 octobre. Un hall spacieux remplace l’ancienne ’our pour le moins inconfortable et peu pratique. Il est meublé de vitrines modernes permettant aux commerçants d'y faire leur publicité. Un large escalier, avec une superbe rampe en fer forgé conduit au balcon. Celui-ci garni de tissu d’amiante est meublé de fauteuils en velours rouge. Un bar au premier étage permet aux spectateurs des tribunes un accès des plus faciles. La salle de couleur saumon, ornée de belles appliques est éclairée par une douce lumière au néon. La scène ivoire fait ressortir un joli rideau de soie de verre de teinte rouille. « Le Majestic » de Gray. L’acoustique de la salle a été étudié par la Société Marocaine et la pose d’un plafond en amiante rend l’audition parfaite. Cette belle réalisation, tout à l’honnecn d : dirigeants, a fait du Majestic un des établissements les plus modernes de la région. Margaret Lockwood et Sid Field dans LE CHEVALIER DE CARTON, que nous pouvons voir actuellement au « Studio de l'Etoile ». (Cliché Gaumont Dist.) L. P. C. distribue directement à des Circuits en Egypte et en Syrie-Liban Nous avons annoncé dans notre numéro 1330 du 24 septembre dernier que M. Pierre Gerin, directeur de L.P.C., venait de passer des accords avec un circuit égyptien, Société Orientale de Cinéma, pour la distribution directe de 30 films français par an en v. o. dans 7 salles au minimum des 7 plus importantes villes du ! pays. Certains films pourraient être doublés ! pour atteindre le grand public égyptien. Au cours d’une amicale réunion devant un auditoire composé des principaux producteurs j français, M. P. Gerin a annoncé que poursuivant son effort dans le Moyen-Orient, il venait de créer en Syrie-Liban un organisme qui assurerait la diffusion directe * des films français dans 15 salles. Pour ses efforts, qu’il escompte voir soutenir publicitairement par Uni-France-Films, les films français de bonne qualité pourraient envisager 7 à 8 millions de recettes sur ce nouveau marché. — J. L. La COLUMBIA va tourner en coproduction des films français M. Joseph McConville, président de la Columbia Pictures International Corporation, de passage à Paris, après un voyage d'études et d'information autour du monde, a annoncé pendant la Convention de sa firme, qui vient de se tenir à Paris, que la Columbia a mis sur pied un programme de coproduction de films dans certains pays d’Europe et tout particulièrement en France. Grâce à cette organisation, les films tournés en France en coproduction avec la Columbia trouveront enfin en Amérique, la large audience que méritaient sans y parvenir jusqu’à présent d’une façon satisfaisante, les grandes productions françaises. Cette photo a été prise au cours de la Convention européenne de la Columbia. M. Mac Conville ayant à ses côtés M. A. Stein, président-directeur général de la Columbia française, fait une déclaration à la presse. f Le Parlement Italien a ratifié les accords cinématographiques avec la France A l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons de Rome que le Parlement italien, dans sa séance du 15 courant, a ratifié les accords cinématographiques signés à Paris récemment entre M. De Pirro, directeur général des Spectacles d'Italie, et M. Fourré-Cormeray, directeur général du Centre National de la Cinématographie. Ces accords, qui portent particulièrement sur les coproductions franco-italiennes, comprenaient au moment de leur signature, des documents qui n’avaient pas été rendus publics. Il semble que rien ne s’oppose plus à leur publication. — L. O. Valentine Corte.se dans LE JUIF ERRANT qui sortira au Midi-Minuit-Poissonnière, très prochainement. (Cliché Lux Films.)